COLISÉE : CRISE AU PQ

Tentative de putch ou sabotage externe ?

Pour qui travaille réellement Denis de Belleval et pourquoi cet acharnement ?

Pacte électoral - gauche et souverainiste


Nordiques de Québec
On m’a demandé de prendre quelques jours de répit, et d’attendre quelque peu avant de porter un quelconque jugement sur ce qui s’est vraiment passé dans le dossier de l’amphithéâtre de Québec… ce qui est sage. Quand on a les oreilles rivées et le nez collé aux médias traditionnels (Télé, radio, etc.), on se laisse vite « influencer » et emporter par ce que l’on veut bien nous faire croire : les stratèges du PLQ sont des spécialistes en ce domaine…



Je me permets de vous rappeler ces deux termes tels que définis dans le dictionnaire Robert :



DÉSINFORMATION : Utiliser des techniques de l'information de masse pour induire en erreur, cacher ou travestir les faits...

PROPAGANDE: Action exercée sur l'opinion pour l'amener à avoir et à appuyer certaines idées (surtout en politique).





Une fois la poussière retombée, la situation maîtrisée, l’on peut se permettre l’objectivité -- dans un esprit d’analyse et de synthèse -- pour faire intelligemment la part de choses. Résumons les faits, et analysons ensuite… pour tirer les bonnes conclusions.


Projet amphithéâtre : Rétrospective et vue d’ensemble


Bref résumé : Régis Labeaume est choisi, en 2007, par la population de Québec pour compléter le mandat d’Andrée Boucher à la mairie de la capitale nationale : Québec. Il se donne déjà pour mission de faire de Québec la ville la plus attrayante et performante au pays. Puis à l’automne 2009, l’Équipe Labeaume est élue avec une majorité écrasante de 80%. Durant sa campagne le maire Labeaume avait mis l’accent sur ce projet d’un nouvel amphithéâtre et du retour d’un club LNH à Québec, un désir intense et soutenu par son électorat.


À la demande de la population de la région de Québec, Charest accepte d’investir dans ce projet public
Le show de Verner pour rire des québecois
une somme de 175 M$ en septembre 2010 -- soit environ 45% du coût total du projet. À ce moment, on se rappelle que Verner, et les députés conservateurs de la région, laissaient toujours planer l’idée d’une collaboration au projet au même titre que le gouvernement du Québec, soit 175 M$. La ville de Québec devait mettre dans ce projet seulement 50 M$ pour atteindre les 400M$ estimés pour le coût total de ce nouvel amphithéâtre. Quelque temps plus tard, des rumeurs circulent disant que Harper refuserait ce financement à Québec, mais Harper garde en haleine les québecois et ne confirme ou n’infirme toujours rien. Le maire Labeaume se ravise et la ville de Québec décide de financer ce projet, sans attendre après le fédéral, et prévoit investir 187M$. Charest bonifie aussi son offre à 200M$, et avec le 13 M$ de « J’ai ma place » le compte devient complet : 400 M$


Au début 2011, Harper, du bout des lèvres, semble dire non au projet de Québec. Puis, finalement, en mars 2011, Harper dit un NON catégorique à l’amphithéâtre, même si plusieurs démontrent que ce projet serait rentable et intéressant pour le Québec entier, voir même le Canada.


Entente avec Pierre-Karl Péladeau (PKP) : Le projet de loi 204 (PL-204)

Régis Labeaume, son épouse et Julie schneider et Pierre-Karl Péladeau
Au début du printemps dernier, c’était un secret de polichinelle que des clubs de la LNH seraient déménagés dans un proche avenir. Le Canada, et encore plus le Québec et la ville de Québec, devenait une sérieuse option pour Gary Bettman et la LNH. Le temps semblait presser, car aussi, de sérieuses rumeurs couraient à l’effet que PKP était sur le point de signer un club pour Québec, mais le projet d’amphithéâtre devait être assuré et bétonné pour que la LNH accepte. Voilà qui expliquerait pourquoi nos politiciens se sont impliqués : Ils savent des choses que nous ne savons pas, et doivent garder ces informations confidentielles pour ne pas nuire au rapatriement d’un club à Québec, mais du même coup doivent tout faire pour accélérer les choses, sans pouvoir dire vraiment pourquoi – confidentialité oblige.


La seule façon d’atteindre le but, et de plaire à tous, était un projet de loi privée, soit ce PL-204. Et par tradition, qui doit soutenir un tel projet devant l’Assemblée Nationale ? : L’élue du comté en question, soit Mme Maltais député de Taschereau. Le Parti libéral avait déjà donné son appui à ce projet en majorant sa participation à 200 M$. Ce PL-204 ne devait, en principe, n’être qu’une formalité de fin de session.


Les objections : Qui, pourquoi, et dans quels intérêts ?


Je me permets d’insister, cette fois, sur la définition de ces termes et gardez-les à l’esprit :




COALITION: Réunion momentanée de puissances, de partis ou de personnes dans la poursuite d'un intérêt commun.

POUVOIR: Le pouvoir est la capacité d’imposer aux autres sa vision de la réalité...

COLLUSION: Entente secrète au préjudice d'un tiers => complicité, connivence.

INTIMIDER: Remplir quelqu’un de peur, en imposant sa force, son autorité => effrayer.





Nouveau colisée
Nous savons tous que les québecois sont très émotifs, et que l’arrivée possible d’un nouveau club de hockey professionnel à Québec, dans un amphithéâtre financé en grande partie par des deniers publiques, et donnant presqu’un chèque en blanc à un gestionnaire montréalais – PKP -- allait susciter toutes sortes d’émotions à la grandeur du Québec, et même du coté du ROC. Tous les ingrédients y étaient pour que des stratèges politiques et financiers se servent, interviennent, et tentent de capitaliser, de désinformer et contrôler encore une fois la volonté et le destin des québecois – et mes mots sont bien pesés.


Un sondage récent confirme la volonté des québecois à aller de l’avant avec ce projet.


Mise à part les chicanes de clocher, les vieilles rivalités Mtl/Qc, la jalousie ou l’envie de certaines régions, de certains contribuables « serrés » ayant peu ou pas d’intérêt sportif… Bref, les vrais objecteurs sont qui..? Réfléchissons comme il faut… les objections principales viennent du milieu politique, mais surtout des milieux financiers fédéralistes !

Amir Khadir dit NON au colisée
Au niveau politique, le principal objecteur est Amir Khadir. Dans son cas, deux hypothèses s’imposent : Attention médiatique, capitalisation politique – dans la région de Montréal, pas à Québec et ni dans les régions de l’Est. Et en second lieu, si l’on creuse sous la surface avec une vision objective, M. Khadir pourrait avoir des intérêts cachés – je reviendrai plus loin sur ce point.


Au niveau financier, qui peut avoir des intérêts au non lieu de ce projet ? On n’a pas besoin de chercher loin : BCEles compétiteurs de PKP >Bell et ses tentacules RDS, CTV, TSN, le centre Bell etc… Et nous savons que Bell n’avait aucune intention d’amener un club professionnel à Québec, il veut simplement protéger son marché de Montréal , et préservez ses acquis face à PKP.


Au niveau idéologique, l’autre attaquant est tout près > Gesca et le clan ... imaginez Bell et Gesca unis contre le projet de Québec..! [ en savoir plus et l'alliance Radio-Canada et Gesca ] Nous savons que Power Corp et BCE (Bell) ont donné beaucoup, ensemble, au « Réseaux canadiens de recherche en politiques publiques (RCRPP) » Le RCRPP se classait comme étant le laboratoire de réflexion sur les politiques sociales le plus influent au pays. Ce réseau n’a jamais aidé ou avantagé le Québec, bien au contraire…


Clan Desmarais
Ce n’est pas pour rien que tout à coup le clan Desmarais s’intéresse aux sports dans la vieille capitale – Desmarais devient co-propriétaire des Remparts , on met un pied dans la boîte..!


Imaginez et rappelez-vous l’image de ce que représentait et représenterait un club de hockey à Québec..? Rappelez-vous des Nordiques, une équipe à majorité francophone, pensez aussi au National – série télé -- , pensez encore aux duels de ligues de garage Montréal/Québec… Tout ce « rituel sportif » ravive le sentiment d’appartenance, et l’effervescence des flammes nationalistes, etc.


Le saboteur - Denis de Belleval
Les « méchants et puissants Fédé » ne veulent pas de cela à Québec. Donc, outres les intérêts politiques divergents, des intérêts puissants – financiers et idéologiques – sont unis contre ce projet. Il faut alors sortir un excellent porte-parole, une bonne marionnette téléguidée de sa boite de pandores, un pantin bien contrôlé et bien « brain washé » : Denis de Belleval !


C’est maintenant un secret de polichinelle de savoir pour qui travaillent de Belleval et son acolyte Alain Miville de Chêne [ voir page 88 de ce document du gouvernement du Québec ]


Qui est réellement Denis de Belleval


Nous savons tous que de Belleval est un ex-ministre péquiste sous René Lévesque qui a démissionné et quitté en 1982. De 1983 à 1985, il est vice-président de la société Lavalin international, en poste à Alger. De 1985 à 1987, il est président-directeur général de la Société canadienne des ports. De 1987 à 1989, il est président-directeur général de Via Rail. De 1990 à 1995 et de 2001 à 2006, il est directeur général de la Ville de Québec. De 1996 à 1999, il est le délégué général du Québec à Bruxelles. De Belleval : bio modifiée Le problème avec de Belleval est qu’il est tantôt souverainiste et tantôt fédéraliste. Il est en réalité un pseudo-souverainiste à la solde des fédéralistes. Il a travaillé des années avec Jean-Paul l’Allier, ex-député libéral sous Robert Bourassa, et ex-maire de Québec. De Belleval a aussi précédé ou succédé à divers postes de Jean Pelletier – dont chez ViaRail. M. Pelletier [ex-maire de Québec], fut aussi chef du cabinet de Jean Chrétien et impliqué dans le scandale des commandites – tout se rapproche du clan Desmarais.

L'équipe des jaloux frustrés
Ce qui est encore plus suspicieux, est que De Belleval a fait retirer récemment de sa bio – Wikipédia -- le fait qu’il a été nommé en 2006 porte-parole de la Coalition pour l'entretien et la réfection du réseau routier du Québec. Cette défunte coalition réunissait entre autres des entrepreneurs divers en construction et des organismes publics… ça commence à sentir moins bon ! (M. De Belleval a peut-être oublié que le web laisse toujours des traces) Tous ces grenouillages, pour reprendre le terme de De Belleval, semble faire ombrage à sa crédibilité dans ce dossier.


En résumé, De Belleval et Miville de Chêne – tous deux à la solde directement ou indirectement du gouvernement à un moment ou l’autre – tente de saboter ce projet d’amphithéâtre, paraît-il, au nom de l’équité démocratique, sociale et législative..! Il faut ajouter qu’au départ de Jean-Paul L’Allier comme maire de la ville de Québec, le successeur du maire d’alors, Claude Larose, a perdu contre la mairesse Boucher – au moment des fusions – et M. De Belleval s’est fait « tasser » de la ville…


La machination politico-idéologique commence



MACHINATION : Ensemble de manœuvres secrètes déloyales => complot




famille Desmarais
De Belleval devenait alors le candidat idéal pour servir la cause du pouvoir en place, tant au niveau de la machination politique, financière, qu’idéologique.


Charest s’était avancé, avec cette promesse d’un fond de 200 M$ à la ville de Québec, pour se faire du capital politique dans la région... car rien n’allait et rien ne va encore pour lui – il reste dans les bas-fonds de l’impopularité . Le PLQ n’aurait jamais pensé que le bon maire Labeaume, gestionnaire à la Drapeau, se débrouillerait vite et agilement comme cela de ce dossier – les montréalais envient le maire de Québec. Charest était pris de court, il ne pouvait reculer, Labeaume avait trouvé la solution au financement manquant, et de plus, avait déniché un gestionnaire compétent : PKP. Mais pas certain si ce gestionnaire, qui veut réellement une équipe professionnelle LNH à Québec, case bien sur l’échiquier de Charest et sur celui du pouvoir des « Grands Maîtres » !

Charest ne tient jamais sa parole
Comment trouver une façon de faire avorter ce projet et de capitaliser, en plus, là-dessus..? À ce moment, entre en jeu les stratèges libéraux « d’en haut
». On suggère subtilement au maire Labaume de présenter un simple projet de loi privé, un projet de fin de session comme tant d’autres. La députée de Taschereau, Mme Maltais, se propose, comme la tradition le veut, comme marraine de ce PL-204. Mme Marois, qui voit ce projet comme une formalité, pour donner un coup de pouce sincère à ce grand projet régional, voulu par la population, l’endosse et accepte de le présenter. Le tour était joué…


Certes, Charest et ses stratèges n’ont pas tout orchestré, ils ont souvent improvisé, au fur et à mesure que les faits se bousculaient. Mais ils savaient où ils s’en allaient et ont su jouer les bonnes cartes. Charest savait que ce projet avait l’unanimité, ou du moins la grande majorité, au plan régional. Mais pas du tout au niveau provincial. La patate chaude était alors dans le camp du PQ, et Charest a entretenu volontairement ce chaudron bouillant jusqu’à la fin. Il a su créé cette dissension au sein même du parti québecois, tant des militants que des députés.


De Belleval, avec ses interventions synchronisées par les stratèges libéraux, a su semer un doute sérieux dans la population, et Khadir a impliqué la gauche dans ce doute.


Démissions au PQ

curzi-beaudoin-lapointe
Au connait les résultats, 4 valeureux députés ont quitté le PQ . J’avais pressenti cette stratégie de Charest dans mon papier de la veille, soit le 6 juin au matin. Nous devrions nous rappeler que Charest est capable de n’importe quoi pour s’accrocher au pouvoir.


Mmes Maltais et Marois étaient bien intentionnées, elles voulaient servir la cause de leurs électeurs, rien de plus légitime en politique. Madame Marois, après les démissions, a fait preuve d’humilité et de caractère. Elle a admis qu’elle avait fait une erreur , qu’elle aurait dû consulter tout le monde au début. Si le PQ et le maire Labeaume voulaient vraiment faire un cadeau à PKP, pourquoi personne d’autre ne voulait recevoir ce cadeau..?

jean-martin-aussant
Charest, avec De Belleval et ses stratèges a manipulé le maire et le parti québecois. Certains disent même que M. Khadir était de connivence avec le PLQ . Car après le petite tempête à l’interne du Parti québecois, le veto de Khadir bloquait toujours le projet d’Agnès Maltais – PL-204 -- qui devait être adopté à l’unanimité à l’Assemblée nationale. Après ces démissions, Mme Marois, toujours de bonne foi, tente de rallier son caucus derrière la cause, car elle y croyait. Mais avec le refus de Khadir de collaborer, on se retrouvait dans un cul-de-sac. Charest, propose alors hypocritement de le passer dans un bill omnibus... mais là ce projet de loi devenait un projet libéral, la patate chaude était rendue chez le PLQ. Et encore une fois, Khadir vient sauver Charest, en « étirant le temps » pour retarder l’adoption du projet par un bill spécial, mettant Charest dans l’obligation d’utiliser le bâillon pour faire passer ce fameux PL-204.

Maire Labeaume
Et surprise, à la dernière minute, une fois que les dégâts sont faits chez les adversaires, Charest brise sa promesse faite à Labeaume et recule sur ce PL-204.


Le maire Labeaume a été berné et le PQ a perdu des plumes… Charest est heureux. Encore une fois, ce fin renard a su bien orchestrée toute cette machination. Mais une question se pose, pourquoi Khadir a soutenu Charest jusqu’à la fin..? Car si Khadir n’aurait pas décidé d’étirer son temps de réflexion, Charest aurait été pris avec cette patate chaude, et aurait dû passer ce projet de loi… Pourquoi..? Simplement pour capitaliser des votes QS dans la région de Montreal et se mettre à dos la région de Québec et tout l’Est de la province..? Pas certain… je n’endosse pas les propos du tandem Duhaime/Marcotte à l’endroit d’Amir… mais tout être logique est en droit de se poser des questions : Est-ce que le parti d’Amir Khadir n’est pas là simplement pour séparer le vote souverainiste et ouvrir le chemin au libéraux..? Plusieurs se posent maintenant la question..!

Agnès Maltais
Pour ce qui est du parti québecois, tout est rentré dans l’ordre. Certains députés démissionnaires ont même des remords , et Mme Marois, est même prête à les réintégrer , donc, sa façon de gouverner est vraiment ouverte, le PQ a de la place pour plusieurs conducteurs délégués... Voilà une nouvelle façon de faire de la politique !


M. Drainville a spécifié, récemment, que tout le monde est derrière Mme Marois. Et, suite à la démission de Mme Lisette Lapointe, de la présence symbolique du Grand Jacques Parizeau au parlement, nous savons que le soir même, Gilles Duceppe et ses collègues se réunissaient dans un resto de Montréal… Cela a donné lieu à toutes sortes de rumeurs et de spéculations – putch, implosion, etc. – mais rien de cela n’a été envisagé. M. Duceppe a même confirmé et affirmé que Mme Marois était la femme de la situation.


Et je le rappelle, Mme Marois a admis un certain nombre d’erreurs, mais, comme elle l’a dit : « Nous avons fait notre devoir ! » Le PQ a eu de bon débat et s’en suit un resserrement de l’équipe. Marois précise que c’est la première fois en 4 ans, qu’elle n’avait pas consulté tout le monde. Au fond, le PQ voulait rendre service aux électeurs de Québec et au maire Labeaume qui avait sa population derrière lui : un service payé un peu cher suite aux agissements de Charest.


Sondage Crop/La Presse

Pauline Marois
Pour les habitués du suivi politique, nous savons que ce sondage en est un du moment, un sondage ponctuel... suite à un à des éléments factuels bien précis -- démissions au PQ -- Donc, il faut s'attendre à une réaction "impulsive" de l'électorat reliée au dit évènement... Considérant ces faits, nous sommes en mesure de comprendre que ces chiffres indiquent, non pas des intentions réelles et ancrées de l’électorat, mais plutôt une réaction émotive spontanée, et non raisonnée.


Prenons exemple du tandem Marcotte / Duhaime qui martèlent Amir Khadir, ils auront beau le « frapper » pendant des lunes, l'effet restera toujours négligeable... Et c'est simple à comprendre, le RLQ et Québec Solidaire sont des groupes diamétralement opposés. Donc, l'effet de rabaissement mutuel ne surprend personne, et je dirais même plus, il est vu comme une simple compétition partisane de part et d'autre. Imaginez un instant que Françoise David, ou Dubois, ou encore Josée Larouche critiquent et/ou dénoncent ouvertement M. Khadir sur une de ses décisions... L'effet serait immédiat sur les , car les gens qui attaqueraient auraient de la crédibilité face à leur électorat respectif.


Ce qui explique ce qui est arrivé au Parti Québecois et pourquoi ce sondage ponctuel de Crop/La Presse aboutit avec des chiffres frivoles qui ne sondent que l'émotion du moment, une émotion spontanée, ponctuelle, qui ne dure jamais bien longtemps...


Pour terminer : Tirons une leçon


Ne soyons pas dupes, tant que nous ne serons pas maître chez-nous, que le Québec n’officialisera pas son statut de pays, des machinations de la sorte continueront de nous pleuvoir dessus. Certes, il faudra une coalition souverainiste serrée pour parvenir à notre projet de pays. Mais je vous rappelle que tous les pays qui ont accédé à l’indépendance depuis un quart de siècle, aucun d’eux n’ont des regrets. Il est clair que le Québec et le Canada diffèrent en tout , langue, culture, idéos, vision d’avenir, etc. Avant le 2 mai, nous avons prouvé au ROC, sans s’en rendre compte, que nous formions déjà une entité distincte, fière et capable de se prendre en main.

Le tandem payé pour saboter
En terminant, le tandem De Belleval/Miville de Chêne ne lâche pas prise. Ils mettre de l’avant leur requête en nullité . Ils ont même le front de quémander des sous au public pour appuyer leur démarche, eux qui sont très bien soutenus par les opposants naturels à la région de Québec et ceux qui s’opposent à l’autonomie du Québec : BCE et le clan Desmarais. De Belleval a même traité PKP de BS millionnaire … J’espère que M. Péladeau n’acceptera pas ce chapeau indu de ce détracteur et saboteur sans scrupule.


Denis de Belleval se permet même de dicter la conduite à Charest et surtout celle de son ministre des affaires municipales… Il est clair que ce dernier parle pour Desmarais et BCE, sinon il n’oserait pas aller si loin. Voyons plus loin que le bout de notre nez, je sais que tous ne partagent pas ce projet, mais svp, ayons un peu de solidarité et de dignité, et ne laissons pas des élites fédéralistes nous manipuler… Il est clair que Charest s’achète du temps, pendant que l’opposition se chicane… Dissidents, rentrer au bercail svp, soyez fière de vos gestes qui ont éveillé bien des militants, mais du même coup ont agi positivement sur la ligne de parti pour modifier les règles afin que tous aient la place qui leurs reviennent.


Je finirai en dictant une phrase récente d’un péquiste démissionnaire : « Comme le disait Monsieur, l'avenir est long. Il pourrait se passer bien des choses d'ici quelques mois. Chose certaine, je serai toujours à bord pour faire avancer le navire. »


PS : Soyez près, comme je l’ai dit le 6 juin, des élections anticipées sont possibles à l’automne prochain. Charest est un fin renard et un opportuniste inné.
Restons vigilants..!



Michel

http://twitter.com/iiibooo

Consultez les articles complets sur http://www.malys.ca


Laissez un commentaire



17 commentaires

  • Nicole Hébert Répondre

    11 juin 2011

    Monsieur Dion,
    Merci! Quelle excellente analyse. Et, quant à moi, vous y avez tout vrai. Y'a pas à dire, vous êtes un fin observateur des évènements, des interrelations et de l'âme humaine. Je vais désormais suivre toutes vos interventions.
    J'espère que toute cette lumière se fera éblouissante à l'automne. Ou plutôt non, tout de suite. Et qu'elle se montre aux trois démissionnaires qu'il ferait bon voir revenir à leur place! Que l'on cesse d'être dupes.
    Bravo et encore merci,

  • Archives de Vigile Répondre

    10 juin 2011

    Desmarais ,le Grand marionnettiste de la Loge,a encore placé ses pantins sur le théâtre des opérations.
    Quand ont se rappelle la fièté nationnale que Maurice Richard avait suscitée,c'est clair que les fédéralistes ne veulent surtout pas un autre réveil des canayens français !

  • Jonathan Godin Répondre

    10 juin 2011

    Plus qu'exhaustif comme analyse M. Michel Dion.
    Ce que j'en retiens c'est qu'il est vraiment temps, mais alors vraiment temps que les indépendantistes trouvent un moyen de S'UNIR...POUR FAIRE DU QUÉBEC UN PAYS!
    Car il est vrai que la conjoncture fédéraliste/indépendantiste nous mènent toujours dans des affronts insidieux qui mettent de coté l'intérêt collectif. Pendant ce temps, les plus mal intentionnés se remplissent les poches sur le dos d'une politique de façade qui contribue à cacher toutes les magouilles profitant généralement à ceux qui sont au pouvoir fédéraliste.
    Si nous vivons dans un pays(province) aussi corrompu c'est en grande partie parce que nous sommes mené par des fédéralistes et que nous n'avons pas encore eu le courage de nous donner un pays. Ainsi, plusieurs intérêts fédéralistes capitalisent sur cette situation pour se remplir les poches devant la menace indépendantiste qui n'abouti pas.
    Un Québec indépendant serait beaucoup plus sein politiquement, socialement et économiquement parlant que le bourbier ''corruptionnel'' dans lequel nous sommes embourbés pour cause de statu quo socialement déconstructiviste.
    Il est grand temps, chers amis, de faire du Québec un pays géré par de fiers Québécois et non pas par de fiers fédéralistes bons que pour nous mettre des bâtons dans les roues et sans cesse nous piéger dans leurs stratagèmes que leurs permettent leur position au pouvoir.
    Pour la fierté de notre peuple qui se caractérise clairement dans ses propres valeurs, les Québécois doivent à tout prix se donner un pays. Non pas seulement se le donner, mais le prendre. S'affirmer!
    Cette épisode amphithéâtral de John James Charest est ni plus ni moins que la goutte de trop. Comme dit Marois, ça va faire, le niaisage!
    Unissons-nous indépendantistes.
    Et le meilleur véhicule de l'union, c'est le PQ, qui a toujours été LA coalition des indépendantistes. Le chef du PQ c'est un détail.
    L'heure est urgente.
    Prenons-le notre Québec libre!
    Unissons-nous!
    Affirmons-nous!
    Surtout après ce 2 mai historique, il est d'occasion de se resserrer et d'encore se distinguer du Canada voisin en se donnant un gouvernement indépendantiste.
    Au fédéral, un Québec à gauche face à un Canada à droite.
    Au provincial, un Québec indépendantiste!
    Ensuite...?
    On prend notre pays!
    On affirme notre culture dans le monde!
    On est QUÉBÉCOIS parmi tous les pays de l'ONU!
    Ainsi le Canada et le Québec seront enfin de bons voisins.
    C'est la seule façon.
    Jonathan GODIN
    Cap-aux-Meules

  • Archives de Vigile Répondre

    10 juin 2011

    Il y aurait de quoi faire un film hollywoodien avec votre analyse. Je trouve que c'est une approche un peu trop partisane. Où sont les humains dans tout ça? On dirait qu'ils se fondent dans les intérêts étroits qu'ils défendent. Donc, pour vous, ce ne serait qu'une simple question de responsabilités de chacun par rapport aux intérêts qu'ils défendent.
    Ça existe aussi, vous savez, des gens qui ont des convictions personnelles. Et cela, indépendamment des intérêts en jeu. Simplement en fonction de certaines valeurs sociales, etc. Si les gens ne sont que des représentants des intérêts qu'ils défendent en cachette ou d'une façon transparente, ce serait bien trop simple.
    Quant à moi, pas pour tous mais pour certains, il existe aussi des valeurs qui sont bien au-dessus des magouilles qui se trament. Vous ne pensez pas que le bien commun ça peut exister et qu'il existe des personnes qui, en raison des valeurs acquises, entre autres, par leurs éducations font tout leur possible pour défendre ce genre de valeur?
    Pour que votre film soit non pas en noir et blanc mais en couleur, essayez la grille du bien commun et des valeurs personnelles acquises tout au long de la vie de certains, pour chercher à comprendre. Thomas Paine a écrit d'ailleurs un livre sur le sujet: "Le bien commun". Cela dit, au pays des escrimeurs et de l'adversité, tout est sujet à erreur, rien n'est parfait.

  • Archives de Vigile Répondre

    10 juin 2011

    Et, entre Péladeau et Desmarais, qui aurait de la répugnance à marcher au pas de ce Bettman ? Les deux le veulent... Même les indépendantistes les plus militants et concernés sont prêts à le faire... Pris entre Péladeau ou Desmarais, battons-nous, mais Bettman nous sommes à tes pieds... n'est-ce pas l'aveu de l'auteur encensé par les commentateurs péquistes pour la justesse de son analyse «libératrice».
    Indépendance : Bettman transigne via Péladeau
    Fédéralisme : Bettman transigne via Desmarais
    Et vous vous escrimez pour ça ?
    GV

  • François Ricard Répondre

    10 juin 2011

    Cher Michel, que voilà un bel effort de ratiocination. Mais il est loin d'être convaincant.
    Pour le citoyen moyen, MMes Marois et Maltais, à l'instigation de quelqu'un ou de quelques uns, ont voulu profiter d'une occasion à des fins purement électoralistes.
    De la politique traditionnelle: l'achat des votes.Au détriment de la plus élémentaire justice: le droit à tout citoyen de contester devant un tribunal. Geste que Mme Marois reprochait au PLQ pour l'autoroute 73. On fait exactement ce que l'on reproche à l'autre.
    De plus, pourquoi un projet de loi protégeant des contrats non-négociés, donc non-signés, contre toute contestation juridique ? Car tout ce qui existe présentement, c'est une entente de principe. Pourquoi un chèque en blanc? Parce que c'est Péladeau plutôt que Desmarais? Dans mon livre, un multi-milliardaire en vaut un autre car tous les deux vivent richement à nos dépens.

  • Archives de Vigile Répondre

    10 juin 2011

    Et Régis Labaume ferait parti des souverainistes ?
    Lui qui doit au parti Libéral (Bourassa) d'en avoir fait un millionaire en privatisant la Société Nationale de l'Amiante créée par le PQ !
    Faudrait maintenant considérer fédéralistes tous les péquistes qui ont été proche de Lucien Bouchard leur ancien Chef ?
    Non, vraiment, l'exercise de tenter de faire une distinction entre ces deux partis est futile. Ce sont des partis siamois très collaboratifs.
    Les vrais indépendantistes ont quitté il y a longtemps. Les 4 derniers ont finalement comprit.
    Et que dire du péquiste Legault qui met sur pied un nouveau parti ? Pour faire du tort à Marois ? Drôle de remerciement à Blanchet qui à la tête du Fonds FTQ a fourni les 4 million$ nécessaire à Transat AT pour achetter Air Transat à Legault en faisant un autre péquiste millionaire grâce aux deniers publiques !
    C'est bien ça qu'on a devant nous actuellement. Les millionaires de la politique par les passes des deniers publiques. Ce n'est que pour ça qu'ils se compétitionnent pour le pouvoir. Rien d'autre.
    Pas un seul d'eux n'a jamais levé le doigt pour ne serait-ce que freiner l'anglicisation de Montréal. Bien au contraire !
    Khadir a bien raison de mettre des bâtons dans les rouages de ces deux partis (bientôt 3)! Non, Desmarais aime pas ça du tout !

  • Yves Rancourt Répondre

    10 juin 2011

    Très bonne analyse, monsieur Dion.
    Je ne sais si ça peut aider à comprendre davantage, mais il est mentionné dans les éléments de biographie que l'on peut trouver de monsieur De Belleval que ce dernier est un ami personnel de Lucien Bouchard, lequel, c'est bien connu, est très près du clan Desmarais.
    Il ne serait donc pas étonnant, comme vous le laissez entendre, que les Desmarais soient associés à cette contestation du dossier de l'amphithéâtre.
    Salutations à vous.

  • Archives de Vigile Répondre

    10 juin 2011

    Article qui, selon moi, recule inutilement trop loin et ratisse inutilement trop large pour faire avancer des intérêts partisans, dissimulés sous couvert d'objectivité bien documentée. L'essentiel est noyé dans la rhétorique. Or, la question principale demeure de savoir si en régime démocratique on peut accepter de restreindre les droits fondamentaux des citoyens pour satisfaire les exigences (selon ce que dit l'auteur) de Bettman et de sa puissante entreprise de jeu-business bien médiatisée ? Pour moi, la réponse est non.
    On pourra prêter toutes les intentions que l'on veut à Amir Khadir, il montre l'exemple d'un politicien qui s'exprime pour défendre des principes avec un argumentaire qui rehausse le discours politique ambiant. Heureusement il y en a d'autres, mais il n'y en a pas beaucoup. La soumission acquise de l'auteur aux dictats de Bettman, c'est de la sous-politique, disons plutôt une forme de soumission satisfaite à la dictature des puissances de l'argent.
    Rien dans cette chamaillerie ne servira la souveraineté, tenter d'en faire un enjeu de cet ordre relève de la pure sophistique. Nous sommes devant des groupes d'intérêt qui sont en rivalité pour leur seul intérêt, la soif des masses apolitique pour le jeu est instrumentée et le discours maintenu au niveau des émotions pour le goût du «jeu». Les seuls qui à mon sens parlent avec dignité dans ce dossier sont ceux qui prennent la défense des principes démocratiques, ceux qui refusent que l'Assemblée nationale usurpe son pouvoir en faisant passer des lois liberticides. Mais apparemment, la conception moderne de la politique est devenue si triviale et si corrompue que personne ne veut croire qu'il y a des gens qui sont prêts à monter au créneau pour des valeurs fondamentales.
    GV

  • Archives de Vigile Répondre

    10 juin 2011

    C'est bien ce que je pense depuis le début. Il y a du fédéralisme rampant derrière cette affaire de l'amphithéâtre de Québec.
    Tous les moyens sont bons pour nous affaiblir et nous écraser. Si possible définitivement. Les Orangistes de Toronto et Bay Street attendent depuis 250 ans.

  • Archives de Vigile Répondre

    10 juin 2011

    "Il a travaillé des années avec Jean-Paul l’Allier, ex-député libéral sous Robert Bourassa, et ex-maire de Québec. De Belleval a aussi précédé ou succédé à divers postes de Jean Pelletier – dont chez ViaRail."
    Ouf! C'est vraiment très mince pour lier De Belleval à Desmarais.
    Blanchet, le mari de Marois, a travaillé directement avec Desmarais lorsque celui-ci possédait Campeau Contruction (dont le succès tient en grande partie aux contrats du P.M. Pierre E. Trudeau).
    Jacques Parizeau un agent de Desmarais ?
    Vous nous demandez de croire ça ?

  • Marcel Haché Répondre

    10 juin 2011

    Qui fait le procès du P.Q.? Qui est le grand Inquisiteur ?
    Amir Khadir, qui a récemment appuyé le N.P.D.
    Québec-Solidaire viendra ensuite essayé de Nous convaincre qu’un vote pour un parti pancanadien, fédéraliste, c’est un vote pour la souveraineté.
    Merci de remettre les pendules à l’heure.

  • Archives de Vigile Répondre

    10 juin 2011

    Michel, vous voyez clair! Sans approuver tout ce qui y est écrit, il faut bien admettre que diverses forces et intérêts ont joués dans cette affaire. Certains devraient faire leur méa-culpa...
    Vont-ils finir par comprendre qu'ils ont joué le jeu d'adversaires du Québec et de la souveraineté? D'ici ce jour béni, nous aurons encore le bénéfice de recevoir quelques salves de fiel de leur part...
    Restons forts!

  • Archives de Vigile Répondre

    10 juin 2011

    Je crois que c'est une tentative de putch de M. Parizeau et je crois que Mme Marois va en profiter pour réaffimer son pouvoir sur le parti car l'ère des divas va se terminer avec elle. Une pierre 2 coups elle assis son pouvoir et chasse les divas pour avoir les mains libres de gouverner.
    Il y a par la même occasion du sabotage externe par Power Corp et par les médias qui ont peur de Mme Marois. Les souverainistes ne devraient pas s'agiter autant pour tomber dans le piège qui leur est tendu, comme d'habitude. J'espère qu'il vont être plus mature cette fois ci.
    JJ Charest a eu 250,000 personnes qui ont demandé sa démission contre une personne au PQ, M. Aussant. Me semble que les souverainistes font du psychodramme pour peu en ce moment et ils sont inconscient de leur geste ou inconsciemment il ne veulent pas vraiment un pays en dénigrant Mme Marois et le PQ. Ils ne voient pas vraiment le mal qu'il font à l'indépendance en s'agitant ainsi.

  • Archives de Vigile Répondre

    10 juin 2011

    Analyse substantielle....
    Comme quoi la réflexion sur le sujet surpasse en qualité la simple réflection des sons ambiants.
    Merci beaucoup monsieur Dion

  • Henri Marineau Répondre

    10 juin 2011

    Excellent résumé des faits et très bonne interprétation des événements, monsieur Dion...espérons que toutes ces guéguerres n'entraveront pas le projet d'un nouvel amphithéâtre ni la venue d'une équipe de hockey professionnelle à Québec!

  • L'engagé Répondre

    10 juin 2011

    Votre texte est structuré, certes, mais vous avancez des éléments pour le moins occultes et vous négligez l'essentiel : la commission parlementaire sur le projet de loi 204.
    PKP est l'homme aux 14 lock-out, c'est un stratège et un adversaire redoutable. C'est également un homme puissant détenant un pouvoir immense grâce à son empire médiatique.
    Labeaume, en dépit de sa popularité, continue à faire en sorte que la ville n'honore pas ses engagements, lesquels sont de l'ordre aussi important que de doter certaines villes fusionnées d'un réseau d'égouts. Pour ne prendre que cet exemple, on peut douter de sa capacité à servir l'intérêt public.
    Les deux hommes concoctent une entente dont le public peine à voir tous les tenants et aboutissants, de nombreux «détails» restent à régler, mais l'essentiel est de la «verrouiller» en amnistiant d'avance les protagonistes et en empêchant les recours judiciaires contre ladite entente.
    N'est-il pas normal de douter que l'entente entre ces deux hommes puisse être préjudiciable? CE QU'ILS FONT DANS LE MEILLEUR INTÉRÊT DE LA NATION D'APRÈS EUX, NE PEUT-IL PAS ÊTRE SOUMIS À UN EXAMEN RIGOUREUX? Le projet de loi 204 allait empêcher cet examen. Je ne doute même pas de leur bonne foi, je dis que cela ne suffit pas. On peut faire du tort sans le vouloir.
    À partir de là, nous avons un problème entre différentes conceptions de la démocratie. Pour de trop nombreux citoyens, les deniers publics étaient engagés d'une manière irresponsable. Appelez ça comme vous voulez, pour certains partisans, le retour des Nordiques justifies tous les moyens mis en oeuvre pour arriver à ce but.
    Des députés, et pas les moindres, le refusent. On n'engage pas 400 millions pour donner cet actif dans la précipitation à un promoteur privé. On a justifié l'investissement de l'amphithéâtre pour des raisons d'intérêt public et tout à coup, lors des audiences, PKP et Labeaume nous font comprendre l'urgence par rapport à la LNH et la nécessité de répondre à cet impératif par une loi qui suspend des droits démocratiques?
    Permettez que des gens soient en désaccord! Si avoir une équipe de hockey de la LNH est l'unique but, alors la ville et l'État ne doivent pas devenir les pourvoyeurs de l'entreprise privée pour qu'elle profite indument de ce soutien. Que l'entreprise privée risque elle-même ses deniers, déjà que la CDPQ détient 45% du capital de Quebecor. Si au contraire, nous poursuivons d'autres buts avec l'amphithéâtre, ce bien n' a pas à être offert sur un plateau à Quebecor et qu'un véritable appel d'offres ait lieu.
    Malheureusement, vous n'arrivez pas à distinguer dans cette affaire le fond de la forme. Ici, le fond du dossier, positif, est malheureusement ficelé dans une forme très mauvaise. Des députés se sont levés pour la dénoncer et ont permis de faire apparaitre ce dont on se doutait, des problèmes graves au PQ.
    Oser encore invoquer une rivalité MTL/QC ou un complot fédéraliste à travers cette argumentation, c'est nier la réalité du problème : le PQ a manqué a sa responsabilité comme opposition et il a trahi ses principes démocratiques qui en faisait un parti noble.
    Tant les partisans aveugles du PQ ou de l'amphithéâtre de verront pas ça, nous continuerons à sombrer et le plus douloureux, c'est que nous RENDONS ÉCOEURANTE PAR LE MÊME FAIT LA CAUSE QUI DEVRAIT NORMALEMENT NOUS UNIR, L'INDÉPENDANCE.
    SI J'ÉTAIS ADÉQUISTE OU MÊME FÉDÉRALISTE MOU, JE DIRAIS :« VOILÀ OÙ VOUS MÈNE L'INDÉPENDANCE, VOILÀ POURQUOI ELLE ME FAIT PEUR.»