Steven Blaney: «Les valeurs conservatrices sont québécoises»

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Oh yeah ?

(Québec) Le ministre sortant et candidat dans Lévis-Bellechasse, Steven Blaney, entend démontrer pendant la campagne électorale que les Québécois adhèrent aux valeurs conservatrices. À ce chapitre, il croit que le bilan de son parti pour rendre les communautés plus sécuritaires parle de lui-même. Mais le député a affirmé ne pas savoir si ses concitoyens étaient en faveur du projet de pipeline Énergie Est ou s'ils étaient contre.
Le député, qui tentera le 19 octobre de se faire élire pour une quatrième fois sous la bannière du Parti conservateur du Canada, avait convoqué la presse jeudi à un jet de pierre de son bureau de Lévis pour faire le bilan de mandat de sa circonscription, dans laquelle il dit avoir investi 54 millions $ depuis 2011.
Il a du même coup lancé médiatiquement sa campagne pendant laquelle il compte prouver que «les valeurs conservatrices sont québécoises et vice-versa». Pour illustrer ses propos, il a brandi la une du Journal de Québec où il était question du combat d'une mère ayant perdu ses deux enfants qui tente d'obtenir de l'aide comme victime. «Cette femme-là a de la difficulté à être reconnue!» a-t-il lancé avec une verve qu'on lui connaît peu.
Son parti, a-t-il enchaîné, a adopté la Charte canadienne des droits des victimes «à l'encontre de la volonté des autres partis», a précisé le candidat. Selon lui, le travail des dernières années des conservateurs pour mettre fin aux sentences bonbons et freiner les récidivistes de l'alcool au volant sont aussi des exemples de dossiers que les Québécois ont à coeur.
Le projet Resolve au Chantier Davie Canada
Pour le député sortant de Lévis-Bellechasse, Steven Blaney, la lettre d'intention signée par le gouvernement du Canada avec Chantier Davie Canada pour la suite du projet Resolve afin de fournir à la Marine canadienne un navire ravitailleur pour le soutien en mer représente une «étape cruciale». Si bien qu'il n'a pas besoin d'en faire un enjeu électoral. «J'ai hâte qu'on commence à couper de l'acier», s'est réjoui M. Blaney. Heureux de décocher une flèche à son rival libéral Jacques Turgeon, qui l'a accusé de pratiquer de la «gestion à la petite semaine», celui qui était ministre de la Sécurité publique avant le déclenchement de la campagne électorale a souligné que lorsque le Parti libéral était au pouvoir, Chantier Davie était acculé à la faillite. «C'était des années de vaches maigres», a-t-il dénoncé.
La liste d'épicerie du maire de Lévis
«Depuis 10 ans, on travaille en étroite collaboration avec la Ville de Lévis», a soutenu le député sortant de Lévis-Bellechasse, Steven Blaney, au sujet des propos tenus par le maire de Lévis, Gilles Lehouillier, la semaine dernière. Ce dernier disait souhaiter «des engagements fermes» de la part des candidats, notamment ceux du Parti conservateur, qui étaient deux à représenter les intérêts de la Rive-Sud avant la dissolution du Parlement. «On s'attend à ce que ça bouge un peu», avait lancé le maire. Selon M. Blaney, les 5,5 millions $ investis pour la restauration du fort Numéro-Un de Lévis est un bel exemple des réalisations. Quant au souhait de la Municipalité d'obtenir de l'aide pour son complexe aquatique et pour la ferme Chapais, le candidat conservateur a souligné que pour les projets de nature récréative, du financement pouvait être obtenu par l'intermédiaire de la taxe d'accise sur l'essence. La restauration du chantier historique A.C. Davie fait déjà l'objet de pourparlers avec M. Lehouillier, a par ailleurs affirmé Steven Blaney, qui a souligné que cela pourrait faire partie de la phase II des travaux effectués à la traverse de Lévis.


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