Rigoler avec Enquête

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Enquête, un pur exercice de (mauvaise) propagande





Après la stupidité que Radio-Canada a sorti à mon sujet en début de semaine (ma supposée «islamophobie» scientifiquement prouvée par une thèse de maîtrise de l’UQAM...), c’est avec une certaine appréhension que j’ai regardé Enquête jeudi soir sur l’extrême droite, le racisme et le populisme.


Diantre, qu’allait-on sortir sur mon humble personne?


Que Jean-Marie Le Pen est mon père biologique? Que lorsqu’on lit mes chroniques à l’envers, on découvre des extraits de Mein Kampf?


À SOIR, ON FAIT PEUR AU MONDE


Or, à ma grande surprise, j’ai passé une agréable soirée. En fait, ça fait un bail que je n’avais autant ri.


Primo, la musique hyper dramatique. Digne d’un film d’horreur des années 1950, avec des sauterelles géantes et des Martiens à grosse tête.


«Attention, couchez les enfants, les voilà: RICHARD MARTINEAU et MATHIEU BOCK-CÔTÉ! AHHHHHHHHHH!!!!!!»


On n’utilise plus ce genre de musique dans des reportages depuis les années 1980. Un petit cours de rattrapage en réalisation, peut-être?


Dans son imitation d’Alain Gravel, le journaliste Luc Chartrand était génial. Même ton alarmiste, comme s’il annonçait le début de la troisième guerre mondiale. Une phrase aussi banale que «Le journaliste Christian Rioux est un observateur aguerri de la politique française» sonnait comme «La Corée du Nord vient d’envoyer deux ogives nucléaires sur Pékin»...


Et sa façon de dépeindre (démoniser, devrais-je dire) Marine Le Pen! Tout juste s’il n’a pas dit qu’elle mangeait des enfants au petit déjeuner.


«Marine Le Pen préconise la préférence nationale.»


Effectivement, la chef du Front National veut favoriser les Français. Mais pas les Français de souche qui se promènent avec un béret sur la tête et une flûte de pain sous le bras, comme le laisse sous-entendre Luc Chartrand – TOUS les citoyens français, quelles que soient leur origine ou leur religion!


Il n’y a rien de raciste là-dedans.


NATIONALISME = RACISME


Comme m’a dit mon confrère Dominic Maurais, ça ressemblait à un mauvais documentaire de Michael Moore.


Pas un reportage dans le sens journalistique du terme, comme on est en droit de s’attendre de la part de Radio-Canada, mais une charge à fond de train, un pamphlet, pour ne pas dire un outil de propagande destiné à enfoncer dans la tête des gens que le nationalisme est le visage «présentable» du racisme.


D’ailleurs, le reportage de Luc Chartrand se termine – quelle surprise – par un vibrant hommage au nouveau PM du pays, présenté comme l’anti-Trump par excellence.


«Le Canada est un pays de rêve pour beaucoup de réfugiés», de dire un jeune réfugié syrien, sur une photo du beau Justin en bras de chemise, fixant l’horizon avec confiance.


Bref, une belle job de bras, doublée d’une super fellation bien baveuse, financées à même nos taxes.


Après Pierre Elliott Trudeau et Gérard Pelletier, place à la nouvelle génération des colombes du fédéralisme: Justin Trudeau et Jean Pelletier, directeur de l’information à Radio-Canada.


RETOUR D’ASCENSEUR


Justin donne 675 millions de dollars de plus à Radio-Canada sur cinq ans?


Radio-Canada le remercie en dépeignant ses adversaires comme des racistes virulents qui rêvent de brûler des mosquées.


Les bons comptes font les bons amis...




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