La citation du jour :
“I don’t get the Kellogg’s cornflakes anymore, I’m not taking vacations. Why? I’m scared.”
Robert Sherman, propriétaire d'une petite entreprise de chauffage et de climatisation des environs d'Alexandria, en Virginie.
- European Officials Round on Lagarde
European officials rounded on Christine Lagarde on Sunday, accusing the managing director of the International Monetary Fund of making a “confused” and “misguided” attack on the health of Europe’s banks.
Ms Lagarde, the former French finance minister who replaced Dominique Strauss-Kahn as head of the IMF in July, used her address at an annual meeting of central bankers in Jackson Hole, Wyoming, to call for an “urgent” recapitalisation of Europe’s weakest lenders, saying that shoring up the banking system was key to cutting “chains of contagion” across the region.
But officials said Ms Lagarde’s comments missed the point of banks’ current difficulties. “The key issue is funding,” said one experienced central banker. “Banks in some countries have had trouble securing liquidity in recent weeks and that pressure is going to mount. To talk about capital is a confused message. Everybody – politicians, regulators, other officials – is quite concerned.”
Officials, nervous that Ms Lagarde’s statement would further spook bank investors, said they planned to urge the former French finance minister to clarify her statement.
European politicians and regulators are still struggling to come up with a mechanism that will calm investors’ skittishness about banks’ exposure to sovereign debt across the southern eurozone. A high-profile pan-European “stress test” of bank balance sheets has failed to allay investors’ concerns about their ability to withstand a default by a European government, or a severe deterioration in their credit portfolios across the region.
“We have to break the link between the sovereigns and the banks, particularly in Spain and Italy,” said one regulator.
Ms Lagarde’s allusion this weekend to the potential use of the European Financial Stability Fund, a €440bn bail-out fund, as a means to recapitalise banks by force, would be far better directed towards a liquidity solution, some officials said. No headway has been made towards the idea of EFSF-guaranteed bank bond issuance, they admitted, though that would be the “most sensible solution”, according to one.
Jean-Claude Trichet, the president of the European Central Bank, separately dismissed any idea that Europe could face a liquidity shortage in his own Jackson Hole address, saying efforts to combat the financial crisis would prevent such an outcome.
“The idea that we could have a liquidity problem in Europe” is “plain wrong,” Mr Trichet said.
The results of last month’s stress tests revealed that nine of the 91 banks tested “failed”, with a core tier one capital ratio – a key measure of financial strength – of less than 5 per cent. National regulators are due to report back in October on headway made in forcing through recapitalisations at banks that failed, or came close to failing, the tests.
- Banques : le rappel à l'ordre de Christine Lagarde
Crédits photo : TIMOTHY A. CLARY/AFP - La directrice générale du FMI a indiqué ce week-end que les banques européennes «ont besoin d'une recapitalisation urgente». En Bourse, les valeurs bancaires affichent malgré tout de bonnes performances.
Les déclarations de Christine Lagarde lors de la conférence de Jackson Holeaux États-Unis ont semé le trouble. Inquiète de la dégradation de l'économie mondiale, la directrice générale du Fonds monétaire international a indiqué devant les banquiers centraux que les banques européennes «ont besoin d'une recapitalisation urgente». L'ex-ministre de l'Economie a ajouté : «C'est la clef pour couper la chaîne de contagion».
Ainsi, pour le FMI, «la solution la plus efficiente serait une recapitalisation substantielle obligatoire des banques européennes avec des fonds privés dans un premier temps mais aussi des fonds publics si nécessaire». Christine Lagarde a appelé de ses vœux la recherche par les politiques d'une vision commune pour l'avenir du continent.
Mais la directrice générale du FMI n'a donné aucune indication précise sur la manière d'y parvenir. Ainsi, Sébastien Barthelemi, analyste crédit pour Louis Capital Markets estime que les déclarations de Christine Lagarde sont «un rappel à l'ordre du FMI mais ne fournissent pas de solutions concrètes». Le spécialiste se demande en outre quels fonds privés seraient enclins à apporter de l'argent aux banques, «qui a envie d'apporter de l'argent aux banques sauf les Etats ?» Le soutien des fonds privés, voulu par l'ancienne locataire de Bercy semble donc à exclure.
Les régulateurs veulent des détails
Ainsi, craignant que ces propos pénalisent un secteur bancaire déjà très affecté par le coup de tabac boursier de cet été, certains régulateurs envisageraient de demander à la patronne du FMI de clarifier ses propos, rapporte le Financial Times. De fait, alors que l'Europe se mobilise pour tenter de rassurer les investisseurs sur la santé des grands établissements du vieux continent, les déclarations de Christine Lagarde pourraient réduire à néant leurs efforts. Les stress tests avaient notamment pour objectif de rassurer la communauté financière. La Fédération bancaire française (fbf) avait d'ailleurs souligné que les banques françaises «ont réussi les stress tests européens en juillet dernier et l'ACP, le superviseur national, exerce des contrôles réguliers pour s'assurer du bon fonctionnement des établissements bancaires».
A ce titre, la FBF réaffirme ce matin que le système français a toute sa confiance. La fédération redit, à l'instar de ce qu'elle écrivait le 19 août dernier, que «les niveaux de fonds propres sont bien supérieurs aux exigences réglementaires et les programmes de refinancement à moyen et long terme sont réalisés dans des conditions tout à fait satisfaisantes».
Et les banques elles-mêmes ont répété qu'elles n'ont pas besoin de lever de l'argent frais. Début août, à l'occasion de la publication de ses résultats, Société Générale a répété qu'elle a renforcé sa solidité financière, de même pour BNP Paribas. Le 25 août dernier, Crédit Agricole s'est également voulue rassurante. La banque, dont les comptes du deuxième trimestre ont subi une lourde charge liée à la Grèce, a indiqué qu'elle disposait à fin juillet de plus de 120 milliards d'euros de réserves de liquidité immédiatement disponibles. Jean-Paul Chifflet, directeur général de la banque, avait d'ailleurs déclaré au Figaro : «Nous n'avons pas de difficultés à nous financer».
En Bourse, les valeurs bancaires du Cac40 se tiennent bien. Crédit agricole avance de 1,1%, BNP Paribas de 1,3%, Natixis de et Société Générale de 1,7% contre une hausse de 1,3% pour le Cac 40.
- Parisot dénonce un complot américain contre l'Europe
INTERVIEW - La présidente du Medef estime par ailleurs que l'Etat doit accélerer la baisse de ses dépenses pour résorber ses dettes.
LE FIGARO. - L'activité économique semble connaître un coup de frein brutal. Comment l'expliquez-vous?
Laurence PARISOT. - Le ralentissement est dû à la rencontre de deux séries de causes: aux États-Unis, une situation économique et politique qui se dégradait; en Europe, des États qui franchissaient la ligne rouge en terme d'endettement. Une fois ces difficultés surmontées, nous retrouverons une croissance vive et créatrice d'emplois mais il ne faut pas se tromper dans l'analyse de ce que nous avons vécu cet été. La situation s'est tendue quand la Chine a commencé à faire la leçon aux États-Unis sur leur dette. Les Américains ont sans doute voulu alors repasser le mistigri à l'Europe. On a assisté à une sorte de guerre psychologique et à une tentative de déstabilisation de la zone euro. Les marchés ont surréagi, étant par nature très sensibles aux rumeurs, même organisées. La morale de l'histoire, c'est que nous ne devons pas être naïfs et tomber dans le panneau de l'autodisqualification: si l'Europe a été attaquée, ce n'est pas parce qu'elle est faible mais parce qu'elle est forte, et si elle est enviée, c'est parce qu'elle est enviable.
Qui serait à l'origine de ce complot?
Je parlerais plutôt d'une «orchestration» outre-Atlantique des difficultés de l'Europe. Voyez les rumeurs sur les banques françaises, qui se sont diffusées immédiatement alors qu'elles étaient absolument infondées. Nos banques sont parmi les plus solides au monde. Des unes de médias américains annonçaient pourtant la mort de telle ou telle et même la fin de la zone euro. Nous sommes passés d'attaques sur l'Espagne à des attaques sur l'Italie, puis sur la France, jusqu'à des rumeurs de dégradation de l'Allemagne la semaine dernière! Quand des publications américaines très lues par les investisseurs et les analystes financiers titrent sur de fausses annonces dramatiques, des questions se posent.
L'accumulation des dettes des États est pourtant une réalité…
Certes. Les dettes ne sont plus tenables. Elles doivent être résorbées au plus vite. Comme le montrent les mesures prises la semaine dernière, le gouvernement n'a pas tardé à entendre l'avertissement.
Vous êtes donc favorable à la règle d'or de retour à l'équilibre budgétaire?
Le principe d'une règle d'or consoliderait la réputation de notre pays et faciliterait le travail de n'importe quel gouvernement. De nombreux pays s'y engagent, il serait étrange que nous Français n'en soyons pas capables.
Dix milliards de prélèvements supplémentaires pour un milliard d'économies de dépenses, est-ce la meilleure façon de lutter contre les déficits?
Il fallait ajuster rapidement la situation, le gouvernement l'a fait. Mais vous avez raison, cela ne suffira pas, et l'État doit aussi accélérer la baisse de ses dépenses. L'idéal serait un ratio de 1 à 2: deux fois plus d'économies sur les dépenses que de hausse sur les recettes sociales et fiscales. Des mesures comme la réforme des retraites et le non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux vont dans ce sens. Aller plus loin suppose d'autres réformes structurelles: se concentrer sur les collectivités locales et y décliner la RGPP; travailler aussi sur la santé, notamment l'hôpital public (pourquoi facture-t-il plus à l'assurance-maladie que le secteur privé pour les mêmes prestations?); enfin, développer partout les partenariats public-privé et les délégations de service public. Ces voies ont l'immense avantage de ne pas toucher à notre modèle social.
François Fillon a-t-il eu la «PME attitude» que vous ne cessez de prôner dans son plan antidéficit?
Il s'est en effet montré attentif aux petites entreprises mais on doit faire encore plus. Parmi les TPE-PME-ETI d'aujourd'hui se trouvent des entreprises du CAC 40 de 2030: elles doivent bénéficier du meilleur environnement possible pour pouvoir grandir. C'est pourquoi nous appelons à un vaste programme pour délégiférer et déréglementer le système juridique qui enserre jusqu'au cou les petites et moyennes entreprises. Il faut aussi alléger leur fiscalité. Il est choquant que l'impôt sur les sociétés (IS) acquitté effectivement par les TPE-PME soit (par rapport à l'excédent d'exploitation) de l'ordre de 39% contre 19% pour les grandes entreprises. Entre autres raisons, ces dernières déduisent de leur résultat les intérêts d'emprunts, tandis que les TPE-PME le font peu du fait de leur moindre capacité à emprunter. C'est la double peine! Il existe aussi un taux réduit d'impôt sur les sociétés (15%) pour les entreprises dont le chiffre d'affaires ne dépasse pas 7,6 millions d'euros. Le Medef demande que ce plafond soit relevé à 10 millions.
Seize grands patrons se sont dits prêts la semaine dernière à être taxés plus. Approuvez-vous la taxe exceptionnelle sur les hauts revenus qui va être instituée?
On voit des revenus très élevés chez les sportifs, les acteurs, les professions libérales: ce n'est pas un sujet spécifique à quelques chefs d'entreprise. Je comprends le principe d'une taxe particulière à un moment exceptionnel, mais l'arbre ne doit pas cacher la forêt et faire oublier la nécessaire modération des rémunérations des dirigeants. Par ailleurs, ne confondons pas tout. Il y aurait de la démagogie à comparer l'incomparable et à mettre dans le même sac des revenus annuels de 250 000 euros et de 2,5 millions d'euros. Veillons à ce qu'à l'avenir une évolution du seuil n'affecte pas les classes moyennes, y compris les classes moyennes supérieures, qui sont le moteur de l'économie.
L'intégration des heures supplémentaires dans le calcul des allégements de charges sur les bas salaires ne risque-t-elle pas de renchérir le coût du travail et de détruire des emplois peu qualifiés?
Il y a bien sûr dans ce plan des mesures qui nous plaisent moins que d'autres. Nous déplorons aussi le passage du forfait social de 6 à 8%: il pénalise l'intéressement et la participation que nous voulons encourager. Mais l'ensemble s'inscrit dans une claire logique de désendettement et cela, nous le saluons.
Êtes-vous inquiète de l'évolution du chômage dans les mois à venir?
Nous pouvons enrayer la récente dégradation. En comprenant que dans les TPE-PME réside le plus grand potentiel d'emplois et en le favorisant. En travaillant sur la meilleure employabilité des demandeurs d'emploi, en intégrant les fortes mutations des métiers, en adaptant en temps réel les formations.
L'emploi se précarise avec la multiplication des temps partiels, des CDD… Comment y remédier?
Dans le cadre de l'accord sur l'assurance-chômage signé en début d'année, nous allons créer avec les organisations syndicales un groupe de travail sur les évolutions des modes d'indemnisation. Nous avons aussi prévu une délibération sociale sur le marché du travail. Je souhaite faire converger ces réflexions pour améliorer l'ensemble emploi-assurance-chômage-formation. Les procédures qui entourent le contrat de travail doivent encore progresser: telles quelles, elles sont bloquantes par leur longueur et leur juridisme excessif. La peur de l'embauche est le problème numéro un des entreprises. Il faudrait réaliser avec les ruptures collectives le travail que l'on a accompli avec les ruptures individuelles. On ne dit pas assez que la rupture conventionnelle a installé pour la première fois en France la «flexisécurité» et que tout le monde y gagne.
Quel est le menu de vos négociations avec les syndicats au second semestre?
La priorité dans les jours qui viennent est de mettre en œuvre les accords patronat-syndicats du premier semestre sur l'emploi des jeunes. Nous poursuivrons aussi les négociations sur la valeur ajoutée et la modernisation du paritarisme. Nous lancerons également des délibérations sociales sur le bien-être au travail et l'égalité professionnelle homme-femme, dans laquelle nous inclurons le congé paternité.
Quelle sera votre stratégie pour faire passer vos idées pendant la campagne présidentielle?
En 2007, nous avions publié un livre, Besoin d'air, qui a marqué la campagne. Nous préparons «Besoin d'air 2» qui sortira début janvier. «Besoin d'air 2» proposera des réformes structurelles mais surtout portera un grand projet européen. Il y a quelque temps encore, il arrivait que je rencontre des chefs d'entreprise qui reconnaissaient avoir voté non au traité de Maastricht; aujourd'hui, je vois ces mêmes chefs d'entreprise convaincus, enthousiastes et prêts à avancer résolument vers un fédéralisme européen économique et social. La France restera la France si, et seulement si, l'Europe est solidaire, unie et puissante.
- Bientôt un krach boursier plus grave qu'en 2008
Les soubresauts de l’été n’étaient qu’un avant-goût du désastre à venir et il faut désormais s’attendre à un krach boursier plus grave encore que celui de 2008
- [Déclin de l'Occident - Avec la crise, les pays émergents
rattraperont-ils les pays développés ?->http://www.atlantico.fr/decryptage/crise-pib-revenu-moyen-economique-chine-inde-bresil-declin-occident-170754.html]
Les pays émergents (Chine, Inde, Brésil,...) ont mieux résisté à la crise que les pays développés. L’évolution du PIB par habitant en est la preuve. Mais alors, pendant combien de temps encore devrons-nous les considérer comme "émergents" ?
La crise a représenté un retour en arrière de six à sept ans pour les pays développés.
- [Croissance économique :
une obsession absurde->http://www.atlantico.fr/decryptage/croissance-crise-economique-politique-obsession-169832.html]
L'idée semble faire consensus : la croissance nous sortira de la crise. Reste deux questions majeures : qu'entend-on précisément par "croissance" ? Ne faisons-nous pas fausse route ?
Lorsque les marchés financiers auront achevé de dévaster nos sociétés et nos esprits, ce sera un jeu de reprendre une à une les obsessions quasi-religieuses qui nous trottaient dans la tête, du temps de leur omnipotence. Celles qui nous hypnotisaient et nous faisaient admettre que les cours de la Bourse étaient la quintessence même du cours de notre vie.
Par exemple, la prévision de croissance. Depuis des années, plus aucune décision politique ne se prend sans consulter les augures économiques sur la croissance à venir. Et ces pythies se livrent entre elles, dans leurs temples modernes appelés INSEE, Rexecode, OCDE, FMI, à des formules et des incantations mystérieuses pour finalement rendre un verdict implacable, qui autorise ou non nos gouvernements à mettre en oeuvre les politiques pour lesquelles ils sont élus.
La France vient encore de donner le spectacle grandiose de cette consultation antique des augures, en bordant à la hâte un plan de rigueur pour tenir compte de l’abaissement de la prévision de croissance à 1,75%. De quel vol d’oiseau ? De quelle entraille de pigeon ? de quel marc de café? Les économistes autorisés par le pouvoir à lire l’avenir collectif ont-ils tiré cet enseignement qui pousse un gouvernement démocratiquement élu à prendre des mesures à 12 milliards d’euros ?
Je mets ici au défi n’importe quel député qui devra adopter la loi de finances 2012 : qu’il m’explique précisément quelle méthode est suivie pour prévoir la croissance et je vote pour lui jusqu’à la fin de mes jours. En vérité, nous avons collectivement depuis des années renoncer à maîtriser notre destin et, à la manière des anciens Romains, nous nous remettons à des dieux anthropomorphes et à leurs augures plus ou moins malveillants le soin de choisir pour nous les grandes décisions collectives.
La croissance : dogme religieux radicalement impensé...
Dans la prise de conscience que nous devons mener vis-à-vis de nos croyances religieuses modernes, la compréhension de la croissance doit jouer un rôle essentiel. Car, depuis 30 ans, nous vivons sur un dogme religieux radicalement impensé : le bonheur de l’après-guerre, le sel des Trente Glorieuses, s’explique tout entier par la forte croissance de nos économies. C’est donc en retrouvant la croissance que nous résoudrons tous les problèmes de la société française. La croissance est en soi le projet de société qui dicte les discours de droite comme de gauche.Et qu’est-elle au juste cette croissance?
Dans son espèce d’ambiguïté paroxystique vis-à-vis de l’argent et des marchés, Nicolas Sarkozy a eu le mérite de poser politiquement la question à Joseph Stiglitz et d’autres. Il est probablement l’un des seuls chefs d’État à avoir aussi clairement laissé transparaître ses doutes sur le foi officielle et sur l’existence des dieux du Panthéon. Et depuis le fameux rapport Stiglitz sur la croissance, c’est-à-dire depuis 2009, la France ne peut plus dire tout haut qu’elle ignore ce que les économistes savent tout bas depuis longtemps.
D’abord que la croissance n’a jamais fait le bonheur. Comme l’avait dit Christine Lagarde : « on sait depuis les années 1970 que la hausse du PIB n’entraîne pas mécaniquement une hausse du bien-être ressenti par les individus ».
Ensuite, que la croissance, c’est un simple agrégat économique qui mesure l’évolution de la valeur ajoutée. Autrement dit, la somme des chiffres d’affaires des entreprises. Pour le meilleur comme pour le pire. Une école se construit ? Le PIB augmente. L’école est gratuite ? Le PIB stagne. L’école est payante ? Elle dégage du chiffre d’affaires, et le PIB augmente. On construit une maison ? Le PIB augmente. On la garde de père en fils ? Le PIB stagne. Un tremblement de terre la détruit et il faut la reconstruire ? Le PIB augmente.
Ce n’est que cela la croissance. La somme des échanges économiques, pour le meilleur lorsque cela apporte du bien-être, pour le pire lorsque ces échanges correspondent à des événements négatifs.
... responsable en partie de l'endettement français
Pour relancer cette fameuse et mystérieuse croissance, nous nous endettons constamment depuis 30 ans. Jusqu’à l’excès. Jusqu’à la déraison. C’est le propre des dogmes religieux que de pousser les croyants à agir en toute bonne foi, mais en dépit du bon sens. En réalité, n’importe quel gouvernement, de droite comme de gauche, se serait damné, et même s’est damné, pour gagner ne serait qu’un demi-point de croissance, comme une concession qu’on arrachait aux dieux à force de libations et d’offrandes. Résultat ? La somme des dettes contractées pour ces offrandes non seulement est infiniment supérieure aux résultats obtenus, mais même est si coûteuse que nous sommes au bord de la faillite.
Les vieux sceptiques, comme moi, se régaleront à la lecture de la tribune de Christine Lagarde dans le Financial Times du 16 août : « Le moment est venu de raviver cet esprit, non seulement pour conjurer tout risque de rechute, mais aussi pour mettre l’économie mondiale sur la voie d’une croissance robuste, soutenue et équilibrée.». Les anciens disaient: errare humanum est, perseverare diabolicum ("l'erreur est humaine, persévérer relève du diable").
- Europe's Problem Is Decidedly Not the Euro
By John Tamny - "The sole use of money is to circulate consumable goods" - Adam Smith, The Wealth of Nations, p. 370
With the health of Europe's economy increasingly in question, a great deal of ink is being spilled as to its causes. Most unfortunate and wrongheaded is the growing view that the creation of a common currency - the euro - is behind the continent's troubles.
The above thinking speaks to a most basic, and fundamental misunderstanding about the role of money in any economy. Simply put, money is a measuring rod meant to attach value to the goods we exchange. Absent money we could still barter, but the existence of currencies means that the baker can exchange the monetary product of his labor with the winemaker who may not want bread in exchange for his wine; the money used to facilitate the exchange ideally stable in value so that the trade renders both sides as equal as possible.
That's the purpose of the euro. Not a commodity, it is merely a concept of value meant to increase trade among European producers. The problem, of course, is that many in the commentariat don't properly understand what the purpose of money is, and this has led them to make misguided statements that reveal in living color their misunderstanding.
- Economic leaders fear policy paralysis
By Ann Saphir and Mark Felsenthal
JACKSON HOLE, Wyoming | Sun Aug 28, 2011 7:41pm EDT
(Reuters) - The heads of the U.S. Federal Reserve, IMF and OECD stepped up pressure on political leaders on both sides of the Atlantic to shake off their inertia and tackle urgent economic problems.
If politicians ignore their pleas -- including a blunt call from International Monetary Fund chief Christine Lagarde to "act now" -- the slowdown in world growth and debt turmoil in Europe could morph into a deeper crisis, top monetary officials and economists warned at an annual retreat here.
"I hope they listen," said Bank of Israel Governor Stanley Fischer.
Alarm over political deadlock was as obvious a backdrop to the annual meeting of policymakers in the wilds of Wyoming as the thunderstorms that rolled over the nearby Grand Teton peaks and dumped rain on the Jackson Lake Lodge.
"The governance right now is not going through a very brilliant moment, I have to say, neither in Europe nor in the United States," Angel Gurria, who heads the multi-nation Organization for Economic Co-operation and Development, told Reuters.
"The signals that are coming out of the short-term discussions is, 'We can't even agree on about the time of the day, even if there's a big clock telling us what the time of the day is.'"
In the United States, the political impasse has thwarted moves to tame massive budget deficits which brought the nation to the edge of a debt default and cost the United States its coveted AAA credit rating from Standard & Poor's.
In Europe, leaders are fighting over who should pay for the sovereign debt crisis in the euro zone, which has a unified regime for monetary policy but whose member nations run their own budget policies.
PHONE CALLS, SPEECHES
Lagarde, whose appearance on Saturday was a late addition and reflected her sense of urgency, delivered a hard-hitting pitch against braking spending too fast as nations struggle to rein in long-term budget deficits.
She was far from alone.
The Fed has slashed U.S. interest rates to near zero and bought $2.3 trillion in long-term securities in an effort to kick-start the recovery. With monetary policy stretched to its limits, fiscal policy is now key, Fed Chairman Ben Bernanke suggested.
"Although the issue of fiscal sustainability must urgently be addressed, fiscal policymakers should not as a consequence disregard the fragility of the current economic recovery," he said on Friday.
"Fortunately the two goals of achieving fiscal sustainability -- which is the result of responsible policies set in place for the longer term -- and avoiding the creation of fiscal headwinds for the current recovery are not incompatible."
Bernanke said battling long-term joblessness in the United States must be a top priority, and he called on the U.S. government to put a floor under the sagging housing market, remarks that Lagarde echoed forcefully on Saturday.
Bernanke's speech was "the shot across the bow of the government saying, 'don't keep layering expectations on the Federal Reserve, guys, you have a job to do,'" Columbia Business School Dean Glenn Hubbard said in an interview with Reuters Insider.
"The Fed is simply saying, 'We are monitoring the situation very carefully but would encourage the government, both parties, to get their act together and pass a long-term fiscal strengthening package and then perhaps short-term stimulus.
The calls from the world's economic policy elite may give some political cover to President Barack Obama, who faces a tough re-election fight next year with the U.S. unemployment rate stuck above 9 percent.
Obama is preparing for a speech after the September 5 Labor Day holiday in which he is expected to lay out proposals to boost hiring. He is reaching out to other world leaders too.
On Saturday, Obama spoke with German Chancellor Angela Merkel, and the White House said the two leaders vowed to act to shore up a global recovery that now looks at risk.
A day earlier Obama had called Lagarde to talk about fiscal policy. They agreed that the worldeconomy needs further steps to boost growth.
Obama's potential presidential challengers, including leading Republican candidate Mitt Romney, have repeatedly blamed Obama's policies for impeding growth.
The U.S. economy grew less than 1 percent in the first half of the year and has yet to return to its pre-recession size.
EUROPE'S BANKS FACE SCRUTINY
In Europe, the biggest threat is a spreading sovereign debt crisis, and richer euro zone nations, chief among them Germany, have shown a hesitancy in picking up the tab for nations on the debt-strapped periphery.
Stress tests last month exposed the degree to which European banks are exposed to Greek and other shaky government debt, and lenders are balking at extending credit.
Lagarde and European Central Bank President Jean-Claude Trichet both said strengthening bank balance sheets is crucial.
"Although there is clarity on required policies, the uncertainty created by the political stances in both Europe and the United States poses some serious risks," Cornell University Professor Eswar Prasad said.
"Getting the policy balance right is tricky in itself; this adds a layer of uncertainty that will make it that much harder," Prasad said.
- Consumer fears put economy on the brink
By Peter Whoriskey, Published: August 28
While the Dow Jones industrial average and the unemployment rate get more attention, the shoppers outside a Wal-Mart in Northern Virginia offered a taste of what some economists believe is the more immediate reason that the U.S. economy may be on the verge of another recession.
Americans are still spooked.
More than two years after the recession’s official end, people are driving their cars a year longer, holding back on jewelry and furniture, and swapping brand names for cheaper store brands at the supermarket.
More ominously, the once sturdy optimism of Americans appears to have crumbled, according to one key measure. Breaking from precedent, Americans no longer believe they will make more money next year than this year, according to the University of Michigan’s Surveys of Consumers. These expectations used to rebound after recessions; this time they didn’t.
This crisis of confidence, a departure from long-standing expectations of rising American prosperity, is spurring millions of small consumer decisions that collectively determine whether businesses should expand, and in turn whether the recovery will continue to falter.
“I don’t get the Kellogg’s cornflakes anymore,” Robert Sherman, owner of a heating and air-conditioning company, said last week outside a Wal-Mart near Alexandria. “I’m not taking vacations. Why? I’m scared.”
- Facing the Crisis / Time to Get Angry, Europe
An Essay by Ulrich Beck - Young people in Spain at an August protest: One in five Europeans under the age of 25 are jobless.
The European common currency is in trouble, several EU countries are facing mountains of debt and solidarity within the bloc is declining. It is European youth, in particular, who have drawn the short stick. Closer cooperation is the only way forward.
Info
Germany's European policy is about to undergo a transformation as significant asOstpolitik --the country's improvement of relations with the Soviet bloc -- was in the early 1970s. While that policy was characterized by the slogan "change through rapprochement," Berlin's new approach might be dubbed "more justice through more Europe."
In both cases, it is a question of overcoming a divide, between the East and the West in the 1970s and between north and south today . Politicians tirelessly insist that Europe is a community of fate. It has been that way since the establishment of the European Union. The EU is an idea that grew out of the physical and moral devastation following World War II. Ostpolitik was an idea devoted to defusing the Cold War and perforating the Iron Curtain.
Unlike earlier nations and empires that celebrated their origins in myths and heroic victories, the EU is a transnational governmental institution that emerged from the agony of defeat and consternation over the Holocaust. But now that war and peace is no longer the overriding issue, what does the European community of fate signify as a new generational experience? It is the existential threat posed by the financial and euro crisis that is making Europeans realize that they do not live in Germany or France, but in Europe. For the first time, Europe's young people are experiencing their own "European fate." Better educated than ever and possessing high expectations, they are confronting a decline in the labor markets triggered by the threat of national bankruptcies and the economic crisis. Today one in five Europeans under 25 is unemployed.
A New Age of Risky Confusion
In those places where they have set up their tent cities and raised their voices, they are demanding social justice. In Spain and Portugal, as well as in Tunisia, Egypt and Israel ( unlike Great Britain ), they are voicing their demands in a way as nonviolent as it is powerful. Europe and its youth are united in their rage over politicians who are willing to spend unimaginable sums of money to rescue banks, even as they gamble away the futures of their countries' youth. If the hopes of Europe's young people fall victim to the euro crisis, what can the future hold for a Europe whose population is getting older and older?
News programs offer new visual material for the dawning of a new age of risky confusion -- the "world risk society" -- on an almost daily basis. The headlines have been interchangeable for some time: Insecurity Over the Future of the Global Economy, EU Bailout Fund in Jeopardy, Merkel Attends Crisis Meeting with Sarkozy, Rating Agency Announces Downgrade of US Debt. Does the global financial crisis signal the deterioration of the old center? Ironically, it is authoritarian China that is playing the moral apostle on the financial front, with its sharp criticism of both democratic America and the EU.
There is one thing the financial crisis has undoubtedly achieved: Everyone (experts and politicians included) has been catapulted into a world that no one understands anymore. As far as the political reactions are concerned, there are two extreme scenarios that can be juxtaposed. The first is a Hegelian scenario, in which, given the threats that global risk capitalism engenders, the "ruse of reason" is afforded an historic opportunity. This is the cosmopolitan imperative: cooperate or fail, succeed together or fail individually.
At the same time, the inability to control financial risks (along with climate change and migration movements) presents a Carl Schmitt scenario, a strategic power game, which opens the door to ethnic and nationalist policy.
Taking Europe for Granted
The community of fate is inescapable in both models, because, no matter what we do, global risk capitalism creates new existential divisions and bonds across national, ethnic, religious and political boundaries. How can Europe even prevail in this environment? Paradoxically, the success of the EU is also one of its biggest obstacles. People have come to take many of its achievements for granted, so much so that that perhaps they would only notice them if they ceased to exist. One only need imagine an EU in which passport controls are reintroduced at borders, there are no longer reliable food safety regulations everywhere, freedom of speech and of the press no longer exist under today's standards (which Hungary is already violating, thereby exposing itself to strict scrutiny), and Europeans traveling to Budapest, Copenhagen or Prague, or even Paris, Madrid and Rome, are forced to exchange money and keep track of exchange rates. The notion of Europe as our home has become second nature to us. Perhaps this explains why we are prepared to jeopardize its existence so carelessly.
We must recognize and acknowledge the reality that Germany has become a part of the European community of fate -- in exactly the way former German Chancellor Willy Brandt described during the first session of parliament following German reunification: "Let us hope that being German and being European are now one and the same, today and forever."
Does the Hegelian idea that reason ultimately prevails throughout history, despite many diversions, still apply? Or is Carl Schmitt's belief that hostility among nations must invariably prevail more fitting to conditions in the world today?
Unlike the community of fate between two rivals that exists between the United States and China, Europe's community of fate is based on shared laws, a shared currency and shared borders, but also on a "never again!" principle. Instead of invoking a noble past, the EU attempts to ensure that the past will never repeat itself. Instead of becoming a super-state or a mechanism that represents enlightened national interests in the best of cases, the EU has taken on a third form. Its most important role is to orchestrate. It facilitates the networking of commitments and entities that include sovereign states, as well as transnational organizations, municipal and regional governments and the organizations of civil society.
An Accumulation of Impositions
Within this framework, the bailout funds for southern European countries have engendered a logic of conflict between donor and debtor nations. The donor nations must implement domestic austerity programs and, for this reason, are exerting political pressure on the debtor nations at a level exceeding the pain threshold. In contrast, the debtor nations see themselves subject to an EU dictate that violates their national autonomy and dignity. Both stir up hatred of Europe, because everyone sees Europe as an accumulation of impositions.
And then there is the perceived external threat. Critics of Islam, which claim that Muslims are abusing the West's values of freedom, managed to connect xenophobia with enlightenment. Suddenly it was possible to be opposed to the encroachment of certain immigrants, all in the name of enlightenment. As a result, three destructive processes are overlapping and being reinforced in Europe: xenophobia, Islamophobia and anti-European sentiments.
Many envision the end of politics when they think about politics. How can anyone be so blind? In big and small ways, and at the national, European and especially the global level, Hegel, the believer in reason, and Schmitt, who sees enemies everywhere, are at odds.
When it comes to the eternal crisis called Europe, this conflict over the model of the future raises the following questions: To what extent does the revolution among outraged youth actually transcend national borders and promote solidarity? To what extent does the feeling of being left behind lead to a European generational experience and new European policy initiatives? How are workers, the unions and the center of European society behaving? Which of the major parties, in Germany, for example, has the courage to explain to citizens what Europe as a homeland is worth to them?
Merkel adheres to the Hegelian idea by preferring the detours of reason. To use the metaphor of dance: two steps backward, one step to the side, then a magical, lightning-quick about-face, softened by a tiny step forward -- in much the same way as the coalition government in Berlin is hopping, stumbling and tumbling its way forward, dancing to music that neither the Germans nor the other Europeans can hear or comprehend. While former Chancellor Helmut Kohl warned against a German Europe and sought a European Germany, Merkel advocates a German euro-nationalism, putting her faith in the ability of Berlin's regulatory and economic policy to heal Europe's wounds.
Time for More Hegel
But in light of the financial crisis, European policy today should play the same role as the Ostpolitik of the 1970s did in divided Germany: a unification policy without borders. Why was the enormously expensive reunification with East Germany self-evident, and why, on the other hand, is the economic integration of debtor nations like Greece and Portugal frowned upon? It isn't just a question of paying the piper. In fact, the real challenge is to rethink and reshape Europe's future and its position in the world.
The introduction of euro bonds would not be a betrayal of German interests. The road to a union characterized by solidarity, much like the recognition of the Oder-Neisse border between a unified Germany and Poland, is indeed in Germany's well-considered interest. It is an expression of European and German realpolitik. Why shouldn't Europe introduce a financial transaction tax, which would establish a financial scope for a social and environmental Europe, which in turn would promise workers security through Europe, and in doing so address the greatest concerns of young Europeans?
The concept of more justice through more Europe contains an appeal in terms of a transnational community of solidarity. "Be outraged, Europeans." Just as many demonized Brandt's talk of rapprochement with the communist bloc as treason, today's call for "more Europe!" is a blow in the face of national self-awareness.
Merkel's back-and-forth and forward-and-backward approach could also create an opportunity for a future project involving the Social Democrats and the Green Party. As soon as the SPD and the Greens have explained that a social Europe is more than an introverted tightwad, but rather -- using Hegel's argument -- an historic necessity, even the SPD will regain stature and win elections. This, of course, is predicated upon its having the courage to declare Europe to be its main project, just as Ostpolitik was more than 40 years ago.
- Dallas Fed Latest Economic Contraction Confirmation; Survey Respondents' Gloom Soars
The second economic disappointment of the day comes from the Dallas Fed, which dropped from -2.0 to -11.4 on expectations of -9.0- this was the 4th consecutive negative print month. The report was, in a word, horrible, with just 2 of the 15 constituent indices posting an increase, and the bulk solidly in the red, led by Unfilled and New Orders which dropped 16.8 and 11.2, respectively: not good for economic growth. On the employment side there was nothing good either, with both employment and hours worked declining by -6.7 and -10.1, respectively. The only components rising were materials Inventories (must.restock.always), and CapEx, up 10.7. The most critical Production index declined by 9.7, just barely positive at 1.1, and the second lowest in 2011, with a worse number before that printing all the way back in 2009. Yet the most descriptive are the responses from the survey respondents themselves: two words "peak gloom." And why not: the ISM will print in the mid 40s and the NFP could well be negative. Which of course will send stocks soaring even higher on QE3 being priced in for the 666th time.
Crise financière mondiale
Revue de presse - 29 août 2011
Chronique de Richard Le Hir
Richard Le Hir673 articles
Avocat et conseiller en gestion, ministre délégué à la Restructuration dans le cabinet Parizeau (1994-95)
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1 commentaire
Jean-Pierre Bélisle Répondre
29 août 2011Liste des réunions et événements importants prévus pour la semaine.
EURASIE
• Aug. 29: A two-day conference and round table discussion dedicated to the 20th anniversary of the restoration of Azerbaijan’s independence will conclude in Batumi, Georgia.
• Aug. 29: Estonia will hold presidential elections.
• Sept. 1: U.N. Secretary-General Ban Ki Moon and representatives of the member nations of the Libya Contact Group and several Arab nations will attend an international “Friends of Libya” conference in Paris to discuss the reconstruction and transition of Libya.
• Sept. 1: Macedonian Foreign Affairs Minister Nikola Poposki is scheduled to pay a state visit to Bulgaria as part of Macedonia’s efforts to boost ties with fellow Slavic countries.
• Sept. 1: Russia will increase export duties on crude oil.
• Sept. 2: European Union-mediated talks between Serbia and Kosovo will resume.
• Sept. 2-3: Tajik President Emomali Rakhmon, Afghan President Hamid Karzai, Pakistani President Asif Ali Zardari, Russian President Dmitri Medvedev and foreign ministers of the Commonwealth of Independent States will meet in Dushanbe, Tajikistan, to discuss issues of interstate cooperation, followed by a CIS summit. Azerbaijani President Ilham Aliyev will not be participating.
MOYEN ORIENT/ASIE DU SUD
• Aug. 29: Pakistan’s political parties must return account statements of income, expenses and sources for 2010-2011 to the Election Commission of Pakistan by this date or they will not be given electoral symbols.
• Aug. 29: Pakistani Interior Minister Rehman Malik will launch an arms recovery campaign that will require firearms to be sanctioned by the National Database and Registration Authority.
• Aug. 29-31: The announced deadline for the completion of the Iran’s Bushehr nuclear power plant after security and operations testing will pass.
• Aug. 29- 31: Sudanese Foreign Minister Ali Karti will visit Cairo, Egypt, to discuss bilateral ties and resource management.
• Aug. 29-31: The Pakistani Muttahida Quami Movement stated that they would rejoin the government, finalizing their alliance with the Pakistan People’s Party, by these dates.
• Aug. 29-Sept. 3: Eid al-Fitr, a major holiday marking the end of Ramadan, the Islamic holy month, will take place.
• Aug. 30: The deadline set by Anne Hazare and other protesters on hunger strike in India for the government to begin discussions on an anti-corruption law which would include the installment of an anti-graft watchdog group will pass.
ASIE DE L'EST
• Aug. 29: Senior lawmakers of the Democratic Party of Japan will hold a presidential election to pick Japanese Prime Minister Naoto Kan’s successor.
• Aug.30-Sept. 1: Pakistani President Asif Ali Zardari will visit China to discuss bilateral relations and consolidate cooperation in the economic, trade and political fields.
• Aug. 30-Sept. 3: Philippine President Benigno Aquino III will pay a state visit to China to discuss trade, investment, media, culture, education and tourism exchanges.
• Aug. 31-Sept. 2: South Korea, China and Japan will hold their sixth joint study meeting on the feasibility of a free trade agreement in Changchun, northeastern China.
AMÉRIQUES
• Aug. 29: A delegation from the International Monetary Fund will arrive in Nicaragua for final deal negotiations.
• Aug. 29: Uruguayan President Jose Mujica and Argentine President Cristina Fernandez de Kirchner will meet in Salto, Uruguay, to inaugurate train services linking Concordia, Argentina, and Salto Grande, Uruguay.
• Aug. 29: Brazil’s President Dilma Rousseff will attend a political council with party chiefs.
• Aug. 30: Uruguay’s Aratiri mining union is planning a march to Montevideo to ask for job security.
• Aug. 31: Argentine Foreign Minister Hector Timerman will visit Ecuador to review the status of pending bilateral agreements.
• Sep. 2: The labor union at Chile’s Collahuasi copper mine, the world’s third-largest copper mine, threatened to stage a one-day stoppage if the mine’s operator does not rehire workers fired after a previous disruption.
AFRIQUE
• Aug. 30: The Nigerian fact-finding presidential committee is expected to submit their report on the crisis involving the Islamist militant sect, Boko Haram.
• Aug. 30: The leader of the Turkish opposition Republican People’s Party, Kemal Kilicdaroglu, will visit Somalia.
• Aug. 30-31: South African Deputy President Kgalema Motlanthe will visit Guinea-Bissau to discuss bilateral ties with the country’s prime minister, Carlos Gomes Jr.
• Sept. 1: This is the last day to exchange Sudanese pounds.
Source: http://www.stratfor.com/node/201182/analysis/20110826-geopolitical-calendar-week-aug-29