Lettre ouverte à Madame Pauline Marois, Première ministre du Québec

Réveillez-vous !

Madame Marois, s.v.p. réveillez-vous ! Fermez la porte au plus sacrant à un référendum lors de votre prochain mandat et clouez le bec à vos adversaires.

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Lettre ouverte à Madame Pauline Marois, Première ministre du Québec,

Réveillez-vous Madame la Première ministre.!

Madame Marois, s.v.p. réveillez-vous ! Fermez la porte au plus sacrant à un référendum lors de votre prochain mandat et clouez le bec à vos adversaires.

Mais, vous n’avez pas une éternité pour le faire. Seulement un jour ou deux. De grâce, n’attendez pas de le faire à quelques jours de votre prochain débat public, jeudi le 27 mars ; il sera sans doute trop tard. Coupez l’herbe sous le pied de vos adversaires, dès maintenant.

Voici ce que je vous suggère de dire clairement :

« Comme nos adversaires ont décidé de kidnapper cette élection pour en faire malhonnêtement une élection référendaire, j’ai consulté mes collègues et nous sommes unanimes sur ce que j’ai à dire :

Voici. Je prends acte que la population n’est pas favorable à ce que nous tenions un référendum sur l’avenir constitutionnel du Québec au cours du prochain mandat que nous sollicitons. Sur ce point, en bonne démocrate, je ne conteste pas la justesse des sondages.

Par conséquent, je prends aujourd’hui l’engagement ferme qu’il n’y aura pas de référendum de cette nature au cours d’un second mandat du gouvernement que je dirigerai.

Il est temps de passer aux choses plus immédiates et que nous décidions,
-* Primo, comment on va se débarrasser de la corruption que nous a léguée les presque dix années de gouvernement libéral de Jean Charest et comment nous allons appliquer les recommandations du rapport à venir de la Commission Charbonneau;

-* Secundo, d’adopter dès la reprise des travaux parlementaires la Charte de la laïcité et de la neutralité religieuse de l'État, afin de consacrer une fois pour toutes le principe de l'égalité entre les femmes et les hommes et afin d’encadrer les demandes d'accommodement.»

Faites cela Madame, et vous serez Première ministre le 8 avril prochain. Ne le faites point, et vous serez au mieux encore minoritaire, sinon carrément dans l’opposition.

Bonne chance. Tout le Québec attend votre réponse.

Rodrigue Tremblay,

Professeur émérite de l’Université de Montréal, ancien ministre et auteur du livre « Le Code pour une éthique globale », Liber, 2009,
[http://www.amazon.ca/Code-pour-une-éthique-globale/]


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23 commentaires

  • Peter Benoit Répondre

    23 mars 2014

    Un repli stratégique s'impose et il faut demander au PQ de renoncer au référendum.

    D'un un, il est mal préparé pour répondre aux questions précises sur l'indépendance nationale.
    De deux, il faut réfléchir sur, possiblement, une démarche alternative.
    Renoncer au référendum et se faire réélire comportent des responsabilités tel que mentionné dans certains commentaires. Il faut poser des gestes clairs pour nous affirmer et occuper toute la place qui nous revient; pas question de céder un pouce.
    Le PQ, une fois élu, aura une occasion historique de préparer sa démarche référendaire dans un contexte où une reprise économique aux USA va jouer en sa faveur et la multitude de scandales au PLQ qui vont être mis au jour.
    Dès sa réélection, il doit préparer un plan sur l'indépendance pour, entre autres, dégonfler les mythes de la péréquation et des transferts fédéraux en général et se positionner sur l'utilisation d'une monnaie.
    Ce plan devra être accompagné d'une stratégie industrielle à moyen et long terme crédible qui serait idéalement appuyé par une brochettes de gens d'affaires québécois, de spécialistes en économie et de vulgarisateurs.
    Merci Monsieur Tremblay.

  • Archives de Vigile Répondre

    23 mars 2014

    À mon avis, il est déjà trop tard. Si Pauline Marois fait ce que vous lui demandez, personne ne la croira. Et elle risque de devenir la risée des médias et de l'Opposition. De plus, des indépendantistes convaincus iront vers QS en plus grand nombre.
    Madame Marois n'a qu'à répéter que cette élections n'est pas plus référendaire que celle de 2012 et demander aux électeurs de ne pas se laisser duper par la tactique de Philippe Couillard qui se sert du référendum dans le seul but de leur faire peur.

  • Archives de Vigile Répondre

    23 mars 2014


    @ M. Robert Viger
    C’est le gouvernement péquiste de Mme Marois qui a fixé la barre à 200,000 nouveaux immigrants en quatre ans.
    Une fois réélu, son gouvernement aura la responsabilité de préparer l’avenir, et au besoin, de réparer ses erreurs, comme celle de laisser les étudiants ontariens venir voter au Québec après six mois de résidence, alors que leur résidence permanente est toujours en Ontario et qu’ils font leur rapport d’impôts en Ontario.
    Cette élection-ci, jusqu’à 5 000 à 6 000 étudiants étrangers pourraient venir annuler le vote des citoyens permanents du Québec. C’est ce que j’appelle se tirer dans le pied par inconscience ou par distraction.

  • Archives de Vigile Répondre

    23 mars 2014


    Monsieur Tremblay,
    Je crois que vous omettez de nous dire une chose: Et on fait quoi dans 4 ans? Une élection référendaire suite à l'arrivée de 200,000 nouveaux immigrants?

  • Archives de Vigile Répondre

    22 mars 2014

    Couillard et sa bande sont les maîtres de l’illusion et de la duperie. Le PQ s’est mis le doigt dans un engrenage, une machine emballée qui carbure à la stupidité humaine.
    Ça va prendre tout un revirement pour changer la donne. Les larbins préfèrent patauger dans la corruption, la dépendance et ce voiler la face.
    PKP devrait, ou aurait dû, montrer au Québécois la voie économique à suivre. Avoir un plan économique et l’exposer de tout son poids. Il n’est peut-être pas trop tard.
    De Camus j’ai eu cette pensée:

    Au Québec les fédéralistes sont reconnaissants envers le Canada de subir le supplice de Sisyphe. Pour eux, l’absurdité serait d’en être privé.

  • Archives de Vigile Répondre

    22 mars 2014

    Peut être le PQ va perde quelques votes, a QUÉBEC /SOLITAIRE/ mais il va en prendre, aux CAQISTE et ramener ceux de la charte .
    Si non c est la défaite ,les libéraux pour 4 ans et plus.

  • Archives de Vigile Répondre

    22 mars 2014

    M. Tremblay,
    Ce que vous proposez peut être tenté mais risquerait aussi d'être interprété comme une volte-face purement électoraliste, laissant toujours planer un doute sur la crédibilité de l'engagement de ne pas tenir de référendum. La presse ne manquerait pas d'exploiter ce doute. Cette correction du tir un peu improvisée pourrait se révéler comme une arme à deux tranchants.
    Ceci dit, tout comme vous et comme beaucoup de Québécois je ressens le malaise qui ressort de la facilité avec laquelle Pauline Marois a été mise sur la défensive sur le référendum, incapable de rebondir de façon innovante. Au sortir de ce débat, on a l'impression que peu de choses ont bougé chez les stratèges péquistes depuis 20 ans. La faiblesse de la position de Pauline Marois est d'autant plus décevante qu'elle a justement cet air de déjà vu.
    Selon moi, il ne s'agit pas de prendre un engagement absolu contre la tenue d'un référendum, d'ailleurs s'agit-il de tout référendum ? Tout tient selon moi à la mise en ordre des concepts et à la façon de les présenter. La politique politicienne, souvent faite d'expédients, ne prépare pas nécessairement à cet exercice exigeant. On voit le résultat.
    Point un. Il faut rappeler qu'un référendum est d'abord un exercice démocratique. C'est un outil encadré par une loi qui permet de consulter la population sur un sujet désigné. Or, l'acharnement anti-référendaire devrait déjà permettre de contre attaquer en demandant aux ennemis de la consultation populaire si ils ne sombrent pas doucement dans le déni de démocratie en s'acharnant à discréditer ce moyen, en lui-même irréprochable. Il y là des pendules qu'il faudrait remettre à l'heure.
    Point deux. Le référendum est un outil qui pourrait être utile d'utiliser pour débloquer la situation lorsque le manque d'indépendance sera ressenti plus massivement comme un frein au développement du Québec. C'est le sentiment d'être privé des moyens politiques qui assureraient la réalisation de notre potentiel qui fera de l'indépendance une conséquence inscrite dans notre dynamique nationale.
    Point trois. Le manque d'audace et d'imagination des gouvernements successifs du Parti québécois à occuper pleinement les champs de compétence déjà attribués à la province de Québec ne plaide pas en faveur de l'indépendance. Il y a un discours et des politiques nationales à mettre en place. Je ne ferai pas d'énumération, je suis sûr que ceux qui liront ces lignes pourvoiront avec leurs propres exemples. C'est un programme emballant d'occupation maximale de notre territoire politique que le gouvernement sortant du Parti québécois a négligé de proposer à l'électorat, se contentant de proposer à peu près la continuité. Les ambitions, les initiatives et les objectifs visés restent malheureusement trop en deçà de ce qui peut être disputé dans le cadre fédéral. Si le gouvernement du Parti québécois ne fait pas vraiment tout pour faire reculer les limites de sa souveraineté dans le cadre actuel, la souveraineté future qu'on nous propose restera pour beaucoup de pragmatiques un luxe superflu.
    Point quatre. Un référendum à froid, sorti de nulle part, serait un suicide politique. Il ne faut pas demander à l'outil référendaire de donner ce qu'il ne peut pas donner. Cet outil ne peut être utilisé correctement que lorsque le besoin de trancher devient pressant et largement ressenti. Par contre, dans des circonstances précises et appropriées, un référendum sur un autre sujet que la souveraineté permettrait de recadrer l'outil pour le bénéfice de tout le monde et désamorcerait du coup la dramatisation entretenue qui entoure ce concept.

  • Jean Lépine Répondre

    22 mars 2014

    Pleinement en accord avec monsieur Tremblay.
    Il est essentiel de préserver d'abord notre pays. De le protéger du capitalisme prédateur, du multiculturalisme, de la mondialisation qui craque de toutes parts.
    Le pays avant le référendum, avant l'indépendance...
    Il nous faut cette charte...frileuse, améliorer la protection de notre superbe langue, voir clair dans le développement de nos ressources...et affronter logiquement les défis économiques et écologiques.
    Sauvons notre état-nation, notre pays le Québec...l'indépendance viendra...

  • Archives de Vigile Répondre

    22 mars 2014

    @ ML
    Super commentaire! Il m'a fait plaisir de vous lire, la solution est là!
    André Gignac 22 mars 14

  • Jean-Pierre Bouchard Répondre

    22 mars 2014

    J'ajoute ma voix à celle de d'autres et de R.Tremblay.
    Aucun référendum ne se tiendra dans le prochain mandat. P.Marois doit le dire formellement et absolument. Maintenant ou jamais, il reste deux semaines pour éviter un gouvernement majoritaire libéral avec P.Couillard.
    Logique électorale d'un peuple domestiqué par des médias tous
    statu-cistes, pour l'ordre fédéral.
    Laisser le pouvoir à un gouvernement libéral qui nie le français, nie la nation québécoise , qui administre avec un club privé d'hommes d'affaires le Québec comme une province canadienne comme les autres. Intolérable!
    Un référendum n'est que la suite d'un programme pour la souveraineté. Le PQ Marois s'en est tenu à sa gouvernance souverainiste pour le meilleur et le pire.
    R.Tremblay a raison, pas de référendum dans le mandat à suivre.
    Il faut communiquer avec la Permanence nationale du Parti Québécois
    1200, avenue Papineau Montréal, pas écrire de courriel, il ne marche pas! Téléphoner plutôt à partir de la page accessible par l'hyper lien: Contact sur le site internet du PQ. Il y a aussi une adresse et un numéro de téléphone pour la ville de Québec.
    J'ai appelé au PQ et on a pris note de mon avis et d'après la réceptionniste, d'autres appels ont été faits dans le même sens.
    Les anciens gouvernements péquistes n'ont pas créés un site de nouvelles de l'actualité québécoise dans TéléQuébec. Par la radio et la télé québécoise, le point de vue souverainiste est presque banni.
    Faut pas se surprendre des conséquences.

  • Archives de Vigile Répondre

    22 mars 2014

    Le Québec est sûrement le seul endroit du monde libre où le référendum, en tant qu'outil démocratique, est perçu comme l'apocalypse. Voilà le résultat de treize années de silence de la part du PQ. Le mantra Pratte-Dubuc-Jean Lapierre du "Les Québécois ne veulent pas d'un référendum, ils sont tannés des vielles chicanes" s'est insinué dans l'imaginaire collectif. Car objectivement les Québécois n'ont jamais changés d'avis et ne veulent pas plus, pas moins de référendums qu'a n'importe qu'elle autre période. Depuis 33 ans les sondages démontrent que 40% veulent un référendum puisqu'ils y voteraient oui. Pire, depuis 1995 les sondeurs utilisent la question épouvantail "voulez-vous que le Québec se sépare du Canada" alors qu'avant, les sondeurs utilisaient les formules molles style souveraineté, partenariat, etc..
    Je crois sincèrement que ce mantra tout droit sorti de L'Idée Fédérale et repris par tous les médias confondus, a nui au mouvement puisqu'il n'a jamais rencontré d'opposition. Vigile.net est bien merveilleux mais on ne peut que constater que les députés péquistes et bloquistes sont les seuls "indépendantistes" à traverser le filtre médiatique. Ils devraient utilisé leurs budgets et leur notoriété à attaquer Ottawa et démolir brique par brique le nation building canadian. Or, pendant les treize dernières années, rien. Au point que les Curzi, Lapointe et Aussant n'en pouvaient plus. Si les députés du PQ avaient fait leur job, ils n'en seraient pas aujourd'hui à défendre cette position surréaliste tel l'oiseux qui doit promettre de ne plus utiliser ses ailes pour les cinq prochaines années.
    Cet argument des "vieilles chicanes" est perfide et Pratte ne peut l'ignorer, car il mise sur un des aspects les plus néfastes de l'époque où le clergé était chargé de calmer les esprits et d'éteindre toute volonté de révolte contre l'occupant. Cette page sombre de notre catholicisme à laissé chez certains des traces qui fait qu'encore de nos jours le québécois moyen non politisé n'aime pas la confrontation et l'affrontement idéologique. Il a tellement peur de déranger l'autre que par conséquent, il ne va pas vers ses propres besoins, et ce même s’il est sur le point d'en mourir.
    Ces marqueurs identitaires sont plus prononcés chez les plus vieux et à l'extérieur des centres urbains. Il n'y a pourtant pas une journée où l'actualité n'est pas propice à démontrer l'asservissement du Québec. Même les personnes agées, eux qui étaient traditionnellement plus peureuses et fédéralistes seraient avec nous moyennant un peu de pédagogie. Que ce soit l'augmentation de l'âge de la retraire à 67 ans, forçant plusieurs d'entre eux à être sur le B.S. trois ans de plus, que ce soit les coupes dans les suppléments de revenus ou chez Postes Canada, Ottawa s'attaque à eux allègrement sans résistance aucune venant du PQ.
    Ça prend du temps préparer un pays. Outre la pédagogie, il y a les alliances économiques et politiques à l'étranger, les comités de transitions pour les dédoublements, les études d'impact de toutes sortes. La création d'un service de sécurité intérieure et d'une milice pour protéger le territoire contre les énervés du West Island et l'armée canadienne. La création d'une VRAIE banque centrale, d'un service frontalier, d'un ministère des relation internationale, fusions, réorganisations, suppressions de paliers décisionnels, etc. Les péquistes se réveillent un peu tard. En ce sens, ils n'auront pas trop de quatre années et de toute les ressources de l'état pour préparer un référendum où les arguments de peur n'auront pas de prises sur la population, car elle ne sera plus désinformée.
    Je ne serais donc pas défavorable à un engagement à ne pas tenir de référendum dans le premier mandat À LA CONDITION qu'au lendemain de l'élection, le PQ enclenche un processus sérieux, rigoureux et intensif menant au pays. Frapper chaque jour sur le clou fédéral et pas juste par la voix d'Alexandre Cloutier. TOUS les députés doivent utiliser leurs budgets de recherche pour débusquer les forces de l'immobilisme et les vaincre. Convaincre et informer. C'est ce qu'ont fait des dizaines de militants au début des années 70 et c'est encore la seule façon d'y arriver. Avec cette stratégie, qu'en arrivera la prochaine campagne électorale, le PLQ ne pourra plus faire peur au monde avec son épouvantail référendaire car ce ne sera plus une plaie. Cette stratégie m'apparait la plus efficace.

  • Archives de Vigile Répondre

    22 mars 2014

    Vous proposez qu'on mette le projet d'indépendance sur la glace pour quatre ans.
    En prime, est-ce que l'on devrait rendre notre capitulation renouvelable aux quatre ans?
    On se rapproche de la stratégie de Legault, sauf que lui, parle de dix ans.

  • Archives de Vigile Répondre

    22 mars 2014

    Il y a longtemps que je suis réveillé. Marois est dans le coma depuis longtemps avec la question de l'indépendance. Je me rappelle très bien peu de temps après la dernière course à la chefferie du PQ, par téléphone, vous vous rappelez? Marois avait déclaré que le Québec serait dans le chaos après un vote pour le oui en faveur de l'indépendance. C'est devenu clair dans ma tête qu'elle n'avait plus d'affaire là.
    Pendant que nous attendons un autre Messie, le Québec s'assimile à vue d'oeil; vous n'avez qu'à vous rendre à Montréal pour le constater. Les Québécois attendent-t-ils une guerre civile avant de bouger? Tous les peuples libérés et indépendants sur cette planète n'ont pas attendu pour un 3e référendum comme nous pour prendre leur liberté et leur indépendance et aucun de ces pays n'est retourné en arrière vivre dans la dépendance. Si nous l'aimons tant que ça le Canada, crevons-y dedans, assimilons-nous et disparaissons! C'est aussi simple que ça pour moi. Je n'ai plus beaucoup d'énergie à perdre là-dedans.
    INDÉPENDANCE OU ASSIMILATION!
    André Gignac 22/3/14

  • Carole Jean Répondre

    22 mars 2014

    Si vous ne votez pas, d’autres voteront à votre place.
    Répétez après moi, lentement :
    « « Voter libéral, c'est voter pour la corruption! » ;
    « Voter pour Couillard, c’est voter pour les cliniques privées de santé » ; et,
    « Voter pour Québec Solidaire et Françoise David, c’est contribuer à élire le PLQ et sa corruption et ses cliniques privées ». C’est aussi « voter contre la Charte des valeurs québécoises ».
    Est-ce vraiment ce que vous voulez pour les prochaines quatre années ? Sinon, votez en conséquence et votez pour vous-mêmes, et non pas pour les autres.
    Aimez le Québec et soyez fier(e) d’être Québécois et Québécoise. On est un grand peuple libre de ses choix.
    http://www.ledevoir.com/politique/quebec/

  • François Ricard Répondre

    22 mars 2014

    Je suis pour l'indépendance depuis l'Alliance laurentienne, le RIN, le MSA, le PQ, QS, ON.
    On peut me qualifier facilement de pur et dur.
    Mais le PQ des derniers mois semblent s'être tourné définitivement vers l'indépendance. La venue de PKP vient confirmer cette nouvelle orientation.
    J'endosse à deux mains la suggestion de M. Tremblay.
    Pas de référendum en ce mandat-ci. Un livre blanc qui nous permettra de bien identifier les tenants et les aboutissants de l'indépendance.
    Et pour le reste de la campagne, il faut s'attaquer à la corruption, promettre que la charte sera adoptée, la loi 101 renforcée.

  • Michel J. Dion Répondre

    22 mars 2014

    Ce message devrait être couplé d'une attaque en règle sur l'éthique du PLQ, et spécifiquement du sombre personnage qu'est Philippe Couillard (voir DossierCouillard.com).

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    22 mars 2014

    Tout cela étant irréprochable, ça en dit long sur Notre Peuple:
    la peur des mensonges rouges, la naïveté devant le spectre d'un "Charest-référindamm", la fraction en multiples partis, l'ignorance des coûts canadian, le déficit de mémoire envers les "tizamis", la surdité au Quebec bashing... et l'oubli de l'assassin du soir d'élections.

  • Archives de Vigile Répondre

    22 mars 2014

    OUI il est temps car les libéraux et les CAQISTES on une entente, même au débat les journalistes fédéralistes l ont remarqués.
    Mne David toute mielleuse avec COUILLARD , dans le journal se matin ,les centres de révisions, des listes des contés du centre MONTREAL ,débordent d inscriptions louches ,même qu' un travailleur de ses centres a démissionner par dégout, le DIRECTEUR DES ÉLECTIONS ne peut rien faire.
    Même avec la commission CHARBONNEAU ils continuent les élections clefs en main.
    LI faut dénoncer ca immédiatement partout.
    BONNE JOURNÉE

  • Archives de Vigile Répondre

    22 mars 2014

    Vous voyez cela...QS, se dirait maintenant le seul parti indépendantiste.
    Le jeux en vaut la chandelle. Un livre blanc au premier mandat (réveiller et persuader, ça prend un certain temps) , un référendum au second.
    Mais à condition que pendant ce mandat, ne jamais prononcer un discours sans commencer par : Dans un Québec indépendant....
    Et dans 4 ans, Trudeau sera là pour attiser la flamme souverainiste. Car, par une aberration que je me m'explique par notre passé de colonisé, avec des anglophones au poste de commande (Mulcair, Harper, Jack), les québécois deviennent léthargiques.

  • Carole Jean Répondre

    22 mars 2014

    Aller bêtement à l’abattoir électoral ne fera pas avancer l’indépendance du Québec d’un seul centimètre.
    Cela la fera reculer plutôt d’un kilomètre.
    Quatre ans de Philippe Couillard et ses libéraux corrompus au pouvoir !
    J’en ai la chair de poule !

  • Archives de Vigile Répondre

    22 mars 2014

    Monsieur Tremblay, vous m'avez enlevé les mots de la bouche comme dirait l'expression populaire. Vous êtes vraiment très perspicace. Vous avez raison d'affirmer qu'on veut «kidnapper cette élection pour en faire malhonnêtement une élection référendaire».
    Comme à leur habitude, les fédéralistes tentent à nouveau de nous voler cette élection tout comme ils nous ont volé le référendum de 1995 par la duperie, le mensonge et la démagogie.
    Comme à chacune des élections, ces opportunistes de fédéraleux remâchent sans cesse le spectre d'un référendum comme outil de propagande pour détourner l'attention des gens et arnaquer leur vote en jouant la CASSETTE de la PEUR tout en déformant les faits toujours en faveur d'un parti fédéraliste dans ce cas-ci le parti libéral.
    Qui veut d’un parti libéral qui a tergiversé pendant des années en nous laissant croire que la collusion, la corruption, les caisses électorales occultes n’existaient pas et qu’il n’y avait pas lieu d’ouvrir une enquête ?
    En termes d’éthique, comment peut-on vouloir remettre au pouvoir un parti qui était contre une commission d’enquête pour le laisser mettre en place les recommandations de la commission d’enquête Charbonneau qui lui sera présentées l’an prochain? Cela n’a vraiment pas de sens.
    Les québécois se doivent de réaliser que les coûts reliés aux conflits d’intérêts dans l’octroi des contrats publics et/ou des caisses électorales occultes vont nous coûter 50 MILLIONS de dollars au bas mot avec la commission Charbonneau, et ce, sans compter les coûts pour avoir laissé traîner des conflits d’intérêts qui se calculent en MILLIARDS de dollars.

  • Archives de Vigile Répondre

    22 mars 2014

    Point de vue intéressant. Je suis plutôt pour une approche directe avec référendum ou autre formule, mais il est indécent à mon avis de cacher ou même nier la raison d'être du PQ.
    Et je suis d'accord avec vous qu'il minuit moins une et qu'il faut prendre une décision maintenant avant qu'il ne soit trop tard.

  • Archives de Vigile Répondre

    22 mars 2014

    vous avez raison; mais son problème est QS et les caribous de son parti.