Rabaska : la population appuie le projet, dit Line Beauchamp

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Michel Corbeil - Le gouvernement Charest n’a pas du tout l’intention de reculer avec Rabaska parce que la population se range majoritairement derrière l’idée de construire un terminal méthanier à Lévis, sur la rive sud, du fleuve en face de Québec.

Line Beauchamp, la ministre chargée de parrainer l’implantation d’un port de transbordement du gaz naturel, a évoqué cet endossement populaire pour se montrer très à l’aise avec un projet qui continue de susciter la polémique.
«La décision du gouvernement (d’aller de l’avant avec Rabaska) est prise, a décrété Mme Beauchamp, hier matin. Et, moi, je sens, notamment dans la région de la Capitale-Nationale et dans Chaudière-Appalaches, que cette décision a été bien accueillie et obtient l’appui de la population.»
La ministre de l’Environnement a tenu à réitérer cette conviction, en après-midi, à la sortie du caucus des députés libéraux. Rabaska bénéficie «d’une forte adhésion publique».
Mme Beauchamp s’est dite renversée que des journalistes suggèrent que le gouvernement dissimule des études parce que trois ministères n’ont pas remis au Soleil des avis sur le projet de terminal, avis demandés en vertu de la Loi sur l’accès à l’information. Un volumineux rapport par le BAPE (le Bureau d’ audiences publiques sur l’environnement), une étude d’impact environnemental par l’Environnement, des fonctionnaires «fédéraux qui se sont penchés sur la question, (...) nous le savons que c’est un dossier qui fait l’objet d’un long débat public», a-t-elle plaidé.
La ministre de l’Environnement Line Beauchamp (Photothèque Le Soleil)
Parole de la ministre
La ministre a indiqué qu’une analyse de risques rédigée par le promoteur, mais validée par les fonctionnaires, a précisé son entourage, «démontre que le site (de Lévis) est acceptable du point de vue des risques» à la santé et la sécurité.
Line Beauchamp a tenu à suggérer que le projet pourrait tomber si le promoteur se désiste.
«Si le projet va de l’avant, et j’insiste en le disant, d’autres étapes s’en viennent. Ce sont les certificats d’autorisation qui doivent être accordés au promoteur sur la base du respect d’exigences. Vous avez ma parole que le ministère, comme dans tout projet de cette nature, sera vigilant et sévère sur le respect de ces conditions.»
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