Québec souhaite faire tomber les préjugés

D5948e3dc85a25a60411cf7dc5e6b3ab

Ce n'est pas le principe de l'immigration qui pose problème, c'est le nombre des immigrants et notre capacité de les intégrer harmonieusement





À Québec, le gouvernement et l’opposition ne s’entendent pas sur le nombre d’immigrants à accueillir, TVA Nouvelles a appris que le ministère de l’Immigration lancera lundi une vaste campagne sur la question.


Le premier volet comprendra la diffusion de capsules vidéo mettant en scène des Québécois d’origine étrangère, dont le joueur de soccer professionnel Patrice Bernier.


«Le soccer, ça m’a permis de voir le monde, le hockey m’a permis de comprendre encore plus la culture québécoise», raconte dans une capsule de 60 secondes, l’homme né à Montréal de parents immigrés d’Haïti.


Les vidéos seront diffusées à la télévision, aux heures de grande écoute, durant trois semaines, jusqu’au 18 décembre. Les prochains volets donneront la parole à des immigrants de différentes régions et aux jeunes. La campagne «Ensemble, nous sommes le Québec» doit durer cinq ans.


«Ça fait tomber les préjugés. Plus on se connaît, plus on défait cette méfiance», explique la ministre de l’Immigration Kathleen Weil.


«C’est vrai qu’il y a une conjoncture à l’échelle mondiale où ce débat devient plus virulent, plus difficile, mais de toute façon au Québec, on mise sur nos forces», ajoute-t-elle.


Objectifs social et économique


«Au Canada, en Ontario, aux États-Unis, la population en âge de travailler est croissante, ici c’est le contraire. Donc (avec l’immigration), on sélectionne des travailleurs qualifiés qui sont très scolarisés», souligne la ministre Weil.


Le Québec devrait accueillir 51 000 immigrants en 2017 et prévoit que 30 000 d’entre eux seront issus de l’immigration économique (travailleurs qualifiés).


«L’immigration, c’est de la richesse pour le Québec, c’est de la main-d’œuvre», ajoute l’animatrice et productrice Alexandra Diaz, en vedette dans une des capsules.


La Chilienne d’origine est arrivée au Québec à l’âge de trois ans en 1974. «Mes parents ont décidé de parler français en arrivant au Québec. Il n’y a rien comme plonger dans l’identité d’une culture pour l’apprécier, pour l’aimer», affirme-t-elle.


Le gouvernement compte accueillir 51 000 immigrants l’an prochain, 51 000 en 2018 et 52 500 en 2019.




Laissez un commentaire



Aucun commentaire trouvé