FEMMES AUTOCHTONES

Québec reste sourd aux nombreux appels

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Il est bien plus simple (et beaucoup moins engageant) de verser une 'tite larme

Malgré les nombreuses demandes en faveur d’une enquête publique sur les violences qu’auraient subies pendant des années des femmes autochtones aux mains de policiers de la Sûreté du Québec, la ministre Lise Thériault refuse de s’engager à tenir un tel examen indépendant. Et selon elle, les victimes doivent d’abord dénoncer les abus, sans quoi il n’est pas possible d’agir.

En entrevue à l’émission Les coulisses du pouvoir, la ministre de la Sécurité publique du Québec s’en est remise à la promesse du nouveau gouvernement élu à Ottawa de mener une enquête sur les femmes autochtones, comme cela est réclamé depuis plusieurs années.

« Vous comprendrez qu’on ne peut pas lancer 12 enquêtes », a laissé tomber la ministre Thériault. Il est vrai que le premier ministre désigné, Justin Trudeau, s’est engagé à déclencher une enquête, mais celle-ci doit porter d’abord sur les très nombreux cas de femmes autochtones disparues ou assassinées. Qui plus est, les libéraux n’ont pas pris d’engagement précis sur le moment du déclenchement d’une telle enquête.
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