Quatre débats plus tard...

Tribune libre

Quatre soirées devant le petit écran, quatre ‘débats’ entre chefs de partis et des analyses toutes plus contradictoires les unes que les autres.
Il faut bien le dire, c’est mercredi soir que les analystes ont atteint le fond de la « bécosse ». Pardonnez la trivialité, mais je n’ai pas d’autres mots pour qualifier le comportement des Lapierre, Dumont et Martineau. Trois manipulateurs qui se sont empressés de noyer le poisson à grand renfort d’absurdités, surtout lorsqu’il fut question de la portion portant sur les référendums d’initiatives populaires. L’agressivité et la volonté marquée de M. Legault de ne pas laisser Mme Marois expliquer le fonctionnement des RIP lui ont fait perdre l’occasion de comprendre ce que tous ceux à qui j’en ai parlé ont compris. Les journalistes des grands réseaux se sont ingéniés à rendre compliqué ce qui ne l’est pas du tout. Et que dire de l’ineffable Martineau qui s’est mis à se perdre dans ses sophismes en voulant nous faire voir comment Mme Marois s’était perdue dans ses explications, alors qu’il n’a réussi qu’a nous démontrer combien il était mêlé et que ses propos étaient biaisés et n’avaient pour but que de jeter sur elle le discrédit, en jappant plus fort que ses confrères pour bien montrer à ses « patrons » comment il était digne de confiance pour salir les politiciens qui ne pensent pas comme eux et qu’ils veulent voir perdre.
Pour ma part, il y a longtemps que ce triste clown à perdu toute crédibilité. La bêtise de ses propos et la petitesse de sa personne, en comparaison avec l’ego qu’il trimballe, l’ont déjà amené à comparer le Dalaï-Lama à Jojo Savard. C’est tout dire. Quant à la mémère à Lapierre, que pourrions-nous attendre de plus d’un observateur dont les activités favorites sont le potinage, le placotage et les prises de position qui invariablement font le jeu de l’oligarchie, à laquelle sa carrière est entièrement redevable. Quelle crédibilité peut-on accorder à pareil Tartuffe.
La couverture journalistique de la présente campagne électorale est menée sous l’autorité des grands réseaux médiatiques de la presse néolibérale. Il ne nous reste plus que des sites comme Vigile ou un journal comme le Devoir, malgré sa tendance à parfois tomber dans l’angélisme, pour trouver des analyses ou des débats qui permettent de nous faire une idée plus claire de ce que nos politiciens ont à nous offrir.
Chose certaine, en écoutant les commentaires des « analystes » de Télé Métropôôôle, je ne pouvais que conclure avec consternation que nous n’avions pas écouté le même débat.
Dimanche soir, madame David a réussi à garder sa dignité et à remporter notre admiration pour son humanisme et la sincérité de ses convictions. Mercredi, madame Marois a été excellente et a démontré de façon convaincante que ses engagements en santé et en éducation étaient réalistes, tout à fait applicables et responsables. On n’est pas obligé d’être d’accord avec son approche sur la façon de réaliser l’indépendance ou ses politiques sur l’exploitation de nos ressources naturelles, et souhaiter voir certains éléments abordés autrement.
Ce ne sont certainement pas les utopies d’un Legault qui règleront nos problèmes en santé, en éducation ou en développement des ressources naturelles. Sans parler de nos finances et de la dette. Comment croire qu’il puisse, avec ses solutions comptables, obtenir l’approbation ou la collaboration des acteurs liés aux institutions qui font chaque jour face aux dits problèmes? Les quatre débats n’ont rien changé; même s’ils l’eussent pu; à ma perception des choses en ce qui a trait à l’avenir et au devenir de notre nation.
Je dis bravo à Mesdames Marois et David pour leur tenue exemplaire face aux débordements des Legault et Charest qui, au moindre manque d’arguments usaient de commentaires mesquins, de demi-vérités et déformaient les paroles de leurs adversaires d’un ton agressif en montant inutilement le ton.
Je réitère cependant ma déception face à l’attitude des chefs de partis et des responsables des grands réseaux d’information pour leur manque d’éthique et la faute grave qu’ils ont commise à l’égard de la démocratie en n’accueillant pas le chef d’Option Nationale aux débats. Nous avons tous compris que malgré leurs explications plus fallacieuses les unes que les autres et les arguments alambiqués qui les accompagnaient, il représentait une menace aux intérêts des uns comme des autres. Il est évident pour moi que les Charest, Legault et Marois n’auraient jamais été capables de répondre à ses arguments. Il suffit de l’écouter parler du Québec, de ses politiques, des moyens à prendre pour les appliquer et du bien-fondé de l’indépendance pour comprendre le comportement de tout ce beau monde.
Je voterai donc en accord avec mes aspirations pour notre Nation et pour la naissance de notre État. Je voterai Option Nationale.
Claude G. Thompson


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1 commentaire

  • Archives de Vigile Répondre

    24 août 2012

    Monsieur Thompson,
    Je reconnais qu'à première vue monsieur Aussant dégage l'impression d'un homme plus proche des gens ordinaires et plus capables de les comprendre que les chefs actuels des trois grands partis de l'establishment soit messieurs Charest et Legault ainsi que madame Marois.
    Plusieurs militants, et du côté de QS et du côté d'ON, ont suggéré une union de ces deux partis. Je crois que le temps a manqué pour ce faire, les partis ayant été pris de cours par le départ de la campagne électorale.
    Malheureusement, il est évident que l'un des trois partis de l'establishment formera le prochain gouvernement.
    Je souhaite qu'il y ait un certain nombre de députés de QS et d'ON d'élus et que ceux-ci trouveront un moyen de marcher vers une forme d'union des forces immédiatement après l'élection.
    Un premier pas a été fait dans le pacte de non-agression entre les deux partis pour les comtés des chefs de partis, ce que j'ai trouvé grandement édifiant de la part et de monsieur Aussant et de madame David.