Affaire Bissonnette

Quarante ans... pas assez ?

Les condamnations des musulmans au Québec sont clémentes

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Tribune libre

Beaucoup d'entre nous, à commencer par Lise Ravary et Joseph Facal, avons été surpris de la réaction des leaders de la Grande Mosquée de Québec suite à la sentence de 40 ans minimum administrée à Alexandre Bissonnette pour le meurtre de 6 hommes à la Grande Mosquée.



La sentence est tombée le même jour où un juge torontois condamnait Bruce McArthur à seulement 25 ans pour le meurtre sadique de 8 homosexuels, soit 3,1 années par victime, moins de la moitié de la sentence québécoise (6,6 années par victime).


Je me suis amusé à retracer des sentences prononcées à Québec ces dernières années contre des Musulmans qui ont commis des crimes graves.


A noter que les agressions sexuelles à Québec sont assez rares et que les Musulmans ne font qu'un pourcent de la population de Québec.


Karim Chikhi a été condamné à 7 mois de prison pour l'agression sexuelle de trois clientes (âgées de 26, 35 et 51 ans) dans son taxi, en plus d'une fraude sur une quatrième (120$ pour une toute petite course demandée à Québec à une touriste), crimes qu'il a nié (à noter le titre de l'article hallucinant du Soleil!!!). Vous avez bien lu: 7 mois.



Sofiane Mimouche a été reconnu coupable d'agression sexuelle sur une cliente de 19 ans dans son taxi, et condamné à une "lourde peine" de 12 mois de prison!



Fathi Blali, un autre chauffeur de taxi, a été condamné à 4 ans de prison pour avoir eu une relation complète avec une mineure de... 13 ans! Et pour avoir fait des attouchements sur une autre enfant à deux reprises. Quatre ans.


"Pour justifier sa décision rendue vendredi, le juge a notamment tenu compte du «caractère hautement prémédité» des gestes commis par Fathi Blali, qui ont mené à la relation sexuelle complète sur l'adolescente qu'il connaissait. L'homme de 50 ans d'origine tunisienne a pris à bord la victime dans son taxi lors de l'été 2005, alors qu'elle marchait le long d'un boulevard, pour l'amener chez elle et la violer. Il devait pourtant la laisser à son domicile. La victime a gardé de lourdes séquelles. À la suite à l'agression, elle a tenté de s'enlever la vie, elle s'est mutilée et elle a beaucoup de difficulté à faire confiance aux hommes."



Le massothérapeuthe Nadim Haj Hattab a été condamné à 23 mois de prison pour l'agression sexuelle sur trois clientes. Il avait auparavant agressé un caméraman au Palais de Justice de Québec en plus de sauter un plomb contre la juge! 23 mois!



Une dernière histoire, cette fois à Laval. Djilali Ait-Aoudia, chauffeur de transport adapté de Laval, a été condamné à une peine de 18 mois de prison pour des attouchements sur une agente d'infiltration ainsi que sur deux clientes ayant une déficience intellectuelle. Dix-huit mois pour 3 agressions sexuelles!!! 



On ne sait pas ce que les bonzes de la Mosquée de Québec pensent de toutes ces sentences?



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4 commentaires

  • Martin Pelletier Répondre

    14 mars 2019

    20 ans pour avoir tué  et découpé sa conjointe  Karina Janveau



    https://www.lesoleil.com/actualite/justice-et-faits-divers/le-boucher-de-gatineau-libere-bfefd9ea8616dfdaeed84dee6ef582ff



    Le «Boucher de Gatineau» libéré


    LOUIS-DENIS EBACHER


    Le Droit




    Un meurtrier qui a tué et dépecé sa conjointe, en 1999, à Gatineau, est de retour dans la société en tant que femme. Khaled Farhan, qu’on surnommait à l’époque le « Boucher de Gatineau », se prénomme aujourd’hui Zahra Farhan. La femme transgenre, devenue par ailleurs malvoyante pendant son séjour au pénitencier, a reçu l’aval de la Commission des libérations conditionnelles du Canada (CLCC), le 20 février dernier.


    C’était au tournant du siècle. Le 30 juillet 1999, Khaled Farhan, 27 ans, tuait, par excès de jalousie, sa conjointe de 24 ans, Karina Janveau, dans leur appartement du chemin de la Savane, à Gatineau.


    Pris de panique devant le corps inerte de la jeune femme, le conjoint violent a découpé le cadavre en petits morceaux pour les disperser en deux endroits.


    L’homme originaire du Koweït s’était exprimé dans les médias sur la disparition de sa conjointe, demandant de l’aide du public pour la retrouver.


    Mais il cachait un terrible secret. Khaled Farhan avait tué la pauvre femme, dont le corps est resté dans le sous-sol de l’endroit pendant quelques jours, jusqu’à ce qu’une odeur insoutenable soit décelée par des voisins.


    C’est alors que le tueur a dépecé le corps avec un couteau de cuisine, dans la baignoire, pour mieux s’en débarrasser.


    Le concierge de leur immeuble a découvert des parties du corps de la victime dans un conteneur à déchets, quatre jours après le meurtre.


    Le lendemain, des employés du CN ont trouvé les autres morceaux du cadavre dans un sac en bordure de la voie ferrée longeant le boulevard Maloney.


    Khaled Farhan a été arrêté le 5 août 1999 pour le meurtre sans préméditation de Karina Janveau. Un jury l’a déclaré coupable en mai 2000, et le juge Jean-Pierre Plouffe lui a imposé la prison à vie sans possibilité de libération conditionnelle avant 13 ans.


    Prison pour femmes



    Lors de son séjour en prison, Khaled est devenu Zahra. La Commission des libérations conditionnelles précise dans son rapport que la détenue a tenu son audition depuis une prison pour femmes.


    « Pendant votre incarcération dans un établissement pour hommes, lit-on, vous avez dit que vous avez été exploité par un autre détenu qui était votre amoureux, et que vous aviez envoyé des lettres et autres objets en son nom. »


    Un psychiatre a conclu, au terme d’une série de consultations, que Zahra Farhan souffrait de dysphorie de genre.


    La CLCC exige que Zahra Farhan rapporte toute relation, amoureuse ou passagère, dans sa vie en société. « Pendant votre séjour en détention, vous avez été facilement manipulée par d’autres contrevenants, ce qui démontre la nécessité de rapporter vos nouvelles relations. » Mme Farhan dit ne pas vouloir s’impliquer dans une quelconque relation, et affirme vouloir demeurer célibataire.


    En 2016, la détenue Farhan a entamé des séances auprès de membres de la communauté transgenre. Les problèmes d’exploitation à la prison ont cessé, une fois la détenue placée dans un établissement pour femmes.


    Chien guide



    Pour une raison médicale qui n’a pas été spécifiée dans le rapport des libérations conditionnelles, Zahra Farhan est devenue malvoyante pendant sa détention. Bien qu’on ignore quand et comment cela est arrivé, on sait que la femme a demandé à avoir accès à un chien-guide.


    La femme a aussi demandé de « vivre paisiblement et tranquillement » dans une résidence communautaire, ajoutant qu’elle voulait s’impliquer auprès de groupes pour non-voyants et transgenres. Le lieu de cette résidence ce communautaire a été caviardé dans le rapport de la CLCC.


    Par ailleurs, la CLCC souligne les progrès, et l’implication de la détenue dans sa propre rémission, qui obtient de l’aide auprès des ressources communautaires, sociales et médicales.


    « En conclusion, peut-on lire, la Commission est d’avis que (Mme Khaled) ne présente pas de risque indu pour la société (et que) la libération contribuera à la protection de la société, en facilitant (sa) réintégration dans la société en tant que citoyen respectueux des lois. La Commission accorde donc la semi-liberté à six mois. »


    +


    Un drame doublé d’une autre tragédie


    Ce drame estival de 1999 a été doublé d’une autre tragédie difficile à nommer. Une des policières qui avait surveillé la scène du crime, incluant des parties du corps démembré de Karina Janveau, était sa demi-soeur, qui ignorait alors l’identité de la victime.


    La sergente Guylaine Larose, de la police de Gatineau, a fait partie des premiers agents à se rendre sur la scène du chemin de la Savane, où le concierge d’un immeuble avait découvert un cadavre mutilé et démembré.


    La sergente Larose a su deux jours plus tard qu’il s’agissait du corps de Karina Janveau, sa demi-soeur.


    La policière a assisté au procès du meurtrier, Khaled Farhan.


    « C’était la chose la plus horrible que j’avais vue de toute ma vie », a-t-elle raconté au Droit, après la condamnation de Khaled Farhan, en 2000.


    La sergente avait même interpellé un jeune homme d’origine koweïtienne qui habitait l’immeuble à logements, pendant l’enquête. Sans le savoir, elle s’adressait au meurtrier, qui cachait toujours son crime.


    La policière ignorait alors que cet homme était le nouvel ami de coeur de sa demi-soeur. « Je savais qu’elle venait de déménager sur le chemin de la Savane, mais je pensais qu’elle habitait à l’autre extrémité de la rue », avait mentionné la policière.


    Guylaine Larose s’est enlevé la vie avec son arme de service, en septembre 2002.


  • Martin Pelletier Répondre

    4 mars 2019

    Il est de retour. Vous vous souvenez du massothérapeute de Sillery qui avait abusé de 3 femmes, qui s'en était pris à un journaliste et à une juge? Ben Nadim Haj Hattab est de retour en cour. Cette fois c'est pour violence conjugale. 


    https://www.journaldemontreal.com/lex-massotherapeute-haj-hattab-de-retour-en-prison



     MISE À JOUR 


     L’ex-massothérapeute de Québec condamné pour des agressions sexuelles sur trois patientes, qui a aussi fait la manchette pour ses sautes d’humeur explosives, fait de nouveau face à la justice.


     Nadim Haj Hattab, 43 ans, sous probation depuis sa sortie de prison, a comparu détenu lundi après-midi au palais de justice de Québec, pour faire face à de nouvelles accusations en matière de violence conjugale. 


     Il est accusé de voies de fait qu’il aurait commises à l’endroit de sa femme la fin de semaine dernière. 


     Il est aussi accusé de menace de causer la mort ou des lésions corporelles contre sa conjointe, entre le 1er avril 2018 et le 2 mars dernier, et de bris de probation. 


     La procureure de la poursuite, qui a souligné que d’autres chefs d’accusation pourraient être portés contre lui, s’oppose à sa remise en liberté. 


     Haj Hattab sera de retour devant un juge pour son enquête sur remise en liberté jeudi. Une ordonnance de la cour lui interdit de communiquer avec sa femme et leurs trois enfants. 


     Agression contre des journalistes


     L’ex-massothérapeute a été condamné à 23 mois de prison, en septembre 2017, pour avoir agressé sexuellement trois patientes âgées de 38 à 55 ans, en 2012, alors qu’il travaillait à la clinique Ayurveda Massothérapie de la rue Maguire, à Québec. 


     Il a aussi écopé de 25 jours de détention supplémentaires pour des gestes de violence commis à l’endroit de deux journalistes et d’une constable spéciale pendant les procédures judiciaires. 





    Procès pour agression sexuelle: l'accusé s'en prend à un journaliste de TVA



     Lors du premier jour de son procès pour agressions sexuelles, il s’en était pris à deux journalistes dans un couloir, furieux d’être filmé. Il avait notamment lancé une bouteille d’eau vers le journaliste de TVA, Martin Everell. 


     Quelques mois plus tard, alors qu’il recevait son jugement, il s’était emporté en salle de cour. 


     Complètement désorganisé, le père de famille avait dû, encore une fois, être maîtrisé par les constables spéciaux.


  • Martin Pelletier Répondre

    28 février 2019

    A ajouter à la longue liste de nos victimes: Noémie Lavoie, 24 ans. Une histoire épouvantable ramenée dans les faits divers. Vous ne verrez pas Trudeau aller pleurer devant son  appartement. Vous ne verrez personne se scandaliser lorsque son asssassin va être condamner à 10 ans pour homicide "involontaire". 



    https://www.journaldequebec.com/2019/02/28/un-presume-meurtrier-risquait-la-deportation




    et 



     MISE À JOUR 


    Le jeune homme accusé d’avoir tué sa copine dans un appartement de Montréal, mardi, risquait la déportation dans les prochaines semaines en raison d’un autre crime violent commis en 2016.


    « J’ai vraiment un sentiment de rage, il n’avait pas le droit de me l’enlever. C’est tellement dur à accepter », laisse tomber Kathy Guay, la mère de Noémie Lavoie.



    PHOTO TIRÉE DE FACEBOOK


    Noémie Lavoie

    Assassinée


    Elle avait transféré des fonds à sa fille de 24 ans pour qu’elle puisse revenir « à la maison », à Saguenay par train.


    La jeune femme devait partir hier matin après un séjour de quelques semaines à Montréal pour se trouver un appartement.


    Cependant, mardi un peu après 21 h, Ali Mahadi Mahamat, l’aurait assassinée à coups de couteau. Selon nos informations, l’homme de 23 ans lui aurait tranché la gorge à la suite d’une violente dispute.



    PHOTO TIRÉE DE FACEBOOK


    Ali Mahadi Mahamat

    Accusé


    Ce serait un de ses proches qui aurait appelé les policiers dans l’appartement familial d’un complexe d’habitation à loyer modique situé sur la rue Sauriol Ouest, dans le quartier Ahuntsic.


    L’individu originaire du Tchad a été arrêté sur place et a été accusé hier de meurtre non prémédité.


    « J’ai besoin de lui dire que je ne lui pardonnerai jamais », ajoute Mme Guay qui n’a pu se déplacer pour assister à sa comparution par visioconférence.


    Sa fille aurait été violentée dans les dernières semaines, confie-t-elle. Au point où des collègues de travail avaient constaté qu’elle avait des ecchymoses.


    En cavale


    Elle lui avait suggéré de quitter Mahadi Mahamat au plus vite, mais la femme n’avait pas de logement à Montréal.


    La mère éplorée avait fait connaissance avec l’accusé en octobre 2016 alors qu’il s’était terré pendant cinq jours chez elle avec sa fille.


    « C’est la seule fois que je l’ai vu. Je ne savais pas qu’il était recherché, poursuit-elle. Noémie a été condamnée pour complicité dans tout cela. »


    Les policiers de Montréal tentaient alors de lui mettre la main au collet pour une sauvage attaque sur un autre homme qu’il avait séquestré en septembre. Ils l’ont cueilli en compagnie de la jeune femme dans la résidence de sa mère.


    19 mois de prison


    En juillet 2017, il avait finalement plaidé coupable à une accusation réduite d’agression armée et écopé de 19 mois de prison.


    Ali Mahadi Mahamat était toujours sous le coup de cette sentence, en liberté conditionnelle, quand il a présumément tué Mme Lavoie. Comme il n’est pas citoyen canadien, il risquait d’être déporté à la fin de sa peine dans les prochaines semaines.


    Mme Guay parlait très régulièrement avec sa fille, « son oiseau de nuit », malgré ses problèmes personnels. Elle avait le sentiment que Noémie s’était reprise en main dans la foulée de sa condamnation pour son implication dans la cavale de son copain.



  • Martin Pelletier Répondre

    18 février 2019

    J'en avais oublié toute une: l'agression sur 12 étudiantes au Pavillon  Parent de l'Université Laval. 


    Finalement, le gars n'a même pas fait un an sur une peine ridicule de 3 ans; on vient l'expulser dans son pays. Moins d'un an pour 12 agressions sexuelles. Je ne peux pas le croire. 


    Où est le Lobby féministe?  



    https://www.tvanouvelles.ca/2019/02/18/lagresseur-de-luniversite-laval-a-ete-expulse-du-canada-1?utm_medium=cxense&utm_source=journaldequebec.com&utm_campaign=reco#cxrecs_s


    Thierno-Oury Barry, l’auteur d’agressions multiples dans une résidence étudiante de l’Université Laval, a été expulsé du pays une semaine après avoir purgé l’ensemble de sa peine de détention.


    Condamné à trois ans de prison en mars 2018 pour des gestes à caractère sexuel sur 12 étudiantes de la résidence Alphonse-Marie-Parent, Thierno-Oury Barry avait obtenu une semi-liberté qui devait prendre acte le 29 janvier. Or, le Guinéen n’avait plus de statut au Canada depuis la révocation de son visa d’étudiant et était donc persona non grata.


    Ainsi, dès sa sortie de prison, il a été remis à l’Agence des services frontaliers, qui a procédé à son arrestation en raison de la «mesure d’expulsion» émise contre lui. Barry a ensuite été transporté à la prison de Rivière-des-Prairies.


    Cela dit, malgré la mesure de renvoi prononcée, le jeune homme de 21 ans avait deux options pour que son expulsion soit annulée. Il pouvait d’abord faire valoir son point de vue au moment de la révision de sa détention qui a eu lieu 48 heures après son arrestation.


    Thierno-Oury Barry a toutefois refusé le transport le menant du centre de détention à cette audition, et la Commission de l’immigration a entériné le maintien en détention jusqu’à son expulsion pour deux motifs: danger et risque de fuite.


    Il a également été informé de son droit de postuler sous le programme ERAR (examen des risques avant renvoi) pour s’assurer que sa vie ne serait pas en danger dans son pays d’origine, advenant une expulsion. Option qu’il a refusée également.


    Expulsion


    «Si la personne renonce à soumettre une demande d’ERAR, il n’y a plus d’obstacle à son renvoi», explique l’avocat expert en immigration, Stéphane Handfield. «Il voulait vraiment partir», certifie l’avocat.


    La date de son renvoi, qui a été établie au 6 février, a donc été confirmée et Barry a été escorté vers l’aéroport Montréal-Trudeau mercredi dernier pour son expulsion.


    «Les agents des services frontaliers l’accompagnent jusqu’à ce qu’il embarque dans l’avion, où il peut y avoir une escorte jusqu’à destination», selon le niveau de risque, explique Me Handfield.