Quand les mots blessent...

Tribune libre

Si les mots blessent, les armes elles tuent. Mais on ne s’en offusque pas. Vous avez tout comme moi entendu la publicité pour la moins fracassante de la Fédération des Femmes du Québec. Outre la malencontreuse phrase sur le questionnement de mettre au monde de la chair à canon, j’applaudis la FFQ car le vrai sens de cette publicité visait la politique de ce gouvernement canadien qui, pour aucun motif valable outre celui de suivre les politiques américaines, a changé sans avis la mission de paix en Afghanistan, au préalable entamée, en une mission de guerre qui en bout de course n’aura rien rapporté. Non, tout ce que nous récoltons, ce sont des jeunes soldats qui ont été sacrifiés comme chair à canon par ce gouvernement, sans compter tous autres les soldats blessés physiquement et moralement. Il est grand temps de rapatrier nos soldats, et c’est urgent de le faire.
Je le répète la publicité de la FFQ a provoqué l’ouverture du débat sur le véritable enjeu, à savoir les milliards de dollars (vos impôts en passant) consacrés au Ministère de la défense. Toutes ces dépenses inutiles dans une guerre qui ne nous concerne pas, auraient eu beaucoup plus d’impact dans d’autres ministères en commençant par celui de la santé. Ce gouvernement a pour philosophie de relancer l’économie par le financement de l’armement. Je pointe du doigt, tous ceux et celles qui accordent ou accorderont leur appui à ce gouvernement dans ce débat. Il est grand temps de les chasser du pouvoir. Il y a beaucoup d’autre façon de relancer l’économie.
L’autre volet de la publicité de la FFQ portait sur la présence de l’armée dans les écoles pour faire leur recrutement. Moi, je suis de ceux qui pensent qu’il ne devrait pas bénéficier de la permission de nos commissions scolaires pour pouvoir infiltrer nos écoles à tout moment. Selon moi, le seul endroit qui devrait leur être accordé pour solliciter les jeunes ce serait lors des portes ouvertes ou lors d’activités relatives aux offres d’emplois (Salon de l’Emploi) organisés chaque année au CEGEP. Il ne devrait jamais infiltrer aucune école secondaire, leur recrutement ne devrait être permis qu’au CEGEP.
Bravo à la FFQ de nous avoir brassé un peu et de nous remettre le pendule à l’heure.
Roger Kemp
Trois-Rivières

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Pamphlétaire actif à Trois-Rivières Membre actif à la SSJB de la Mauricie





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1 commentaire

  • Archives de Vigile Répondre

    8 octobre 2010


    Il n'y a pas que l'Armée canadian qui s'invite dans les écoles, mais plein de trucs fédéraux et notamment des députés ou ministres. C'est une façon de faire canadian qui n'a pas sa place au Québec. Mais quelles sont les comm. scolaires et autres autorités scolaires qui se prêtent à ce jeu? Qui sont ces directeurs d'école qui hissent le canadian flag au mat de leur école en lieu et place du fleurdelysé? L'éducation, les prof. et les écoles, c'est de juridiction québécoise!
    Et rappelons-nous le gâchis de Chrétien qui avait pris à la gorge un manifestant devant des écoliers qui avaient été réunis pour lui faire une belle image télé.