Vous avez vu ce reportage hallucinant de France 2 réalisé par deux militantes féministes ?

Munies d’une caméra cachée, ces deux femmes sont entrées dans divers cafés tenus par des musulmans.

Elles se font chaque fois recevoir comme des chiens dans un jeu de quilles.

«Qu’est-ce que vous faites ici? Les femmes ne sont pas bienvenues, il n’y a pas de mixité, ici. Nous ne sommes pas à Paris, ici, nous sommes au bled.»

FEMMES INTERDITES

On se croirait en Arabie saoudite. Pourtant, nous sommes bel et bien en France.

Dans ces banlieues populaires, les femmes sont absentes des cafés, des terrasses et des rues.

L’espace public appartient exclusivement aux hommes.

La diffusion de ce reportage a causé un véritable tollé en France.

Ce que j’aime, c’est que les féministes françaises aient grimpé aux rideaux et dénoncé cette situation en disant que la rue appartient à tout le monde et qu’on n’a pas le droit, au pays des Lumières, d’interdire l’entrée des cafés et des restos aux femmes.

Ça, c’est défendre les droits des femmes!

Si une telle chose se produisait ici, vous savez ce que les féministes québécoises diraient?

Elles défendraient cette séparation des sexes en disant que ça fait partie de la culture de «ces gens-là», qu’il ne faut pas sombrer dans l’islamophobie et que les femmes musulmanes ont bien le droit de vouloir rester «entre elles» et de vivre à part des hommes, que nous n’avons pas à les juger.

Au lieu de lutter contre la ségrégation sexuelle, elles défendraient la liberté de religion!

Pourquoi? Parce que nos féministes sont contaminées par l’idéologie multiculturelle.

Leur mission première n’est plus de défendre les droits des femmes, mais de combattre les méchantes valeurs occidentales.

UNE VRAIE FÉMINISTE !

En janvier 2016, Pascale Boistard, qui était alors secrétaire d’État aux droits des femmes (l’équivalent d’un ministre de la Condition féminine), accor­dait une entrevue au magazine Marianne.

Voici des extraits de ses propos...

«La lutte pour la défense des droits des femmes est, par son histoire même, grandement liée à la défense de la laïcité. Les grandes avancées du combat féministe, les grandes lois, les grands changements se sont toujours faits contre les levées de boucliers des religions.

«D’ailleurs, permettez-moi de tirer la sonnette d’alarme: sur ce terrain-là, c’est-à-dire à la jonction entre laïcité et droits des femmes, nous faisons face à des reculs préoccupants.

«La laïcité, c’est la laïcité. Et je pense que si l’on montre sur cette question une forme de relâchement, ce sont des droits fondamentaux, comme ceux des femmes, qui peuvent être remis en cause...

«Certains accusent la laïcité d’être liberticide. Je leur réponds: laisser porter atteinte aux droits des femmes, c’est laisser porter atteinte aux libertés de plus de la moitié de la population.»

UN COMBAT ESSENTIEL

Ça, ce sont des propos féministes!

Pour madame Boistard, défendre la laïcité, c’est défendre les femmes contre la montée de l’intégrisme religieux.

Ici, pour nos féministes à la sauce gogauche, défendre la laïcité, c’est porter atteinte aux droits des femmes!

Bref, c’est le monde à l’envers...