Acte de souveraineté du peuple québécois

Promulgation

Tribune libre

Par la promulgation de cet acte, le peuple québécois devient souverain du territoire du Québec, de l’Assemblée nationale du Québec, du gouvernement et de son réseau d’organismes publiques et parapubliques, des sociétés d’État et des agences gouvernementales. Dès lors, le peuple québécois peut promulguer et abroger les lois qui encadrent toutes les sphères qui touchent la vie et les interactions humaines sur le territoire du Québec.
Dès la promulgation de cet acte de souveraineté du peuple, le directeur général des élections déclenche des élections générales sur le territoire du Québec. La campagne électorale s’échelonne sur 60 jours. Le directeur général des élections enquête sur les antécédents judiciaires et fiscaux des candidats et publient sur son site Internet le profil biographique de chaque candidat par circonscription.
Le profil des candidats fait mention de la situation fiscale et judiciaire, du parcours professionnel, de la formation académique, de la situation maritale et familiale, de engagements bénévoles, du réseau professionnel et de la vision politique. Toute contravention à cette déclaration des candidats (omission, falsification) permet exclure automatiquement le candidat ou l’élu de la participation publique à la vie politique. Les candidats n’ont pas à être sans faute, mais ils doivent assumer leur passé et en informer les électeurs.
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Au terme de l’élection générale, les élus deviennent députés, par équipe de trois ou quatre, ils forment une équipe ministérielle pour évaluer le fonctionnement de leur ministère, des agences et des organismes sous sa juridiction. Ils préparent des recommandations de gouvernance pour le premier gouvernement du Québec du peuple souverain du Québec.
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Deux candidats par circonscription (ceux ayant obtenu le plus de vote après le candidat élu) composent l’Assemblée constituante et travaillent par comité d’intérêts à la rédaction de la charte du peuple souverain en collaboration avec les organismes reconnus. Par exemple pour établir les principes démocratiques, les groupes de droits et libertés et les organismes de défenses des citoyens se joignent au comité traitant cette question. Un autre exemple, pour établir les orientations du secteur de l’extraction, les groupes de défense de l’environnement participent aux délibérations. Et ainsi de suite pour tous les aspects de la charte constitutive.
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Au terme de la deuxième année, le directeur général déclenche un vote référendaire sur le statut du Québec et sur les principales clauses de la charte de la démocratie québécoise : statut, valeurs communes, langue commune, éducation, santé, richesse naturelle, transport collectif et individuel, autonomie alimentaire, environnement, système électorale et parlementaire provinciale et municipale, armée civile, développement économique, éthique gouvernemental).
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Les résultats du vote deviennent les fondements de la société québécoise et orientent les législateurs sur les objectifs des lois qui appuieront l'exercice de la démocratie au Québec. Les élus proposent et appliquent les mesures appropriées pour assainir l'appareil gouvernemental et son réseau. Les non élus mettent en place et décrivent l'institution démocratique.
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« S’engager dans une démarche constituante, laquelle amènera les Québécois à débattre de questions fondamentales comme celles touchant le type de régime politique, le principe de la laïcité de l’État ou la régionalisation des pouvoirs, aura pour résultat certain d’élever le jeu politique. Les Québécois, c’est ce que l’on a notamment pu voir lors du « printemps érable », ont soif de grande politique ».
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_ http://www.ledevoir.com/politique/quebec/383411/reconnecter-le-projet-d-independance


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3 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    30 juillet 2013

    Monsieur Bertrand,
    Je partage toutes vos considérations. Mais voilà que la volonté que vous exprimez est chaque jour un moins réalisable, parce qu'à chaque jour, depuis plus bien trop longtemps,le Québec accueille les immigrants, de préférence diplômés. Il se trouve qu'au Québec et qu'au Canada, les nouveaux arrivants détiennent des formations universitaires qui leur permettent d'occuper des postes décisionnels dans toutes les sphères de la société. À mesure que les décideurs sont de plus en plus immigrants et de moins en moins québécois de souche, il devient improbable que les Québécois de souche réalisent seuls la souveraineté et l'indépendance.
    49 % DE LA POPULATION DU QUÉBEC NE SAIT PAS LIRE ET MALHEUREUSEMENT CETTE POPULATION INCULTE EST MAJORITAIREMENT QUÉBÉCOISE DE SOUCHE.
    Mon point de vue est que :
    1. La souveraineté du peuple québécois peut s'exercer dans le Canada aussi bien que dans l'État du Québec.
    2. La souveraineté du peuple permettrait d'extraire la plaie du parlementarisme de partis britannique, le fondement de la partisanerie à l'origine de la corruption de l'Assemblée nationale et du gouvernement.
    3. La souveraineté du peuple concerne tous tes citoyens sans égard à leur origine ethnique.
    4. Le souveraineté du peuple a peu de chance de se réaliser si elle est accolée à l'indépendance étatique.
    5. La souveraineté du peuple disposerait un climat serein et peut-être ouvert pour discuter des valeurs communes et forcerait le dialogue entre les opinions à priori divergentes.
    6. La promulgation de la souveraineté peut se faire à travers le bureau du Directeur général de sélections du Québec, ce qui est préférable à une rébellion armée.
    7. La promulgation de la souveraineté du peuple est assortie de la formation d'une constituante pour réfléchir à une charte constitutive du peuple souverain dont les principes fondateurs seront confirmés ou infirmés par vote référendaire.
    8. La souveraineté du peuple vaut mieux que le statut quo.
    9. La souveraineté du peuple passera par le multicolore ou ne sera jamais.
    10. L'exercice de la souveraineté du peuple est le meilleur passage pour l'indépendance de l'État.
    Ceci dit, je ne crois pas détenir la vérité. Le texte que j'ai écrit présente plusieurs lacunes comme par exemple, il pourrait comporter une mention que les candidats potentiels doivent être établis au Québec depuis deux générations ou plus, ou encore les personnes ayant déjà siégé à l'Assemblée nationale et à la Chambre des communes sont exclues de la mise en candidature.
    Mon point était d'attirer l'attention sur cette stratégie qui est, selon moi, plus rassembleuse que l'indépendance dont je ne voudrais même pas si le parlementarisme britannique devait régir nos systèmes électoral et parlementaire. C'est dire que ma contribution ne consiste qu'à donner une piste dont j'ai eu l'intuition à la lecture du livre DE LA RÉPUBLIQUE EN AMÉRIQUE FRANÇAISE: ANTHOLOGIE PÉDAGOGIQUE DES DISCOURS RÉPUBLICAINS DE 1703 À 1967, codirigé par Marc Chevier, et autres, paru aux éditions du Septentrion.

  • Luc Bertrand Répondre

    29 juillet 2013

    Madame Gagnon, je viens de lire l'excellent article de Danic Parenteau dont vous avez joint le lien au vôtre.
    Le Canada est un pays illégitime et la situation de dépendance du peuple québécois dans ce régime qui nous a été imposé de force est une injustice vieille de plus de 250 ans qu'il convient de corriger au plus sacrant. Sinon, nous n'aurons été qu'un chapitre dans l'histoire d'un pays qui s'est construit sur notre dos et qui se poursuivra sans nous, que nous y restions ou non.
    Il n'y a plus rien qui ne tient, surtout avec ce que nous savons du coup de force de Trudeau en 1982 et l'attitude intransigeante, sinon carrément hostile, du Canada et des fédéralistes collabos qui squattent notre territoire depuis 1760. Tout ce qui s'est passé depuis la Conquête a échappé à notre contrôle et le Québec d'aujourd'hui est le résultat de l'impuissance collective des quelque 60 000 de nos ancêtres qui ont survécu à cette guerre qui a mis fin au colonialisme français en Amérique du Nord.
    C'est pour cette raison que le référendum n'est plus une option viable pour signifier notre volonté de devenir un pays. Nous ne pourrons véritablement décider pour nous mêmes par nous mêmes que le jour où Ottawa sera mis hors-jeu sur notre territoire. Autrement, le Canada emploiera à nouveau tous les moyens, légaux et illégaux, pour faire déraper notre projet de libération nationale.
    Étant donné que l'élection est le seul moyen démocratique reconnu dans notre régime parlementaire, c'est par une élection portant clairement sur l'indépendance que pourra se bâtir un rapport de force vis-à-vis l'État suzerain qu'est le Canada. Pas une élection comme les autres. Une élection où les seuls électeurs admissibles seront les descendants de ces 60 000 premiers "Canadiens" - dont ce pays illégitime s'est même approprié le nom, l'hymne national et les symboles nationaux - ainsi que ceux qui ont choisi d'y vivre et d'y respecter notre langue et notre culture et ceux qui y sont nés et qui souhaiteraient y revenir. Y seraient exclus les anglophones non intégrés à la vie communautaire québécoise ainsi que les immigrants qui ont choisi d'être canadiens.
    Ce serait ainsi la descendance de ces "Canadiens" d'origine et ceux qui ont choisi librement de se joindre à nous qui pourraient ainsi se prononcer pour la première fois sur leur identité propre et leur vouloir-vivre collectif. Les "autres" ne seraient ni exclus ni déportés pour autant. Advenant l'élection d'un premier vrai gouvernement national, ceux-ci pourront, s'ils le désirent, participer à la consultation populaire et à la rédaction de la constitution du Québec souverain. Une fois cette constitution adoptée par référendum, il appartiendra aux partis politiques nationaux de proposer au peuple leur idéal de société, une fois résolue la question du partage des actifs et de la dette fédérale revenant au Québec. Les règles de partage seraient basées sur une évaluation actuarielle de l'impact des politiques gouvernementales fédérales sur notre développement économique.

  • Archives de Vigile Répondre

    25 juillet 2013

    Je vous invite à connaître le Parti Indépendantiste (PI). C'est ce qu'il propose. Soyons nombreux.