PRÊCHER DANS LE DÉSERT!
28.08.2011
J’allais répondre à M. Deshaies sur son dernier propos «En finir rapidement avec la comedia d’el arte péquiste» lorsque j’ai pensé que personne ne m’écouterait puisque je défends les positions du Parti Québécois. Ce n’est pas tellement preneur ces temps-ci de défendre le pouvoir établi. Ça ne fait pas très mode. En lisant la chronique de M. Savard ce matin, «Le remède contre l’inquiétude», ses propos intelligents et vrais m’ont inspirée. Oh, ce que j’exprime n’a pas la même profondeur, je le sais, mais c’est à mon niveau et c’est sincère. Depuis que j’écris sur Vigile, je reçois des commentaires qui contiennent parfois des informations erronées que je réfute, preuve à l’appui, pourtant je retrouve ces mêmes informations erronées dans d’autres interventions parfois dans la même journée ou quelques jours plus tard comme si je n’avais rien dit… comme «PRÊCHER DANS LE DÉSERT».
Je me demandais donc où était M. Deshaies durant les deux dernières années pour reprocher à l’Opposition Officielle de ne pas faire son boulot. C’est probablement parce que le pouvoir de l’Assemblée Nationale ne fait pas partie de la démocratie participative comme l’entendent certains indépendantistes. Ça fait deux ans que Pauline Marois en tête, et ses députés, placent Jean Charest et les libéraux sur la défensive, au point où le gouvernement est descendu au plus bas dans les sondages et qu’on a même demandé la démission du Premier ministre par une pétition de 250 000 noms. Je suis les travaux à l’Assemblée Nationale et je n’ai jamais vu une Chef de l’Opposition avec sa députation, aussi déterminée, tenace, voire même agressive pour défendre les positions du Parti Québécois, contester et s’opposer aux mauvaises politiques du gouvernement Charest, devant un Premier ministre suffisant, baveux, ne répondant à aucune question, reportant la faute aux actions passées du Parti Québécois en sortant des extraits hors contexte ne pouvant être défendu par l’opposition par manque de temps. Pourtant, c’est comme si l’Opposition n’existait pas… comme «PRÊCHER DANS LE DÉSERT»
Des citoyens, des indépendantistes veulent le pouvoir, mais pas le vieux pouvoir établi… ils le contestent même. On dirait que ce qui est à la mode c’est le Pouvoir Citoyen, un peu comme le Printemps Arabe, genre, et/ou l’Automne Québécois. Pierre Curzi a confié à Dutrisac qu’il voulait appuyer les revendications des citoyens concernant le gaz de schiste, mais voyez-vous les citoyens lui ont dit d’aller se faire voir… J’exagère un peu, mais c’est à peu près ce que ça voulait dire. Pourquoi, parce qu’il fait parti du pouvoir établi, le Parti Québécois. M. Curzi n’en revient pas et il en a conclu que c’était la manière de faire de la politique au P.Q. qui posait problème et qu’il fallait faire de la politique autrement. Un vieux Parti, ça s’peut pas qui soit honnête, ça s’peut pas qu’il puisse faire les choses correctement. Tout ce qui a été fait de bon avant aujourd’hui par le Parti Québécois, ça compte pas, ça pogne plus. C’est de la nouveauté que des citoyens veulent, comme Jack Layton et ses nobodies, ou François Legault qui n’est plus souverainiste, même s’il a fait le budget d’un Québec Indépendant il y a quelques années à peine… Chercher l’erreur.
Ça fait des mois que Pauline Marois et ses députés s’époumonent à répéter que Charest est entrain de dilapider nos ressources naturelles. C’est comme s’ils n’avaient rien dit. Ça pogne pas… Impossible, ça vient de Pauline Marois et du P.Q. ! Tout à coup, Daniel Breton fait un discours devant les anti-Marois et c’est lui qui pogne. Lui il l’a l’affaire, lui y connaît ça! Il demande un pacte, un appel à l’unité. Maudit qu’est bon! S’il était au P.Q. il ne pognerait pas pantoute. Quand ça vient du P.Q. On veut rien savoir! comme «PRÊCHER DANS LE DÉSERT»
M. Drainville a proposé 10 propositions suites aux échanges avec des citoyens et/ou des groupes de pression comme le MACQ? Certaines sont discutables mais d’autres sont franchement questionnables, mais la perle des perles… Jean Charest élu au suffrage universel avec une députation de 80 députés péquistes… Voyez-vous la Tour de Babel? D’autres ne sont pas la trouvaille du siècle non plus… Limiter le plafond des contributions à 100$. Elle a passé au dernier congrès, j’étais contre. Les militants devront travailler deux fois plus fort pour aller chercher le financement. Ça va en prendre en maudit des cartes de membre à 5$ pour pouvoir survivre… Mais que voulez-vous, c’est la vie… La corruption est tellement présente qu’il faut laver plus blanc que blanc. La mode oblige! Le Parti Libéral va-t-il se contenter d’un plafond à 100$ lui, mon œil!
M. Drainville a probablement essayé d’être dans le moule de la démocratie participative en échangeant des courriels avec des citoyens qui veulent avoir leur mots à dire, cependant pas sûre que ça va régler le problème du P.Q. qui reste un vieux Parti et que des citoyens et/ou indépendantistes vont lâcher le morceau de la contestation aussi facilement… comme «PRÊCHER DANS LE DÉSERT»
Pierrette St-Onge
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25 commentaires
Pierrette St-Onge Répondre
1 septembre 2011M. Bertrand,
J’en ai ma claque de me faire dire que je ne comprends rien… que le Parti Québécois n’est pas assez souverainiste, trop provincialiste, qu’il n’a pas le courage de placer la réalisation de l’indépendance au centre de chaque élection, qu’il devrait faire ceci et faire cela. Je suis assez intelligente pour comprendre tout ce que vous m’expliquez, cependant, il faut savoir juger jusqu’au la population voudra nous suivre et dans la conjoncture actuelle, il faut être aveugle pour penser qu’elle suivrait un chef plus pressé, comme Jean-Claude St-André. La population n’en est pas là du tout. Elle est même prête à voter pour le CAQ de François Legault qui a mis un moratoire sur la souveraineté pour au moins 10 ans.
M. Bertrand, avez-vous vu les routes du Québec, les ponts qui tombent, Montréal est comme un champ de mines. Notre Premier ministre brade nos ressources naturelles. Les problèmes s’accumulent et rien n’avance. Il y a un sérieux coup de barre à donner… Il faut faire le ménage. Et vous pensez que Madame Marois va prendre le pouvoir en promettant l’indépendance demain matin. Vous rêvez en couleur.
C’est Pauline Marois qui est chef du P.Q. et elle ne la pas volé, croyez-moi. Elle a pris ce parti dans la dèche, elle l’a ramené à l’Opposition officielle et il en aurait fallu de peu pour que Charest soit minoritaire. Le P.Q. compte 110 000 membres en règle. Nous avons adopté un programme assez audacieux et elle a reçu un vote de confiance à 93%. C’est vrai que c’était de la frime. On s’est tous fait berner.
Maintenant, il faudrait qu’elle change son programme, qu’elle cède sa place à un autre chef plus radical, parce son plan ne fait pas l’affaire de ceux qui ne sont jamais contents depuis les débuts du P.Q. anyway.
Tant qu’elle sera défendue avec conviction et cohérence l’idée d’indépendance finira par s’imposer aux Québécois… mais on n’en est pas encore là!
Pierrette St-Onge
Luc Bertrand Répondre
1 septembre 2011Madame St-Onge, nous ne remettons pas en question les énergies que madame Marois déploie pour tenter de forcer le gouvernement de Charest à répondre de ses actions répréhensibles. Et il n'y a aucun doute non plus dans notre esprit que ce gouvernement constitue la plus grande menace pour le présent et l'avenir de la nation québécoise. Et je suis sûr que non seulement tous les indépendantistes, mais également la grande majorité de la population du Québec souhaite en finir, au plus sacrant, avec ce cancer qui érode lentement mais sûrement le ciment liant la société québécoise.
Il y a deux problèmes, madame St-Onge, que, malheureusement, vous ne semblez toujours pas comprendre, de même que de nombreux autres inconditionnels du Parti québécois:
1. Depuis 1995, TOUS les chefs qui se sont succédés à la direction du PQ ont systématiquement occulté à la population le fait que le carcan constitutionnel canadian réduit à néant tout coup de barre important pour redresser la situation du Québec. La CAQ et François Legault, ce n'est que la dernière mouture de cette fumisterie. Il ne sert donc plus à rien de jouer les règles du jeu parlementaire de la "Province of Quebec", il faut s'attaquer sans plus tarder au coeur de la cause de notre impuissance politique et économique: la constitution perfide et illégitime de 1982 et sa charte des droits et libertés individuel(le)s. Il n'y a qu'une manière de le faire, c'est simplement d'avoir le courage de placer la réalisation de l'indépendance au centre de CHAQUE élection. C'est ce qui distingue le "gouvernement national" proposé par Robert Laplante et défendu exclusivement lors de la course à la direction du PQ de 2005 par Jean-Claude St-André de l'actuel plan de "gouvernance souverainiste" de Pauline Marois.
Malheureusement, force est de constater, aujourd'hui, que le PQ sous Bernard Landry s'est finalement piégé lui-même en faisant battre cette proposition lors de "La Saison des Idées" en 2004, obsédé qu'il était de revenir au pouvoir sans faire de vagues. Idem pour la question du nationalisme "civique" alors qu'on a préféré placer tout le monde égal (Canadiens français, anglophones, allophones francophones, allophones anglophones et unilingues allophones) vivant sur le territoire québécois plutôt que reconnaître que les unilingues anglophones et les allophones francophobes font plutôt partie d'un bastion néocolonial conservant le Québec français sous sa botte.
Ainsi, par peur d'exprimer le sens du NOUS québécois, Landry, Boisclair et Marois ont gâché un contexte inespéré (épisode des "accomodements (dé)raisonnables") et c'est Mario Dumont et l'ADQ qui ont capitalisé sur l'occasion pour presque prendre le pouvoir en mars 2007.
2. Avec tous les faux-fuyants inventés par les chefs du PQ depuis 1995 pour mettre au rancart "leur" option en faveur d'une pourtant illusoire élection comme gouvernement provincial, après avoir entretenu l'imposture devant l'électorat depuis 1973 qu'on pouvait gouverner efficacement sans être souverains, après avoir trahi les espoirs des militants et sympathisants de sa base en accomplissant la "job de bras" (lutte pour le déficit zéro) à la place du fédéral (déséquilibre fiscal), il s'est creusé, élection après élection, un déficit de crédibilité et de confiance entre le PQ, la population et même sa base militante (comme le mouvement syndical). Le "miracle" de Pauline Marois de décembre 2008 n'en est pas vraiment un, puisque le taux d'abstention élevé n'en cache pas moins que l'appui absolu au PQ n'a cessé de diminuer depuis l'élection de 1994. C'est pour ce déni des erreurs graves commises depuis 1995 et son malaise devant "sa propre" option que le Parti québécois est aujourd'hui "scrappé" en tant que marque de commerce du mouvement indépendantiste.
La morale de toute cette histoire, c'est qu'il ne sert à rien à chercher à endormir la population en camouflant son option quand on sait que cette option est incontournable au succès de ses politiques. Au contraire, les électeurs y voient un indice de malhonnêteté ou de manipulation, de sorte qu'un parti a beau se proclamer en être un d'idées, il sera automatiquement assimilé aux autres dont on cherche à se débarrasser.
La réalité est que, n'en déplaise au PQ, aux soi-disants analystes professionels et autres faiseurs d'opinion, le seul parti qui s'est adapté au contexte qui a été imposé au Québec depuis 1995 est le PARTI INDÉPENDANTISTE (PI). Je reconnais volontiers que les résultats électoraux depuis 2008 ont été faméliques, mais attribuables à deux causes: l'hégémonie de l'imposture péquiste chez le mouvement indépendantiste et la population en général et l'omertà des médias sur l'existence et les idées du PI.
L'indépendance ne se fera que le jour où une majorité de Québécois reconnaîtra enfin la nécessité de sortir du carcan constitutionnel canadian pour trouver des solutions efficaces et durables aux problèmes de notre société.
Tant qu'elle sera défendue avec conviction et cohérence, l'idée d'indépendance finira par s'imposer aux Québécois par ses mérites mêmes. Peu importe la couleur du gouvernement à l'Assemblée nationale, tant qu'il ne gérera que la moitié des pouvoirs, des impôts et taxes et sera contraint de se plier aux traités décidés par une autorité étrangère, ce gouvernement ne pourra que démontrer de façon de plus en plus éloquente la situation d'impuissance que lui cause son annexion au Canada.
Pierrette St-Onge Répondre
31 août 2011M. l'engagé,
Je vous laisse le dernier mot, vous l'avez bien mérité!
Pierrette St-Onge
L'engagé Répondre
31 août 2011Ma réponse (ceux qui n'ont pas suivi notre échange ne comprendront pas, mais c'est sans importance)?
Parlant de notre boxeur, je dirais que pour me répondre ce que vous m'avez répondu, c'est qu'à l'entrainement, vous lui offrez des cigarettes. Vous partagez même des bières avec lui et à ces occasions, vous lui dites ne pas écouter les "gérants d'estrades" et vous consolidez la perception "qu'il a donc bien travaillé" ces derniers temps et que ces contre-performances à l'entrainement sont à cause de l'équipement, du climat dans le gymnase et du manque de soutien de son entourage et qu'il ne doit surtout pas changer sa routine et sa stratégie.
Je crois avoir exposé rationnellement les entraves qui m'empêchent (et qui doivent en empêcher d'autres) de travailler avec intégrité au sein du PQ ou pour le favoriser, sans être membre.
Mon propos s'inscrit pourtant dans un désir de réforme partagé par certains membres importants. En clair, vous me dites que les réformistes sont pas bienvenus. Le PQ n'a donc pas à héberger les espoirs des indépendantistes ou des nationalistes. Le PQ est pour les péquistes. Et il est à prendre tel quel. Pour moi un péquiste, c'est un Laurin ou un Godin. Vous me dites que c'est un Gaudreault,un Pinard ou une Marois, mais probablement pas un Drainville.
Ça a le mérite d'être clair. Pourtant :
http://www.vigile.net/Aide-memoire-independantiste
"Ce passeport est émis par le Parti Québécois, mais son utilisation n’est aucunement limitée aux membres de cette formation politique. Tous ceux qui aspirent à faire du Québec un état souverain peuvent en être titulaires."
Pierrette St-Onge Répondre
31 août 2011@ L’engagé, Voir Opinion dans le Devoir.
• Inquiétant. La diffusion du film « chercher le courant » a été encouragée par Gaudreault, dans son comté, mais peut-on dire que le PQ se distingue dans ce dossier ? Très peu, pourtant le cadre financier est une catastrophe, voilà qui serait gagnant de diffuser. Cet immobilisme n’est pas étonnant quand on sait que : « En 2002, le gouvernement du Parti Québécois a promu une politique publique de microcentrales hydro-électriques. Des entrepreneurs privés ont été encouragés à construire des barrages sur des petites rivières et à vendre l’énergie à Hydro-Québec ; ce qui faisait partie d’une stratégie constituant le premier pas vers une privatisation graduelle et tactique de ce service public. »
http://www.ledevoir.com/economie/actualites-economiques/330381/libre-opinion-assez-le-saccage-du-territoire-quebecois
@ M. Sauvé,
Pas sûr que M. Goyette pensait la même chose que vous lorsqu’il a cité Gandhi.
Pierrette St-Onge Répondre
31 août 2011M. l’engagé,
Au lieu de faire mon procès et d’analyser mes comportements, vous auriez avantage à retenir quelques unes de mes explications, plutôt que de répéter les vôtres…
Pendant que le seul Parti capable de nous empêcher de couler à pic est en grande difficulté… Synthétisons … Imaginons… Parlons pour rien dire…
Mon ami est un bon boxeur, mais vous me dites qu’il fume, qu’il boit, qu’il sort, au lieu de s’entraîner. Vous pariez sur lui et j’essaie de vous convaincre qu’il est le meilleur pour gagner. Vous essayez de me montrer ses faiblesses, mais je ne vois pas les mêmes faiblesses que vous voyez chez mon ami. Je ne peux donc pas le raisonner. Je lui dis cependant qu’il peut améliorer certaines choses, alors il m’écoute et propose des améliorations pour vous satisfaire, mais il prêche dans le désert… vous ne l’écoutez pas.
Finalement, je pense que mon ami a fait du très bon boulot. Il était dans la dèche… Il a remonté la côte. Il a travaillé sans relâche pour réunir une belle équipe autour de lui, des jeunes dynamiques, des moins jeunes plus expérimentés… Il a monté un programme audacieux qui a été adopté par tous ses supporteurs et qui lui font confiance. Il avait des chances de gagner mais il en a de moins en moins. Quelques uns de ses alliés l’ont laissé tomber pour de meilleurs cieux, d’autres lui demande d’effacer le travail accompli et de recommencer à neuf. Enfin, les plus coriaces ne cessent de l’accabler, de le dénigrer, au lieu de s’entraîner avec lui et de lui faire confiance. Vous trouvez que mon attachement envers mon ami me rend émotive… je vous réponds que sans émotion la vie serait bien ennuyante et la politique aussi.
Comme vous continuez de dire que mon ami a beaucoup trop de défauts pour gagner et qu’il n’est pas prêt à apporter les correctifs qui vous convaincraient de le suivre, je vous suggère donc de vous trouver un autre boxeur qui ne fume pas, qui ne boit pas, qui ne sort pas et qui est prêt à s’entraîner comme vous le souhaitez.
Étant donné que vous avez beaucoup d’admiration pour un autre boxeur beaucoup plus jeune, à la mode, que vous trouver audacieux, courageux, tenace, intègre, qui a des qualités qui vous inspirent, qui est capable de s’entraîner selon vos attentes, qui n’a pas peur d’affronter un adversaire, qui est prêt à tout faire pour se faire remarquer... Vous pourriez allez vers lui et joindre son équipe qui ne demanderait pas mieux que de vous accueillir. Pourquoi persister à vouloir changer mon vieil ami boxeur… Vous en avez un à porter de main qui serait prêt à prendre la relève de mon ami et ce serait beaucoup moins laborieux que d’essayer de changer un vieux boxeur usé, qui ne répond plus à vos attentes… Surtout que le prochain combat pourrait venir plus vite que vous le pensez. Pour l’instant, votre jeune boxeur fringant n’a pas beaucoup de chance de gagner, mais à force de réussir des coups de maître, il pourrait vous conduire à la victoire selon toutes vos espérances puisqu’il a le même objectif final que le vieux boxeur.
Pierrette St-Onge
Stéphane Sauvé Répondre
30 août 2011Madame,
Si ce n'est déjà fait et au risque que vous perdiez quelques heures de sommeil, relisez le dernier commentaire de l'engagé. C'est clair direct et limpide.
Mais pourquoi perdre plus de temps à vous écrire, si vous avez décidé d'entrée de jeu "de ne pas changer d'idée" quoiqu'advienne.
Je vais vous avouer que c'est là où j'ai décroché. Je me suis dit, "elle est prête à aller à l'abatoir au nom de ses principes et peu importe les risques pour le reste de la population".
Si vous croyez tant que cela aux chance du PQ et de madame Marois de faire la différence et remporter les prochaines élections, voici un conseil d'ami (vraiment), virez au plus sacrant les conseillers de Madame Marois parce qu'elle est actuellement très très mal servie. Elle a beau être de bonne volonté, comme vous semblez l'être, il manque la levure pour faire gonfler la farine. Cette levure madame St-Onge, c'est la Vision éclairante et inspirante d'un Québec libre des entraves au développement et à la révélation du meilleur qui l'habite. Et pour tout dire, ce n'est pas, dans le contexte actuel, en critiquant encore Charest et la Caisse de dépôt, qu'elle parviendra à faire tourner le vent. Elle doit aller à la racine.
Pour communiquer cette vision, le PQ doit faire tabula rasa, se regarder, prendre une distance et se révolutionner par l'intérieur.
Malheureusement le verni, bien que craquelant, reste très tenace. Pour que le décapage puisse se faire, il faudra bien un jour que quelqu'un quelque part au PQ entende clairement le message qui leur est transmis, à savoir qu'un coup de barre doit être donné au sein même de ce parti pour que les Québecois sentent qu'il incarne "le changement" qui est souhaité.
Avec respect et espoir, stéphane sauvé
PS: J'en profites pour remercier Monsieur Goyette pour son commentaire, j'ai bien aimé ses images et sa citation de Gandhi à savoir: "On reconnaît le degré de civilisation d’un parti politique à la manière dont il traite ses chefs ".
Traiter avec respect son cheffe, c'est lui communiquer clairement les dangers potentiels sur sa route ainsi que le poul de son armée. C'est ce que Racine, l'engagé, Cloutier, etc. ont fait. Mais sentant qu'ils prêchaient dans le désert...ils ont décidé au nom d'un principe plus grand que celui de la loyauté au chef, que face au monde qui change et qui souhaite le changement, il vallait mieux penser le changement que changer le pansement.(Francis Blanche)
L'engagé Répondre
30 août 2011Bonjour Madame Saint-Onge
Puisque vous me relancez, permettez-moi synthétisez nos échanges.
Vous avez écrit un texte qui s'intitule « Prêcher dans le désert ».
Je vous livre de mon côté mes impressions et des explications, des propositions parmi d'autres pour comprendre pourquoi «nous sommes sourds» à vos intervention, à celles du PQ et à celles de Marois.
Vous répondez pourtant comme si j'étais un adversaire : « Faites donc le procès de Jean Charest, c’est lui l’homme à abattre. Ça va vous changer de la guerre ouverte contre Pauline Marois et le P.Q ».
Je vous ai pourtant écrit (en oubliant de signer, c'est vrai), parlant du PQ :
« Parce que s’il veut gagner, il faudrait peut-être qu’il protège son talon d’Achille... Votre ami est un bon boxeur, mais il boit, il fume et il sort au lieu de s’entrainer. Nous sommes dans le même bateau, j’ai parié sur lui. Alors, vous voulez me convaincre qu’il peut gagner ? Je ne cherche que son bien quand je vous dis qu’il mène une vie dissolue. À l’entrainement, je vous montre ses faiblesses, si vous en prenez acte, j’aurai déjà confiance que vous pourrez le raisonner. Toutefois, en protégeant son aveuglement, vous l’empêchez de se prendre en main et d’entreprendre une métamorphose salutaire. »
Je vous écris que le PQ devrait cesser de se braquer et de polariser le débat et accepter d'être à l'écoute, de changer. Vous aviez écrit que vous cherchiez à me convaincre que le PQ est le parti capable de vaincre Charest. Je vous explique par quel raisonnement j'en suis venu à croire que le PQ est malade et je prends le soin de préciser que je veux le voir se rétablir (à condition qu'il prenne acte de sa condition). Dans un autre échange, je prends bien la peine de préciser que je n'ai rien contre Marois, que le problème est culturel , structurel, idéologique ou organisationnel, et pour bien me faire comprendre le ressentiment que génèrent nos échanges, vous m'écrivez en capitales « J’ESPÈRE JUSTE QUE VOUS N’AUREZ PAS SA PEAU !!! »
Il me semble que l'attachement que vous éprouvez est très émotif et que cela teinte votre analyse de mes raisonnements, comme si j'étais, moi aussi, très partisan. Ainsi, vous m'écrivez « M. l’engagé, vous avez le droit d’être de gauche et proche d’Amir Khadir, cependant, il peut y avoir d’autres points de vue que le vôtre… » Mais j'ai pourtant pris la peine de détailler dans un long commentaire pourquoi Khadir était le digne héritier de Godin, bon sang, il cite même Gratien Gélinas en commission parlementaire, et ce, pour mieux apostropher Bouchard. Bon Dieu, c'est dur pur péquisme! Pourquoi faut-il que vous transformiez ça en préférence partisane? Khadir peut être con (voyez, je n'ai pas de misère à l'écrire), mais il fait de bons coups. Est-ce qu'on peut regretter que ce ne soit pas le PQ qui les fasse? Pourquoi me prêter un sentiment envers Khadir qui serait le votre envers Marois? Croyez-vous que tous ceux qui émettent un point de vue critique envers le PQ le font avec la même pugnacité que ce que vous éprouvez envers Charest?
Et quel est le rapport entre être de gauche ou de droite ici? Pourquoi encore une polarisation? Vous dites que vous avez écouté la commission parlementaire sur le projet de loi 204, alors rappelez-vous ce que disait la juriste Julie McCann : protéger «une entente qui n'existait pas encore» (au sens juridique) revenait à faire un chèque en blanc et exonérer les protagonistes des dérives qu'il pourraient, même involontairement, commettre. C'était en quelque sorte un acte de foi. Des élus responsables ne doivent pas cautionner une entreprise engageant l'état et des sommes considérables, sans un solide examen au préalable. On peut être de droite, du centre ou de gauche et être contre le projet de loi 204.
Ici, je fais la promotion (ou la pédagogie) de l'indépendance, je ne m'occupe pas de la couleur ou de l'étoile sur le drapeau.
Je trouve dommage que vous assimiliez ma position à une quelque préférence partisane ou à cause d'une sympathie pour la personnalité. Je dis justement que le PQ devrait imiter Khadir, c'est-à-dire son audace, son courage, sa ténacité et son intégrité. Mais je pourrais écrire la même chose d'Harper. Les conservateurs ont été démonisés, mais ils n'ont pas faibli sur leur principes, au contraire, ils ont persisté, persisté et encore persisté. Il y a une leçon là.
Je m'en fous de l'attachement ou du non-attachement à Marois. Pour moi le problème est plus profond, il passe évidemment par sa reconnaissance par Marois : c'est que des gens comme moi (jeunes, politisés, réseautés et actifs dans la société civile ) ne sont pas à l'aise pour militer pour le PQ, or le PQ serait le parti naturel vers lequel nous nous tournerions d'ordinaire. Mais pas le PQ actuel à cause de son idéologie actuelle, de son organisation et de sa culture.
Nous voulons une politique où il soit possible d'appeler son député péquiste et lui dire de se joindre au député d'en face et surtout, de s'inspirer du député d'à côté. Voilà pourquoi j'étais à l'aise avec les démissions, le comportement du PQ lors des commissions parlementaires de juin m'avait révolté. Et ce n'était pas un simple inconfort émotif, que parce que le PQ s'attaquait aux valeurs démocratiques.
Pourquoi dois-je automatiquement être taxé d'anti-PQ ou d'anti-Marois. Ne voyez-vous pas que c'est cela qui fait que vous «prêchez dans le désert»? Les Québécois seraient le problème et non le PQ? Pourquoi diantre vouloir un pays alors avec eux? Les Québécois sont les Québécois, là où ils sont, comme ils le sont. Il faut mériter leur confiance. Si le PQ n'y arrive pas, c'est qu'il n'a pas la bonne démarche.
Mais on ne pourra déterminer une meilleure démarche en étant campés dans nos positions, en étant obstinément partisans et en refusant l'examen rationnel de nos actions, de nous discours, de nos troupes et de nos stratégies.
Je vous laisse sur les mots de Monsieur Cliche :
«Nous sommes dans le même bateau, le même Québec, et pour la durée de la traversée, on ne se querelle plus, on s’unit, M. Gaudreault. Pour moi, un parti est comme un pont. Si un pont s’effrite et tombe, on ne le pleure pas, on en construit un autre. Le plus important n’est pas le pont, c’est d’arriver à destination. Nous devons faire un bout de chemin tous ensemble, nous sommes capables de le faire. Ensuite, s’il le faut, nous reprendrons nos distances.
J’en ai assez de voir des politiciens se battre pour leur égo ou leur parti, alors qu’il est urgent de prendre soin de nos ressources, de nos enfants, de nos amours. J’en ai assez d’être empoisonné, de participer à l’empoisonnement de la terre, et de voir les enfants l’être dès le ventre de leur mère.
M.Gaudreault, vous êtes passé à côté de mes intentions et de celles de beaucoup de citoyennes et citoyens présents à cette assemblée. Cette action citoyenne, sincère et non-partisane, dont j’ai fait partie, vous l’avez entachée d’une couleur qui n’était pas la sienne. C’était une action citoyenne visant l’atteinte, ensemble, d’un tout bien plus grand que toutes ces partisaneries.»
http://www.vigile.net/On-ne-se-querelle-plus-on-s-unit-M
Pierrette St-Onge Répondre
30 août 2011M. l’engagé,
Si vous voulez m’écrire, faites le sur Vigile. Et de grâce lâchez-moi… Vous êtes tenace comme ce n’est pas possible. Quant bien même vous feriez le procès du P.Q. pendant 3 mois, je ne changerai pas d’idée. Je crois en Pauline Marois et je continuerai d’y croire.
J’avais commencé à vous répondre, alors, juste un petit mot sur les sondages :
C’est vrai, je viens de vérifier les sondages de 2005. Cependant, il faut se rappeler de la conjoncture du temps. C’est l’année où le gouvernement Charest était à 84% d’impopularité encore plus haut qu’aujourd’hui. L’ADQ grugeait des votes et Québec solidaire n’était pas là.
Comme par hasard, je suis tombé sur un sondage sur la popularité des personnalités politiques au Québec en 2005. René Lévesque est à 48% et Lucien Bouchard à 10% un point derrière Robert Bourassa. Savez-vous où se situait Jacques Parizeau, en queue de peloton à 3% avec Maurice Duplessis à 2%, pourtant, pourtant…
Et ce n’est pas moi qui aie jeté Bernard Landry dehors, c’est lui qui est parti et il n’était pas plus pressé que Pauline Marois quoiqu’en pense tous les Pierre Cloutier de ce monde.
Faites donc le procès de Jean Charest, c'est lui l'homme à abattre. Ça va vous changer de la guerre ouverte contre Pauline Marois et le P.Q.
Sans rancune.
Pierrette St-Onge
Pierrette St-Onge Répondre
30 août 2011M. l’engagé,
M. Khadir n’était pas dans la même position qu’Agnès Maltais dans le dossier de l’amphithéâtre, quoique vous en pensiez. Et il reste pas mal de zones grises dans ce dossier…
Quelles sont les vraies motivations de Denis De Belleval? M. Labaume avait-il des craintes qu’en allant en appel d’offres un soumissionnaire proche du club de hockey Canadien remporte la mise et ne soit jamais intéressé à faire venir un club de hockey à Québec pour ne pas nuire au club Canadien? Une chose était certaine avec P.K Péladeau, il n’y avait aucun doute qu’il ferait tout pour attirer un club de hockey à Québec et qu’il ferait profiter Québec de toutes les retombées que sont empire est capable.
M. l’engagé, vous avez le droit d’être de gauche et proche d’Amir Khadir, cependant, il peut y avoir d’autres points de vue que le vôtre… Pierre Karl Péladeau est un homme d’affaires du Québec et je le préfère et de loin à tous ceux qui viennent d’ailleurs et qui n’ont aucun intérêt pour le Québec, contrairement à M. Péladeau.
A. Maltais n’a pas pris la défense de P.K. Péladeau dans le dossier des lockoutés. Devait-elle le faire? Les lockoutés étaient-ils dans son comté? Pourquoi voulez-vous que le Parti Québécois se mette à dos un des plus importants diffuseurs du Québec. Amir Khadir ferait-il autant d’esclandre s’il était à la place du P.Q. Il fait justement du bruit pour faire tomber le P.Q. C’est son rôle et il le fait très bien.
Dans le dossier de Bombardier, c’est un dossier bien trop complexe pour que je m’embarque dans une telle discussion. Je n’ai absolument pas l’expertise pour le faire, cependant qu’est-ce que ça aurait donné de plus de taper sur le même clou contre une entreprise de chez nous, maintenant que le contrat était donné. Khadir choisit les batailles qui lui rapporte le plus d’appuis populaires, c’est son droit, c’est un populiste et il est loin du pouvoir. Le P.Q. a le droit de se positionner autrement.
Vous serait-il possible d’arrêter de me donner Claude Pinard comme exemple. Il n’a pas une très grande influence au P.Q. et peu de réalisations non plus. Ce n’est pas très représentatif du Parti Québcois.
Quant à M. Breton, je vous ai expliqué ce que j’en pensais et je n’ai pas changé d’idée. Voici d’ailleurs une partie d’un article pris dans le Devoir au lendemain de l’assemblée du NMQ où même M. Breton s’inquiète de la même manière que S. Gaudreault.
Le NMQ se trompe d’adversaire en attaquant le PQ, croit M. Gaudreault : « Pour moi, présentement, il y a une priorité, c’est de défaire le gouvernement Charest, parce que je le trouve dangereux pour le Québec, [car il est] en train de vendre nos ressources naturelles au plus offrant. »
Un des deux conférenciers invités par le NMQ dimanche, Daniel Breton, du groupe écologiste Maîtres chez nous XXIe siècle, s’inquiète de la même manière. Joint hier, il a soutenu qu’à ses yeux, les « chicanes sur la façon de faire la souveraineté » risquent de « décrédibiliser la seule force progressiste qui peut empêcher que M. [François] Legault ou M. [Jean] Charest prenne le pouvoir ».
Hier, un sondage Léger Marketing indiquait que, s’il avait un parti, M. Legault serait allé chercher jusqu’à 35 % des voix devant le PLQ qui en recueillerait 31 %. Le PQ était relégué au troisième rang avec 16 % des voix. Pour Daniel Breton, l’indépendance réelle ne peut passer que par l’« indépendance énergétique », que la Norvège a réussi selon lui à atteindre. « Je ne suis pas sûr que les gens de ce mouvement vont se réveiller, mais il le faudrait. Car la cabane est en feu. C’est maintenant que ça se discute. C’est pas dans deux ou trois ans. Le bradage des ressources est en cours. Or, l’indépendance, la vraie, la concrète, elle passe par là, selon moi. » http://www.vigile.net/Il-y-avait-beaucoup-trop-d
Madame Marois envisage des États généraux, ça vous surprend, pas moi. Elle est dans les câbles… Les anti-Marois l’y ont projetée ! Que voulez-vous qu’elle fasse maintenant que le mal est fait ? J'ESPÈRE JUSTE QUE VOUS N'AUREZ PAS SA PEAU!!!
Pierrette St-Onge
Archives de Vigile Répondre
29 août 2011J'ai oublié de répondre à vos questions : la différence entre le député de Mercier et la députée de Taschereau est évidente.
Khadir, petit député indépendant, a défendu la cause des travailleurs de son comté, les lockoutés du Journal de Montréal.
Maltais a promu les intérêts de Péladeau, le patron, en cherchant à prémunir ce dernier contre l'examen judicieux pour le bien commun d'une entente qui avait tout l'air d'être à l'avantage commercial de Quebecor et non de la population de Québec et du Québec.
Vous me demandez la différence avec le projet de loi privé lié à l'entente avec Bombardier?
Et bien justement un article de La Presse du 17 février (d'ordinaire complaisante envers Charest) nous l'explique :
« Les contribuables québécois auront une mauvaise surprise en apprenant que les nouveaux wagons du métro de Montréal commandés à Bombardier leur coûteront 1,9 milliard de dollars au lieu de 1,2 milliard comme promis, selon le député de Mercier, Amir Khadir.
Le gouvernement a induit la Chambre en erreur et a floué les Québécois, en fournissant aux parlementaires les mauvais chiffres pour mieux faire passer la pilule, selon le député de Québec solidaire.
C'est donc, selon lui, sous de fausses représentations que les élus ont accepté, en octobre dernier, d'adopter une loi spéciale donnant le feu vert au gouvernement pour octroyer sans appel d'offres le contrat de renouvellement des 468 wagons de métro au consortium Bombardier-Alstom.
M. Khadir a aussi mis en doute la parole de l'ex-premier ministre Lucien Bouchard, qui agissait à titre de négociateur auprès de la Société de transport de Montréal (STM) dans ce dossier, et qui avait dit que le coût de chaque wagon ne dépasserait pas 2,6 millions.»
Est-ce que cela vous satisfait? Il y a eu un examen des couts et les circonstances particulières (cafouillage et incompétence des libéraux) ont forcé la Chambre a prendre une décision DANS L'INTÉRÊT PUBLIC, POUR ASSURER UN SERVICE CAPITAL, LE TRANSPORT, pas pour permettre à Quebecor de s'enrichir alors qu'il n'y a aucune urgence.
Kadhir dénonce la socialisation des pertes et la privatisation des profits, là où Maltais l'encourage. Me voilà rendu à dire cette dure réalité pour le parti. C'est triste, ne trouvez-vous pas? Pas besoin d'ironiser sur les violons.
La chambre a été induite en erreur et le cout semblait raisonnable, voilà qui explique l'appui du député de Mercier. Mais ensuite qui a découvert le pot aux roses, le principal parti d'opposition ou un le député solitaire? Qui a dénoncé? Vous venez de me faire un commentaire sur la valeur du travail parlementaire d'opposition, en la comparant aux causes de « mon admiration pour Khadir» et curieusement, vous me permettez de trouvez une autre raison d'en vouloir à Pinard (et par la bande, malheureusement au PQ).
Puisque Khadir a dénoncé le pot aux roses en février, comment Pinard, en juin, pouvait-il accorder à Bouchard la crédibilité que ce dernier prétendait mériter (alors qu'il venait de rouler l'Assemblée dans la farine)? C'est de l'incompétence ou de la duplicité, choisissez. Voilà ce que je veux dire quand je vous pose la question de l'absence de Breton au PQ, les individus de qualité, c'est-à-dire les véritables serviteurs de l'intérêt public, n'ont rien à gagner à fréquenter des individus comme Pinard. Vos questions m'ont forcé à faire enquête, voilà ce que Pinard a dit au Devoir à propos du NMQ : « «Dans le Parti québécois, il y aura toujours des extrémistes de gauche qui ne seront pas contents.»
Pourtant, Monsieur Breton lui-même considère que « les "chicanes sur la façon de faire la souveraineté" risquent de "décrédibiliser la seule force progressiste qui peut empêcher que M. [François] Legault ou M. [Jean] Charest prenne le pouvoir". Est-ce que Pinard réalise qu'il vient donc par là d'assimiler Breton à un «extrémiste de gauche pas content»?
N'êtes vous pas estomaquée du manque de respect absolument infâme envers les membres et les militants? Suis-je un «radical»? Un «extrémiste». Quand je vous dis que le PQ rejette ses propre membres! Crime... je dis pas s'il y avait un «commando de résistance civile» ou «la faction grafitis 101», je pourrais comprendre, mais là on parle juste de faire l'indépendance et de protéger la langue. Il me semble que la situation demande effectivement de mesures vigoureuses...
Vous voulez me convaincre que le PQ peut battre Legault ou Charest? Qu'est-ce que disait Gaudreault déjà? « Il est très difficile d'envisager quelque union ou même des "états généraux du mouvement souverainiste" — proposés notamment par le club politique de gauche SPQ Libre et la coalition Cap sur l'indépendance — avec des gens si durs à l'égard du PQ »
Voilà que Marois l'envisage, c'est donc dire que les «durs propos à l'égard du PQ» étaient méritées et il ne s'agit pas tant de critiques dans le but inutile de critiquer que pour que le PQ se regarde en face ET POURQUOI CET EXAMEN?
Parce que s'il veut gagner, il faudrait peut-être qu'il protège son talon d'achilles... Votre ami est un bon boxeur, mais il boit, il fume et il sort au lieu de s'entrainer. Nous sommes dans le même bateau, j'ai parié sur lui. Alors, vous voulez me convaincre qu'il peut gagner? Je ne cherche que son bien quand je vous dis qu'il mène une vie dissolue. À l'entrainement, je vous montre ses faiblesse, si vous en prenez acte, j'aurai déjà confiance que vous pourrez le raisonner. Toutefois, en protégeant son aveuglement, vous l'empêchez de se prendre en main et d'entreprendre une métamorphose salutaire.
Salutations
Pierrette St-Onge Répondre
29 août 2011M. L’engagé,
Veuillez m’excusez, il y a eu confusion dans ma compréhension des deux commissions parlementaires. Je pensais que vous parliez des deux jours de la commission sur l’Amphithéâtre qui était présidée par Marie Malavoy et non de la commission sur Les activités pétrolières et gazières présidée par M. Pinard. C’est ma mémoire qui m’a fait défaut momentanément. Dans votre texte, nulle part vous ne mentionniez le nom de la commission, ni Lucien Bouchard, alors je ne pensais qu’à celle de L’amphithéâtre. Comme je me rappelais surtout l’attitude de M. Pinard, j’ai fait le lien mais avec la mauvaise commission. En lisant ma réponse, vous avez dû trouver que j’étais mélangée et surtout pas mal conciliante envers M. Bouchard. Je m’en excuse et je vous réponds au meilleur de ma connaissance.
Comme j’ai suivi cette commission d’un bout à l’autre, vous n’avez pas besoin de me donner d’explications supplémentaires. Je m’en souviens comme si c’était hier. J’ai quand même lu vos explications. Je les trouve un peu laborieuses mais intéressantes. Comme je suis la politique de près, il n’y a pas beaucoup de dossiers qui m’échappent. Je n’ai pas les mêmes diplômes que vous mais mon jugement n’est pas trop mauvais je pense. Vous avez parfaitement raison quant à l’attitude de M. Pinard. Ça m’a vraiment choquée moi aussi. Quant à celle de la députation péquiste, je vous trouve sévère. J’étais déçue du peu d’appui apporté à M. Khadir par les députés péquistes et je cherche encore pourquoi ils n’ont pas osé confronter Lucien Bouchard et pourquoi M. Pinard a fait preuve d’autant de complaisance envers celui-ci. Pourquoi, il n’a laissé aucune marge de manœuvre à M. Khadir… Il était d’une rigidité exemplaire lorsque le temps de M. Khadir était terminé, l’interrompant même avant la fin du temps qui lui était alloué. Pourquoi le Parti Québécois n’a pas eu le courage d’affronter M. Bouchard… Je ne le sais pas. Peut-être à cause des souvenirs et de l’attachement qu’ils portent probablement encore, pour certains, à M. Bouchard. Peut-être avaient-ils peur d’une certaine réaction de vengeance qu’aurait pu avoir M. Bouchard et par le fait même du tort qu’il pourrait faire au Parti Québécois, s’il se mettait en tête d’utiliser son charisme pour leur nuire. Je ne le sais pas. Ce n’est sûrement pas leur meilleur coup!
Pour tout vous dire M. l’engagé, j’avais complètement oublié cette commission parlementaire. Je suis sincère, Je l’avais complètement oubliée. La commission sur l’Amphithéâtre a pris tellement de place, toute la place en faite, ce qui fait qu’il ne devait plus en rester pour une autre commission d’une telle importance. Maintenant, qu’est-ce que je fais, je condamne sans appel le Parti Québécois? J’oublie toutes les autres batailles que le P.Q. a menées? Parce qu’il en a mené des batailles, + ou – importantes.… Celle sur les pertes de la Caisse de dépôt, celle sur la demande d’une enquête publique sur la construction, celle sur les magouilles dans les garderies, celle sur la nomination des juges, celle sur les mines, le gaz de schiste mise à part cette commission peut-être, celle sur les richesses naturelles, celle sur la langue, sur les écoles passerelles, celle sur l’identité, celle sur les accommodements raisonnables, celle sur les énergies, celle sur plusieurs dossiers dans la gestion d’Hydro Québec, etc. Ils n’ont peut-être pas toujours mené les batailles jusqu’au bout, mais il y a tellement de travail à faire.
M. Khadir fait de bons coups mais je n’aime pas ce genre de politicien populiste. Je ne peux pas lui faire confiance, encore moins à Françoise David. Je les trouve opportunistes. Ils sont peut-être souverainistes, mais j’ai de gros doutes sur leur sincérité. C’est une question de feeling surtout! Et puis ils ont des éléments dans leurs troupes qui ne sont pas souverainistes, comme Julius Grey par ex. Ça ne vous dérange pas vous?
Vous me parlez de la réaction de Sylvain Gaudreault suite à l’Assemblée du NMQ… J’ai eu la même en regardant les reportages des médias, pourtant je n’avais pas vu la lettre de M. Gaudreault. J’ai la même lorsqu’il s’agit de Patrick Bourgeois, il me fait peur. Je trouve qu’il va souvent trop loin. Je ne pense pas qu’il aide notre cause. C’est mon point de vue. Peut-être suis-je trop vieille. Je suis peut-être moins exigeante que vous mais j’apprécie beaucoup le travail de M. Gaudreault et de plusieurs députés du Parti Québécois.
• Et pourquoi tous ces avertissements ? Je ne fais pas de la mange-PQ, je dis que sans un sérieux coup de barre, le PQ se plante. On l’avertit depuis un an, lisez ce que j’ai écrit gentiment à Marois en décembre : Je ne suis pas d’accord avec vous.
Encore une fois, je me répète… Ce n’est pas vrai que le P.Q. dégringole depuis que Pauline Marois en est devenue la Chef. Je l’explique en autre, dans mon dernier commentaire dans «Pauline Marois n’est pas une lâcheuse» preuves à l’appui. Jusqu’au mois de juin, elle était aux alentours de 40% dans les sondages. Elle dégringole depuis les démissions et depuis la guerre ouverte que lui mènent les anti-Marois. Si des élections avaient eu lieu même encore au mois de juin elle gagnait les élections avec 80 députés.
Essayez donc de poser des questions à Charest sur n’importe quoi. Il a sa réponse… il part sa même maudite cassette… C’est toujours le même refrain. Allez donc dire à Charest qu’il divise les Québécois. Il vous répondra en riant avec son air suffisant que c’est le P.Q. qui divise, pas lui. Et les médias répètent et répètent tout ce que Charest dit. On dirait que vous ne le connaissez pas.
Oui, je pense que les anti-Marois nuisent au P.Q. Vous avez le droit de ne pas avoir confiance en elle, moi, je lui fais confiance. Dans la conjoncture actuelle, je pense qu’il a beaucoup de travail à faire avant de nous plonger dans un référendum. Elle vient d’annoncer des États généraux, mais les anti-Marois veulent qu’elle abandonne sa gouvernance souverainiste. C’est vraiment indécent.
Pierrette St-Onge
Vos explications sont trop longues et ma réponse aussi. Ça me demande trop de temps. La prochaine fois si je ne vous réponds pas, vous m’excuserez.
L'engagé Répondre
29 août 2011Bonjour,
Allons au coeur du sujet, cette missive est longue.
Qu'est-ce qu'un comportement ordurier me demanderez-vous?
Car c'est là que le bat blesse il me semble. Qu'est-ce qu'un comportement ordurier? Ordurier au sens propre vent dire « ignoble », « grossier », « obscène », « sale », on comprendra, « bon à mettre aux ordures », « à jeter ».
Pinard est-il ordurier au « sens propre »? Bien sûr que non, il ne sacre pas, il est très « président », « poli », c'est donc toute la scène qu'il faut écouter, pour se rendre compte que les conséquences de ses actions, de ses paroles ainsi que de son laisser-faire sont désastreuses pour le député de Mercier et minent sa crédibilité. Allez-y vous-même : http://www.youtube.com/watch?v=-TCzu5bmNiI
Khadir explique d'abord qu'il trouve désolant, comme beaucoup d'indépendantistes (notez qu'il ose employer ce mot) que Bouchard sorte de sa réserve et de la fidélité qu'il devrait consacrer au peuple québécois pour venir représenter l'industrie qui se considère comme spoliée, alors qu'elle a bénéficié d'avantages carrément coloniaux, à cause du travail de de même Bouchard.
Il se fait interrompre par Bouchard parce « qu'il joue au facteur » d'après ce dernier et à 2 minutes 40, Bouchard l'interrompt et fait un véritable cirque, accusant Khadir d'être à côté de ses pompes.
Inacceptable, Bouchard a beau avoir été premier ministre, il parle à un élu, au représentant des citoyens de Mercier. La présidence à ce moment-là aurait simplement dû rappeler Bouchard à l'ordre, lui répéter les règles et permettre à Khadir de poursuivre, là où il en était, en ajustant les temps pour contrebalancer l'esclandre de Bouchard.
Au lieu de quoi, Pinard s'en va de remarques complaisantes et serviles et se sert de sa présidence pour insinuer que Khadir troublerait le décorum, à partir de là, Khadir, pour le public s'est fait réprimander et on ne lui redonne pas la parole, on la donne à Bouchard, et Khadir doit presser la présidence de corriger cet écart, alors que cette parole qu'il redemande est légitime, mais ce faisant, devant l'hostilité et le manque de soutien de la présidence, il est visiblement décontenancé.
Khadir s'attendait probablement à une vive contrattaque de Bouchard, mais pas à ce que des péquistes, qui se disent du côté citoyen, n'aident ce dernier. Ensuite, l'intervention de Normandeau vient en rajouter à celle de Pinard et il se fait instrumentaliser comme si lui et elle étaient deux larrons en foire. Pour que Khadir ait l'air fou.
Khadir parait alors absolument isolé, marginalisé alors qu'il avait le courage de confronter Bouchard. Et c'est là où j'ai vu toute l'habilité parlementaire, le PQ venait de discréditer un adversaire électoral et le faire très mal paraitre. Khadir n'a pas pu «capitaliser» sur sa rencontre c'est clair, mais derrière les «adversaires parlementaires» QS et le PQ, Khadir et Marois devraient être du même combat.
L'intérêt national passe bien avant les «cheaps shots» parlementaires. Cuisiner ou critiquer Bouchard avec aplomb aurait certainement eu un impact positif dans la mobilisation de la société civile contre toutes les magouilles des gazières et des pétrolières, surtout qu'il fallait marquer les esprits et profiter de l'inertie estivale.
Il faudrait avoir la décence de reconnaitre que Khadir se comporte ici en digne héritier de Godin. Les péquistes des premières heures ne l'auraient pas désavoué. Vous avez eu de la misère à dormir après mon commentaire? Et moi donc lors des deux commissions! Je ne pouvais pas croire que le parti de Lise Payette, de Parizeau, de Lévesque ou de Laurin se comporte d'une manière aussi hypocrite.
Pouvez-vous le concevoir? Vous vanter la résistance parlementaire du PQ contre les politiques coloniales du PLQ, de la corruption et à la moindre occasion de marquer des points ou de discréditer un adversaire dérangeant, le PQ se précipite, sans conscience de l'intérêt national en jeu, exactement comme le député Gaudreault dans la lettre contre le MNQ.
En soi, ce n'est pas ordurier, le comportement de Pinard, de la part d'un adéquiste ou d'un libéral aurait été parfaitement normal, mais pas pendant que le PQ se drape de vertu et le PQ , il se drape. Les foulards blancs l'étaient au sens propre, n'est-ce pas un symbole puissant . Alors les oublier avec une telle facilité, c'est effectivement ordurier, au sens figuré.
Car par ce comportement, Pinard souille l'idéal que proposait le PQ. Et je comprends alors un peu mieux la facilité par laquelle Charest a entrainé Marois et l'a salie. Voilà ce qui explique la contradiction que vous me reprochez de vous avoir montrée : le PQ s'est cimenté dans cette dernière. Il est une bonne opposition parlementaire, hargneuse, pugnace, mais trop partisane. Et bien, qu'y vois-je, si je me mets à la place de la population : non pas le foulard de la démocratie, mais le jupon de l'hypocrisie. À la place de la population, je me dirais : « qu'il y reste, dans cette opposition qui lui va si bien». Parce qu'à voir la facilité avec laquelle le PQ a retourné sa veste, les valeurs que promeut le PQ ne semblent finalement que cosmétiques, ce qui est cohérent avec l'incapacité d'expliquer ses intentions sur la place publique, car quand des valeurs sont incarnées, enracinées on les défend à temps plein, pas juste à l'Assemblée nationale.
Le PQ ne devait donc pas capitaliser sur la grogne (des gaz de schiste aux minières en passant par la construction), mais être un acteur, le fer de lance de réformes importantes. Mais quelle leçon avons-nous eue? Qui a lancé la campagne «affichez votre écoeurement»? Ses prises de position sont bien timides, je prends par exemple la question de La Romaine ou de Gentilly, des questions extrêmement graves, préoccupantes ou couteuses qui mériteraient que le PQ soit un véritable pèlerin. C'est littéralement Louis-Gilles Francoeur, journaliste au Devoir, qui a fait le travail du PQ et qui a popularisé, même à la SRC, son plan de hiérarchisation des filières.
Inquiétant. La diffusion du film «chercher le courant» a été encouragée par Gaudreault, dans son comté, mais peut-on dire que le PQ se distingue dans ce dossier? Très peu, pourtant le cadre financier est une catastrophe, voilà qui serait gagnant de diffuser. Cet immobilisme n'est pas étonnant quand on sait que : « En 2002, le gouvernement du Parti Québécois a promu une politique publique de microcentrales hydro-électriques. Des entrepreneurs privés ont été encouragés à construire des barrages sur des petites rivières et à vendre l’énergie à Hydro-Québec; ce qui faisait partie d’une stratégie constituant le premier pas vers une privatisation graduelle et tactique de ce service public.»
Pourtant, le PQ avait adopté la hiérarchisation des filières en ... 96. Donc pour convaincre les gens que les mots dans le programme (par exemple redevance, surprofit et prise de participation) ne sont pas que des mots, il faudrait y aller avec passion, par un engagement sans équivoque dans les diverses luttes contre les structures coloniales, maintenant! Pas après les élections! Comment se fait-il que Khadir se compromette pour l'affaire des souliers et le PAJU, au nom des ses valeurs et que le PQ n'est pas capable de faire l'équivalent, mais pour des causes québécoises?
En juin 2010, j'ai envoyé un dossier de presse sur les gaz de schiste au PQ, dossier qui contenait déjà les informations vulgarisées par le film «Gasland» . Le PQ aurait littéralement pu planter le PLQ et l'industrie au lieu de quoi il a été « trop prudent, tiède » et il a perdu encore une opportunité d'occuper l'espace médiatique et de faire preuve d'initiative.
Et ne parlons pas de la langue, de l'absence du PQ à la visite de la monarchie, et des 5 députés récalcitrants qui refusent encore de faire des excuses à Michaud, vous ne serez pas surprise d'apprendre que Pinard est encore du nombre.
Pourquoi écrire tout ceci? Parce que ce parti a besoin d'être brassé. Il n'est pas possible pour bien des militants engagés, des partisans de l'indépendance ou encore des citoyens avides de réformes de travailler pour l'élection du PQ. À la rigueur, nous travaillons pour l'indépendance, mais les attaques prétendant que nous affaiblissons le PQ et le mouvement sont insupportables quand on constate, comme moi, que le PQ peut être hypocrite.
Et s'il peut l'être contre un Michaud ou un Khadir, contre un aspirant ou un député de Mercier, qui incarnent facilement l'âme de cette résistance québécoise, alors il y a lieu d'exiger que le PQ fasse son examen de conscience, comme une condition préalable à tout retour des «brebis égarées, qu'elles soient ou députés ou de simples militantes.
Prenez par exemple manifeste du MNQ, quel tort, y a-t-il de dire que le PQ est perçu comme usé et confus? Pourquoi Gaudreault se défend-il avec ce radicalisme? Pourquoi monter aux barricades et confirmer l'interprétation biaisée des médias? Lévesque n'a-t-il pas démissionné du Parti libéral? Parizeau, Godin et Laurin n'ont-ils pas fait la même chose? Pourquoi s'aliéner les participants en les taxant d'extrémistes et de radicaux?
Et pourquoi tous ces avertissements? Je ne fais pas de la mange-PQ, je dis que sans un sérieux coup de barre, le PQ se plante. On l'avertit depuis un an, lisez ce que j'ai écrit gentiment à Marois en décembre :
« Dans notre cas, notre stratégie est de défendre courageusement les Québécois, la langue française, notre culture. Pour nous épanouir, nous pensons d’ailleurs que plus les Québécois possèderont de leviers économiques, politiques et culturels, mieux ils se porteront. C’est parce que nous sommes convaincus qu’il est toujours préférable d’agir par soi-même que nous sommes si certains de la nécessité de faire l’indépendance.
La logique de notre projet est implacable, cohérente, le problème c’est qu’elle jure parfois avec la position publique que vous semblez adopter.
La logique commanderait au contraire que vous utilisiez " l’emballage " médiatique pour défendre le plus souvent possible le projet cohérent qui commande d’agir par soi-même le plus souvent possible et de prendre l’offensive en ce qui a trait à la promotion du français et à l’intégration des immigrants à l’aide de ce dernier. Il n’est pas normal que 8% d’anglophones intègrent au Québec 50% des immigrants.
Les changements en lesquels vous, moi et une majorité de francophones croyons commandent de l’audace, c’est à nous d’influencer l’opinion et non d’obéir à la dictature des soudages.
Je vous le répète, les sondages sont bons pour les politiciens immobiles. En 1960, si on s’était inspiré des sondages pour entreprendre la genèse du mouvement souverainiste, on n’aurait pas été loin.
Nous ne devons pas craindre que Charest agite sa sempiternelle " chicane " et " le référendum ", il faut lui demander en quoi ce Canada en lequel il tient tant est bon pour la survie du français à Montréal et en quoi l’intégration de tant d’immigrants pour le Québec peut être favorable pour la majorité. En consolidant les doléances de la minorité, c’est lui qui divise le Québec. »
D'accord, ce ne sont que les mots d'un gérant d'estrade, mais il s'agissait d'un gérant d'estrade qui avait de l'espoir. Les inconditionnels doivent s'ouvrir les yeux et se demander l'origine du malaise.
J'aimerais bien travailler avec vous et avoir confiance, mais j'ai soif d'intégrité et d'une passion véritable pour restaurer le Québec. C'est pourquoi j'insiste pour écrire que le PQ a besoin d'une réelle renaissance et pas d'un «crois ou meurs»... Si on insiste pour exclure les «radicaux de la chapelle», que l'on se garde une petite gêne lorsqu'on prétend qu'ils nuisent. Et que l'on ne s'étonne pas de percevoir du ressentiment. Certains ont perçu les actions du PQ comme une trahison, il faut le reconnaitre, et la manière de maquiller l'affaire, c'était comme replonger la lame dans la plaie.
Le plus difficile, c'est d'être justement perçu comme ceux qui sont responsables du marasme...
Il y a un gros malaise, est-ce qu'on peut crever l'abcès?
Pierrette St-Onge Répondre
29 août 2011@ Sylvain Meunier
Rendons à César ce qui appartient à César, cependant, sans l’acharnement de l’Opposition officielle à pousser Jean Charest dans les câbles, pas sûre que la pétition aurait eu le même succès.
@ Christian Montmarquette
Lorsque Québec solidaire sera au pouvoir en tant que gouvernement, qu’il aura fait ses preuves, on s’en reparlera. En attendant, continuez d’essayer de faire tomber le P.Q. C’est tout à fait légitime.
@ M. Mario Goyette
«Je fais parti des naïfs qui croient que ce sont les québécois et non madame Marois, le vrai problème.» Je pense que vous avez raison en partie… Il ne faudrait cependant pas mettre tous les Québécois dans le même panier. Pour le reste, vous avez parfaitement raison.
@ M. Duchesne
Je défends les positions du P.Q. que lui-même défend depuis plusieurs mois, mais comme il prêche dans le désert, il n’est pas entendu. Elles sont maintenant inscrites dans son programme que vous pouvez consulter en allant sur le site du P.Q. Quant au reste de votre commentaire, y ayant déjà répondu, je ne voudrais pas prêcher dans le désert encore une fois.
@ Marcel Haché
Les démissionnaires trouvaient qu’il y avait trop de chicane à l’Assemblée Nationale, cependant, soyons justes : Pierre Curzi s’est battu tant qu’il a pu pour défendre la langue.
@ Sylvain Marcoux
Je n’ai accusé personne de douter de ma sincérité. Quant à vos doutes sur les impostures et les hypocrites infiltrés au P.Q. qui n’ont pas l’intention de réaliser la souveraineté, ça s’peut… si vous avez des preuves, cependant, je ne vous donnerai pas raison parce que je suis bien trop naïve pour avoir vu pareil complot. Le Parti Québécois n’est peut-être pas aussi indépendantiste que vous voudriez qu’il soit, mais il est, vu avec mes yeux bouchés et mes œillères, encore le meilleur véhicule que nous avons pour limiter les dégâts en attendant de trouver un libérateur de peuple qui nous amènera vers la terre promise.
@ Daniel Lévesque
Pour la pétition, j’y ai répondu dans mon commentaire à M. l’engagé. Quant aux fusions municipales et les mises à la retraite, vous n’êtes pas sans savoir que c’est la Premier ministre du temps Lucien Bouchard qui est entièrement responsable de ces politiques néfastes qui ont fait perdre plusieurs appuis au P.Q. cependant, une hirondelle ne fait pas le printemps. M. Bouchard n’est plus là et il ne reviendra pas. Pour ce qui est de la popularité du P.Q. voilà un bel exemple de ce que j’avance dans mon texte lorsque je dis que je prêche dans le désert, puisque j’ai expliqué en autres, preuves à l’appui, dans mon dernier commentaire, voir «Pauline Marois ce n’est pas une lâcheuse, c’est une résistante» que c’était une fausseté de répandre que le P.Q. était aussi bas dans les sondages depuis que Pauline Marois en est la Chef. Et on continue de le répéter et de le répéter comme je n’avais rien dit.
@ Sylvain Racine
Je n’ai jamais dit que c’était le P.Q. qui avait initié la pétition, mais c’est grâce à lui surtout, qui avait poussé Charest dans les câbles, si la réussite fut de cette ampleur. M. Khadir ne serait pas content de vous entendre dire qu’il était contre le retour des nordiques… Je vois, je vois M. Racine.
Pierrette St-Onge
Pierrette St-Onge Répondre
29 août 2011M. L’engagé,
J’ai pris un temps fou à m’endormir après avoir lu votre commentaire tard hier soir. Je réfléchissais à ce que j’allais vous répondre. J’étais bien naïve de penser que je pouvais écrire un texte aussi provocateur sans voir arriver une levée de bouclier contre le seul Parti qui aurait pu battre notre vrai adversaire avant le psychodrame de juin dernier. Je me demandais comment vous convaincre que notre pire ennemi n’est pas le Parti Québécois mais plutôt la réélection du gouvernement Charest…
Jusqu’à nouvel ordre nous sommes en régime parlementaire britannique et l’enceinte pour les débats devrait se faire d’abord à l’Assemblée Nationale. Vous dites qu’attaquer le gouvernement seulement à l’Assemblée Nationale ne permet pas à la population de se rendre compte de l’arrogance de Charest, ou alors, le peuple le voit trop bien et que l’Opposition n’en profite pas, mais on veut qu’elle reste parce qu’elle fait une bonne job. N’est-ce pas un peu contradictoire? Ne permet pas à la population de… vs le voit trop bien vs on veut qu’elle reste. Dites-moi à quel endroit, mieux que l’Assemblée Nationale, la population pourrait voir l’arrogance de Charest dans toute sa splendeur, protéger par l’immunité parlementaire. En dehors de l’Assemblée Nationale, Charest reste suffisant mais se garde bien d’aller aussi loin dans ses insultes n’étant pas protégé, justement, par cette immunité.
Comme vous, j’ai suivi la Commission parlementaire sur l’Amphithéâtre. Le débat était animé mais je n’ai pas vu le comportement agressif que vous décrivez, sinon que le temps de parole étant limité, trop court à mon avis, et qu’en coupant la parole aux intervenants pouvait laisser paraître le comportement de M. Pinard agressif parfois. Je n’ai pas aimé plus que vous l’attitude de M. Pinard, je m’en confesse, cependant, êtes-vous obligé de mettre tout le P.Q. dans le même panier et le traiter d’Ordure. Vous dites : «Si vous n’aimez pas ça, posez-vous la question, pourquoi est-ce qu’un nationaliste qui écrit dans Vigile peut-il un jour écrire le mot « ordure » en parlant du PQ ? C’est grave, qu’est-ce qui a bien pu se passer ?» M. L’engagé, pensez-vous justifier votre grossièreté en me jouant du violon sur ce qui a bien pu se passer pour que vous en soyez rendu là ! Votre grossièreté n’est pas votre meilleur atout pour me convaincre ni pour m’inciter à vous faire confiance. Je vous aime mieux un peu plus modéré dans vos propos.
Quant à votre admiration pour Amir Khadir, elle est légitime, cependant, je vous ferai remarquer que M. Khadir est député sur le Plateau Mont-Royal. Se serait-il ouvert la trappe avec autant de conviction s’il avait été député de Taschereau plutôt que député de Mercier. Facile de cracher en l’air, de chauffer les fesses des autres en passant pour un héros, lorsque qu’on n’a aucune chance de prendre un seul comté dans la région de Québec.
Pour ce qui est de l’Amphithéâtre, l’Opposition s’est faite piégée… Ce n’était pas à elle de défendre ce dossier, j’en conviens. Cependant, pouvez-vous me dire quelle est la différence entre le projet de l’Amphithéâtre donné à Pierre Karl Péladeau et celui des wagons du métro de Montréal donné à Bombardier? Les deux projets engagent des fonds publics, les deux sont donnés sans appel d’offres, pour les deux, il n’y a pas de poursuite possible. Est-ce plus acceptable parce qu’un est pour Montréal et l’autre pour Québec. Comment il se fait qu’Amir Khadir ait appuyé le projet de Bombardier? Où était ses scrupules et son éthique?
M. Breton n’est pas au P.Q. peut-être n’est-il pas vraiment souverainiste en fait? Il appuyait le NPD du bon Jack. Il a voté pour un Parti fédéraliste le plus centralisateur de tous les Partis Canadians. Durant la campagne électorale, il défendait les politiques NPD au Club des Ex au détriment du Bloc Québécois sans se soucier de nos intérêts qui seraient défendus par des nobodies, sans se soucier que le NPD ne ferait jamais passer les intérêts du Québec avant ceux du Canada anglais, parce que s’il le faisait, il perdrait toutes ses chances de prendre le pouvoir un jour. Mais ce n’est pas bien grave que les convictions souverainistes de Daniel Breton ne soient pas très solides en autant qu’il n’est pas au P.Q., on lui pardonne, voilà! Pourquoi le MCN21 n’est-il pas un groupe au sein du P.Q.? Pourquoi pas dans un autre Parti comme au NPD par exemple.? Pourquoi faudrait-il que seulement le P.Q. accepte dans ses rangs des groupes de pression. On ne demande pas ça aux autres Partis.
Camil Bouchard n’était pas heureux au P.Q. Il n’aimait pas la culture du P.Q. Il est parti. Qu’est-ce qu’il a fait de plus qu’il ne faisait au P.Q. depuis qu’il est parti?
Pendant que notre Premier ministre se pavane en Asie avec sous le bras des offres à rabais pour brader nos ressources naturelles, on attaque le P.Q. de tout bord, tout côté, comme si c’était lui l’ennemi à abattre. M. l'engagé, avec le Parti Québécois, vous n’obtiendrez peut-être pas l’indépendance mais au moins il pourra limiter les dégâts du gouvernement Charest. Avec la réélection de Charest, vous n’aurez ni l’un, ni l’autre.
Pierrette St-Onge
Archives de Vigile Répondre
29 août 2011Madame St-Onge,
vous vous trompez! La pétition, c'est Amir Khadir, Québec solidaire. Le PQ, c'est le retour des Nordiques, du pain et des jeux.
Comment ne pouvez-vous pas voir ça?
Archives de Vigile Répondre
28 août 2011Québec, 28 août 2011
Madame,
Premièrement, je vous serais gré de nous faire grâce de l'appropriation indu que vous faites d'un évènement citoyen que fût la pétition de 250 000 signatures demandant la démission de Jean Charest et qui fût déposé à l'Assemblée nationale non pas par un député du Pq, mais plutôt par le seul député de Québec Solidaire.
Deuxièmement,si le Pq est dans la dèche, il n'a que lui à blâmer. Comment demander à la population de intéresser à un parti qui a tout fait sauf ce pour lequel il existe. Et cela est sans compter les erreurs que furent les fusions municipales ou les mises à la retraite massives auxquelles Pauline Marois est étroitement associée.
Mais ce qui est en train de tuer le Pq, c'est son incapacité d'être à l'écoute de la population. Plus que 16% d'appui devrait suffire pour initier une remise en question dans n'importe quel parti. Hélas non, au Pq on a choisi de continuer avec les mêmes individus qui sont à l'origine du désastre y compris la cheffe Pauline Marois dont le style de gouvernance autocratique est des plus néfaste.
Finalement, voulez-vous bien m'expliquer pourquoi le Pq s'est mis le nez dans le dossier de l'amphithéâtre de Québec?
Le Pq fait tout sauf ce pour lequel il existe, c'est-à-dire l'indépendance. Et si d'aucuns n'ont plus d'oreille pour l'écouter, c'est qu'il y a des raisons. Je vous en pri donc. Cessez de croire que le Pq est le seul a avoir raison et que les 84% d'électeurs qui dorénavant le rejette ont tort.
Archives de Vigile Répondre
28 août 2011Madame,
D’abords, j’aimerais préciser que jamais je n’ai remis en doutes votre sincérité et votre bonne foi. À la lumière des autres commentaires écrit par les multiples intervenants, je n’ai pas non plus observé ce genre de doute à votre égard.
Par contre, à plusieurs reprise, et presque continuellement, en ce qui concerne cette imposture péquiste pseudo-souverainiste, et bien, de nombreux arguments, preuve historique à l’appui, sont venu étayer ce discours avançant que le parti québécois fut dès le jour de sa fondation noyauté par des imposteurs et des hypocrites tant qu’à leurs véritables intentions de réaliser la souveraineté du Québec.
Malheureusement, ce même cancer pseudo-souverainiste atteint encore aujourd’hui le corpus péquiste.
Ce discours là aussi, dont je m’en fais le porte-voix, semble parfois n’être que «prêche dans le désert». Vu votre certaine sincérité, je suis persuadé que vous me donnerez raison pour ces dires.
Tant qu’à votre hypothèse qui affirmerais que de «s’attaquer aux positions du Parti Québécois ne serait pas trop preneur» puisqu’il serait le «pouvoir établi»… Dois-je vous rappeler que le Parti Québécois constitue un parti d’opposition depuis avril 2003 et que son «grand frère» bloquiste vient pratiquement d’être rayé de la députation suite à la dernière élection fédérale ?
Je terminerai mon bref exposé en vous réitérant la confiance que je porte envers votre «bonne foi»… de même qu'envers tout les véritables indépendantiste qui militent encore à la base de ce parti et qui y «croient» . Mais de grâce, tâcher de vous ouvrir les yeux, ou du moins, enlever vos œillères en prenant la peine de prendre la mesure juste du discours péquiste depuis 43 ans de même que d’analyser quelle fut leurs véritables réalisations en matières d’émancipation nationale.
(P.S. Je ne prends même pas la peine de spécifier que je suis un moi-même un «véritables » indépendantistes… puisque l’on est soit indépendantiste, ou l’on ne l’est pas…)
Sylvain Marcoux
Marcel Haché Répondre
28 août 2011Mme St-Onge
Ce que vous décrivez de l’Opposition officielle « péqwiste » est la plus stricte RÉALITÉ.
On peut reprocher ce qu’on voudra au P.Q. et à Mme Marois, mais c’est la RÉALITÉ que ce sont les parlementaires « péqwistes » qui ont mené la charge contre les Démissionnaires Nationaux libéraux qui nous tiennent lieu de gouvernement.
Ce qui n’est pas remarqué par les Anti-Marois, c’est qu’AUCUN NI AUCUNE PARMI LES DÉMISSIONAIRES DU P.Q.,aucun ni aucune n’a fait partie de la charge contre la gang à Charest. Tous et toutes aussi nowwhere que le chef de l’A.D.Q.
Pour faire de la politique « autrement », les démissionnaires « péqwistes » ont commencé par démissionner. Leurs démissions ont encouragé nos Démissionnaires Nationaux du gouvernement, qui n’envisagent pas le moins du monde, eux, de faire « autrement », et qui ont même pris un peu de vigueur dans les sondages.
Comme quoi des démissionnaires peuvent toujours en aider d’autres.
Jeannot Duchesne Répondre
28 août 2011Quelles positions du parti défendez-vous? Il faudrait peut-être les connaître. Les positions du P.Q., c'est ce que tout le monde se tue à essayer de connaître.
La pétition demandant la démission de Jean Charest, elle est de Kadhir et les plus grandes pressions sur Charest, ont été initiées par M. Kadhir, pour une bonne part.
Les langues commencent à se délier dans la députation péquiste, l'indépendance ne sera jamais plus à l'ordre du jour; c'est du passé. Ce qui les inquiète le plus n'est pas les intérêts du Québec et que Jean Charest reprenne le pouvoir, c'est de ne pas obtenir le pouvoir. Le P.Q. est un parti comme n'importe quel autre parti provincial.
Il faudra bien un jour que quelqu'un dans ce parti, en espérant que ce soit la chef, dise haut et fort ce que tout le monde constate, l'indépendance n'est plus recevable au P.Q..
Jean-Louis Pérez-Martel Répondre
28 août 2011Madame St-Onge,
Les carriéristes, opportunistes et faux-faisant seront toujours prêts à sacrifier leur âme devant l’autel de la supercherie pour maintenir leur vision démagogique afin de promouvoir et défendre leurs intérêts privés au détriment de la cause nationale.
JLP
Archives de Vigile Répondre
28 août 2011Bonjour Mne St-Onge
Je fais parti des naïfs qui croient que ce sont les québécois et non madame Marois, le vrai problème.
Je ne m'en cache pas, à la veille du 2 mai, j'ai écrit sur quelques blogues: C'est demain que nous allons voir si seulement quelques caves ont été innondées ou si nous sommes innondés de caves." L'élection de députés absents ne comprenant pas notre langue a fait le tour du monde.
Plus tard, j'ai vu ses mêmes québécois applaudir la venue du prince William, duc de Cambridge et de son épouse Kate Middleton. Symbole de notre dépendance monarchique britannique.
Pour en revenir à Pauline Marois, loin d'être spectaculaire car elle mène une guerre de tranchées ne récoltant que quelques parcelles de terrain à la fois; c'est tout de même mieux que se lancer à tombeau ouvert comme un kamikaze, elle avait le mérite de tenir le fort en attandant vous savez quoi? que l'adversaire commette des erreurs et en profiter en temps et lieux, comme à la guerre.
Car l'ennemi, c'est Jean Charest et tout ce qu'il représente qui s'effrite sous nos yeux sans qu'on puisse en profiter, occuper à galoper le mors aux dents au lieu de réfléchir convenablement à se renforcir au lieu de se diminuer entre nous.
"On reconnaît le degré de civilisation d'un parti politique à la manière dont il traite ses chefs ".
Ghandi
Christian Montmarquette Répondre
28 août 2011«C’est lui qui pogne...»
«Ça fait des mois que Pauline Marois et ses députés s’époumonent à répéter que Charest est entrain de dilapider nos ressources naturelles. C’est comme s’ils n’avaient rien dit. Ça pogne pas… Impossible, ça vient de Pauline Marois et du P.Q. ! Tout à coup, Daniel Breton fait un discours devant les anti-Marois et c’est lui qui pogne» - Pierrette St-Onge
Bien voilà le problème.
Le PQ n'a plus de crédibilité.
Le PQ qui n'a rien fait, ou fait si peu, durant tout le temps ou il a été au pouvoir, n'a fini que par faire la consternante démonstration qu'il était aussi néolibéral que son jumeau politique le Parti libéral lui-même.
Pourquoi le PQ n'a-t-il pas nationalisé l'eau, le bois, les mines, l'éolien..? ..et pourquoi n'a-t-il pas appuyé et développé le Moteur-Roue pendant qu'il pouvait le faire ?
Réponse :
Parce qu'il est aussi vendu aux compagnies privées et aux multinationales internationales que les autres, même s'il prétend le contraire quand il est dans l'opposition.
D'ailleurs, l'appui au projet d'amphithéâtre de Pierre-Karl Péladeau, n'en est qu'un autre triste échantillon...
Christian Montmarquette
QS - Montréal
Sylvain Meunier Répondre
28 août 2011Madame St-Onge, vous parlez de la pétition de plus de 250,000 noms qui réclamaient la démission de Jean Charest comme si cela avait été le cheval de bataille à Pauline Marois. Il s'agissait plutôt du geste d'un simple citoyen, Steve Brosseau et appuyé par un seul politicien, Amir Kadhir. Même au beau milieu du désert, il faut rendre à César ce qui appartient à César.
L'engagé Répondre
28 août 2011Vous l'avez bien dit, le PQ «prêche dans le désert» et attaquer le gouvernement simplement à l'Assemblée ne permet pas à la population de se rendre compte de l'arrogance de Charest, ou alors, le peuple le voit trop bien, mais l'opposition, elle ne profite pas de cette élan. On veut que le PQ reste dans l'opposition où il fait, vous le dites, «une bonne job».
Je vous pose une question, vous avez suivi les travaux de l'assemblée nationale, j'ai suivi les deux dernières commissions parlementaires. J'y ai vu Pinard (président péquiste) se conduire en pleutre, et le seul à être courageux fut Khadir. Comprenez que le rôle a quelque chose d'institutionnel, je peux juger le PQ à l'aune du comportement de Pinard, je peux facilement savoir où il en est. Je peux voir la même chose à la commission sur le projet de loi privé sur l'amphithéâtre. J'ai été dégouté par le comportement agressif des députés péquistes envers les participants, ce qui m'amène à ma question : Comment pouvez-vous m'aider à concilier mon amour pour Camus, pour l'intégrité, la démocratie et mon amour du PQ, quand celui-ce se comporte COMME UNE ORDURE?
Si vous n'aimez pas ça, posez-vous la question, pourquoi est-ce qu'un nationaliste qui écrit dans Vigile peut-il un jour écrire le mot «ordure» en parlant du PQ? C'est grave, qu'est-ce qui a bien pu se passer?
Les participants venaient défendre leur perception du bien commun. J'ai écouté toute la commission, faites le même exercice. Je vous rappelle que je ne suis pas un «Cloutier», j'ai écrit il y un quelques mois le texte suivant http://www.vigile.net/Profiter-de-l-affaire-Michaud , vous y lirez des propos pondérés. Comment se fait-il que j'aie cette réaction?
Alors je vous pose une autre question en me servant de vos propos : « Tout à coup, Daniel Breton fait un discours devant les anti-Marois et c’est lui qui pogne. Lui il l’a l’affaire, lui y connaît ça ! Il demande un pacte, un appel à l’unité. Maudit qu’est bon ! S’il était au P.Q. il ne pognerait pas pantoute. »
J'ai un sens critique, je ne gobe pas n'importe quoi, ce qui fait que je peux être un militant ou un partisan utile. Quand je suis documenté, je fais facilement progresser une thèse dans une situation sociale, mais j'ai besoin d'intégrité.
Pourquoi, s'il était au PQ, Breton ne pognerait pas pantoute? Posez la question autrement, pourquoi Breton N'EST PAS AU PQ (bien qu'il soit sant doute membre)? Qu'est ce qui empêche les esprits libres, les esprit intelligents, déterminés de travailler justement librement au PQ. Pourquoi MCN21 n'est pas un groupe comme le SPQ en était un AU SEIN DU PQ?
Pourquoi l'excellent Camil Bouchard a-t-il démissionné? Contrairement à vous, je suis «nouveau», je n'ai pas connu de victoire péquiste de ma vie adulte. On me demande une loyauté comme si j'était un militant libéral.
On n'est pas des militants libéraux. On nous demande de faire comme si.
On n'embarque pas. Donc ça prêche dans le désert...