Une invention américaine

Pourquoi le mois des noirs n'a pas sa raison d'être au Québec

C'est seulement la majorité de souche qu'il faut célébrer, pas les minorités

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Tribune libre

Le Mois des noirs n'a pas sa raison d'être au Québec. En effet, c'est une invention purement américaine qui a du être mise sur pied en raison de toute la problématique qui est engendrée par les frictions et les conflits interraciaux qui y règnent là-bas mais qui ne semblent malheureusement pas progresser de façon notable.


Ce problème interne d'un pays voisin ne nous concerne pas directement. On n'importe pas les problèmes des autres.


En effet, rappelons qu'au Québec, il n'y a que 3% de noirs, dont la moitié ne parlent pas français, pour la plupart installés dans une seule ville, la métropole. Un mois complet, cela fait beaucoup de temps pour un pourcentage statistiquement négligeable de la population. C'est un simple fait objectif.


Précisons que nous parlons ici des noirs en tant que minorité sélectionnée pour être célébrée tout un mois. On contesterait dans la même mesure tout mois consacré à l'une quelconque des autres minorités raciales, ethniques, culturelles, installées ici, cela va sans dire. L'une n'est pas visée plus que l'autre, on s'entend là-dessus. Elles sont toutes à égalité sur ce plan. Il est toujours malavisé de favoriser  l'histrionisme des minorités.


Et à ce compte-là, ce sont les Québécois de souche qui mériteraient prioritairement tout un mois pour les célébrer. Tiens, pourquoi pas tout le mois de juin, culminant le 24?


Pourquoi accorder aux noirs tout un mois alors que les Québécois de souche n'ont qu'une seule journée pour eux autres dans l'année, le 24 juin? Il y a quelque chose qui cloche et anguille sous roche.



Se pourrait-il que ce soit là une autre campagne fédéraliste déguisée de culpabilisation des Québécois qu'on cherche à relativiser et rabaisser d'une autre façon? Ou serait-ce là une nouvelle attaque résultant du révisionnisme historique anti-blanc à la mode? Tout porte à le croire.


Dans cette ligne de pensée, il faut s'attendre à ce que bientôt le premier ministre Justin Trudeau, surnommé le grand ethniciseur par ses intimes, inaugure le Mois de l'islamophobie systémique, suivi du mois des sikhs intrégristes, sans doute à la demande expresse du chef du NPD, M. Jameet Singh, kirpaniste invétéré.


S'il faut en croire M. Trudeau fils de Pierre-Elliot, c'est à nous qu'il revient de s'ouvrir à fond à toutes ces cultures étrangères qui refusent pourtant de s'intégrer à la nôtre et qui multiplient les demandes de traitements de faveur déguisées sous le nom euphémistique d'accommodements...



Quoi d'autre encore? Tiens, à quand le mois des minorités victimaires qui se croient racisés? Allons-y généreusement d'un mois par année pour chacune, pour exacerber la repentance des méchants Blancs que nous sommes.



À quant le mois glorifiant les migrants illégaux, avec tirage pour l'un d'eux d'un condo de luxe au centre-ville avec 2 espaces de stationnement souterrain et accès gratuit à vie au Stade olympique comme résidence secondaire?



Maintenant qu'on a accueilli une poignée de réfugiés syriens, faudra-t-il instaurer le mois inclusif des Syriens?


Si une tribu d'aborigènes australiens finit par se retrouver ici dû aux caprices de la migrance en cavale, faudra-t-il instaurer le mois des aborigènes australiens?


Et le dernier mais non le moindre, pourquoi ne pas consacrer tout un mois aux pauvres anglo-montréalais si malaisés qu'ils envisagent de quitter le Québec, et qui serait consacré tout entier à les supplier à deux genoux de ne pas nous abandonner?


Tout compte fait, il faudrait plutôt songer à remplacer le Mois des noirs par le Mois des Québécois de souche racisés par le fédéralisme multiculturaliste. Ce serait à notre tour de s'ingénier à attirer la pitié en jouant à la pauvre victime impuissante persécutée par le méchant régime fédéral génocidaire, à demander réparation publique, à se délecter des litanies d'excuses officielles renforcées de pleurs de commisération du premier ministre, le tout assaisonné comme de raison d'une compensation financière substantielle pour nous dédommager en bonne et due forme de nos souffrances collectives.


Au Québec, on se doit de ne souligner que tout ce qui a trait au peuple fondateur, en valorisant tous les aspects de sa culture dominante, sa langue, son identité collective, ses réalisations, son cheminement évolutif à travers les siècles, tout comme les Catalans célèbrent la Catalogne, les Basques le Pays basque et les Écossais l'Écosse, et rien de plus.



Est-ce parce que l'Italie s'est enrichie (!) d'un million de boat people africains qu'elle devrait se mettre à célébrer le mois des noirs chaque année? L'Italie doit demeurer l'Italie, pas un déversoir de l'Afrique surpeupleuse.


Nous ne sommes pas en Chine; nous n'avons pas à célébrer le nouvel an chinois lorsqu'il se produit ni même le souligner dans les médias. Ça ne nous regarde pas. Même chose pour le ramadan, le Yom Kippour ou toute fête non québécoise. Respectons nos traditions à nous, et que les autres les respectent à leur tour, un point c'est tout.



Tous les événements, toutes les célébrations, toutes les commémorations ne doivent que nous concerner, refléter ce que nous sommes, ce que recouvre l'identité et la culture de la majorité québécoise francophone historique.


Le Québec n'est pas une composite de minorités égales au peuple de souche en nombre et en importance. Non, nous sommes une majorité de souche occupant l'ensemble du territoire québécois, avec quelques minorités concentrées sur l'Île de Montréal. La différence est de taille. Il y a toujours bien des limites à vouloir tout relativiser, comme s'entêtent à le faire nos opiniâtres adversaires multiculturalistes fédéralistes diversitaires.



Gardons à l'esprit que c'est notre nation après tout, la seule qui importe ici. Tout doit converger vers elle. Elle doit demeurer l'unique vecteur d'intégration nécessaire et indispensable, et servir de modèle à suivre et à adopter.


Le seul et grand objectif à atteindre demeurera toujours le même: la fierté nationale québécoise, la fierté d'un peuple d'être ce qu'il est et a su demeurer à travers les âges.



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Réjean Labrie880 articles

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Réjean Labrie est natif de Québec. Il a fait une partie de sa carrière dans la fonction publique provinciale.

Il tire la plus grande fierté d’être un enraciné de la 11ème génération en sol natal. Son élan nationaliste se porte sur la valorisation de la culture québécoise et sur la préservation de l'identité culturelle québécoise et de sa démographie historique.

Il se considère comme un simple citoyen libre-penseur sans ligne de parti à suivre ni carcan idéologique dont il se méfie comme des beaux parleurs de la bien-pensance officielle.

L'auteur se donne pour mission de pourfendre les tenants de la pensée unique, du politiquement correct, de la bien-pensance vertueuse, toutes ces petites cliques élitistes qui méprisent le bon peuple.

Près de 900 articles publiés en ligne ont été lus un million et demi de fois par tous ceux qui ont voulu partager une réflexion s'étendant sur une période dépassant 15 ans. À preuve que l'intérêt pour une identité nationale québécoise affirmée ne se dément pas, quoi qu'on en dise.





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2 commentaires

  • Martin Pelletier Répondre

    8 août 2018

    Hier soir, 10 heures moins une, on ouvre la télé pour écouter le TJ.


     


    C'est une pub de Bureau en Gros. On voit deux enfants noirs dans la piscine qui se la coulent douce. La piscine se vide, ils se retrouvent au fond; la maman noire arrive du Bureau en gros avec le matériel scolaire! Pas de farce, c'est une famille noire qui annonce la rentrée scolaire à Radio-Cane.


     


    Arrive le TJ. En absence de Céline, c'est une Africaine au pupitre, avec un léger accent, qui louche un peu, qui lit les nouvelles. Premier reportage, c'est une Arabe à Québec qui nous parle d'anorexie. On ferme la télé et on va se coucher.


     


    A matin, à 8 heures, on ouvre la radio de Radio-Cane. C'est un autre Arabe qui lit les nouvelles. Premier reportage, c'est une Latine, avec un accent énorme, qui nous parle de l'élection en Ohio. Deuxième reportage, une Francaise. Troisième reportage, un autre Francais. On ferme la radio sinon ça gâcher notre belle journée ensoleillée.


     


    Toute cette télé et cette radio poubelles, véritable caricature de ce que nous sommes, qui correspond en rien à l'auditoire, devrait être dénoncées énergiquement par le Parti Québécois. Et ben non parce que la meilleure est sortie hier!


     


    Alors que même le gouvernement Couillard ne veut rien savoir des cotas ethniques dans les Conseil d'administration, le Parti Québécois lui est pour un cota de 16% d'ethnies sur les CA!!!!!


     


    Après ca, on s'étonne que le PQ de Jean-François Lisée agonise.


     


    https://vigile.quebec/articles/le-parti-quebecois-taxe-le-gouvernement-couillard-d-hypocrisie


     


     L’opposition ne mâche pas ses mots à l’endroit du gouvernement Couillard, accusé de ne pas en faire assez pour inclure des personnes issues des minorités visibles sur les conseils d’administration des sociétés d’État.


    « L’attitude du gouvernement libéral là-dessus est totalement hypocrite. Au fond, ce sont eux qui ont un pouvoir direct sur les nominations, parce qu’elles doivent passer par le Conseil des ministres », déplore la porte-parole de l’opposition officielle en matière d’immigration et de diversité, Catherine Fournier.


     


    Mme Fournier ne comprend pas pourquoi le Parti libéral du Québec n’a pas voulu adopter le projet de loi 998 déposé par son parti l’an dernier, voulant que le sixième des administrateurs de sociétés d’État proviennent notamment des minorités visibles.


     


     


  • Marius Morin Répondre

    7 août 2018

    Comme commentaire, je reprends votre phrase suivante qui dit tout:


    'Nous ne sommes pas en Chine; nous n'avons pas à célébrer le nouvel an chinois lorsqu'il se produit ni même le souligner dans les médias. Ça ne nous regarde pas. Même chose pour le ramadan, le Yom Kippour ou toute fête non québécoise. Respectons nos traditions à nous, et que les autres les respectent à leur tour, un point c'est tout'.