Plus de convergence souverainiste, exige Option nationale

Le PQ déplore l’attitude de certains péquistes

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Option Nationale tente ramener le débat sur la raison d'être du PQ





Option nationale (ON) accuse Jean-François Lisée et Alexandre Cloutier d’avoir abandonné la convergence des forces souverainistes.


«Il va y avoir un débat dimanche à Saguenay organisé par Oui Québec. On espère que la question de l’avenir de la convergence indépendantiste, qui a été occultée durant cette course, sera abordée», affirme le chef d’ON, Sol Zanetti, en entrevue avec Le Journal.


M. Zanetti s’en prend précisément aux candidats Jean-François Lisée, Alexandre Cloutier ainsi qu’à Paul St-Pierre Plamondon. Ils ont «démissionné» sur cet enjeu «fondamental», affirme-t-il.


La convergence est chère au cœur du chef d’ON. S’il fait le constat que trois candidats sur quatre ont démissionné et ne s’intéressent plus à la chose, il croit que les conséquences seront importantes pour le mouvement indépendantiste.


«Si le PQ fait le pari qu’il n’a pas besoin de rassembler les indépendantistes, nous, on fait le pari qu’ils vont se faire doubler par la Coalition avenir Québec. C’est la CAQ qui va remplacer les libéraux à ce moment», affirme-t-il.


Il estime que le PQ doit absolument miser sur l’indépendance, son «meilleur atout électoral». Il demande maintenant à Paul St-Pierre Plamondon, Jean-François Lisée et Alexandre Cloutier de prendre un engagement ferme en faveur de la convergence. Autrement, croit-il, ils adopteront la position de la division, une attitude «grave et irresponsable».


Martine Ouellet, favorite


Option nationale n’est pas une «aile» du Parti québécois, et Sol Zanetti n’achètera pas une carte du PQ pour voter. Mais du même souffle, il soutient tacitement Martine Ouellet. «Il ne faut pas voter seulement pour des personnalités de débatteurs ou des physiques de Justin Trudeau, mais pour des idées qui vont rassembler le mouvement souverainiste», a-t-il lancé.


«Martine Ouellet est la seule qui propose de promettre en référendum, qui a l’audace de s’y engager», a salué le chef Zanetti. Cette condition est essentielle pour rallier les souverainistes, ajoute-t-il.




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