Plus d'autonomie pour le Québec

Éléments de revendication

Tribune libre

Le concept de l'autonomie en intrigue plus d'un, bien qu'il soit encore assez mal défini. En principe, cela implique que le Québec acquière plus de pouvoirs dans divers domaines actuellement réservés au fédéral. Chaque gain nous rapproche un peu plus du sentiment de vivre souverain et doit nous donner le goût de passer à l'indépendance complète.

Pour débroussailler la situation, voyons les demandes que M. Mario Dumont avait formulées dans son dernier programme électoral et qui nous donnent une bonne idée des éléments à revendiquer.
Je cite:
Mario Dumont a placé l'autonomie en tête de ses priorités.
"Depuis la reconnaissance de la nation québécoise par le Parlement fédéral, il faut s'appuyer sur ce premier pas pour faire de nouveaux gains pour le Québec."

- Reconnaissance constitutionnelle de la nation québécoise.
- Encadrement du pouvoir fédéral de dépenser.
- Rapatrier nos impôts grâce à une nouvelle répartition de l'assiette fiscale afin de financer l'ensemble de nos compétences, notamment la santé et l'éducation.
- Modification de l'article 27 sur le multiculturalisme de la Charte canadienne des droits et libertés afin de reconnaître le Québec comme société d'accueil distincte. Selon le chef de l'ADQ, les partis doivent s'engager à poser ces gestes concrets afin de reconnaître l'autonomie du Québec.
Santé : Respect de l'autonomie du Québec pour l'introduction d'un système mixte.
Le chef autonomiste a aussi réclamé des partis qu'ils s'engagent à respecter l'autonomie du Québec en ce qui a trait à l'introduction du privé en santé. "Les partis fédéraux doivent donner des garanties claires aux Québécois. Ils doivent nous assurer que la Loi canadienne sur la santé ne servira pas de frein à l'introduction d'une vraie mixité de la pratique médicale au Québec", a indiqué Mario Dumont.
Économie : Replacer le Québec sur la voie de la prospérité.
Dans un contexte économique mondial incertain, le chef de l'opposition officielle a réclamé des actions du gouvernement fédéral afin de contribuer à replacer le Québec sur la voie de la prospérité.
- Mise en place d'une politique de développement économique et des exportations qui prend en compte les particularités de l'économie québécoise comme la réalité manufacturière et forestière et ses secteurs forts comme l'aéronautique et l'agroalimentaire.
- Rapatriement au Québec des leviers et des ressources financières liées à la formation de la main-d'œuvre, notamment l'assurance-chômage et les sommes consacrées à l'intégration en emploi.
- Assurer au Québec sa juste part des investissements fédéraux dans le développement du Nord.
- Gestion rigoureuse des finances publiques canadiennes et une fiscalité reflétant les attentes de la classe moyenne québécoise favorisant ainsi son pouvoir d'achat.
Infrastructures : Autonomie et planification.
Mario Dumont a aussi réclamé des positions qui respectent l'autonomie du Québec en matière d'investissements en infrastructures. "Le Québec doit être libre de déterminer ses priorités et d'investir les transferts fédéraux là où les besoins se font sentir."
- Transferts sans conditions, accompagnés d'une planification des contributions fédérales en matière d'infrastructures sur 10 ans en fonction des besoins particuliers du Québec.
- Effort accru dans le transport en commun.
- Engagement envers le projet de TGV Québec-Windsor.

Source:
http://74.125.113.132/search?q=cache:QMsnaMpn1agJ:biz.branchez-vous.com/communiques/detail/communiques_111160.html+Mario+Dumont+autonomie&cd=10&hl=fr&ct=clnk&gl=ca
(fin de la citation)
Exigeons des partis actuels qu'ils accomplissent cette série de revendications visant à donner plus de pouvoir au Québec.
Réjean Labrie, de Québec, capitale nationale.

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Réjean Labrie817 articles

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Réjean Labrie est natif de Québec. Il a fait une partie de sa carrière dans la fonction publique provinciale.

Il tire la plus grande fierté d’être un enraciné de la 11ème génération en sol natal. Son élan nationaliste se porte sur la valorisation de la culture québécoise et sur la préservation de l'identité culturelle québécoise et de sa démographie historique.

Il se considère comme un simple citoyen libre-penseur sans ligne de parti à suivre ni carcan idéologique dont il se méfie comme des beaux parleurs de la bien-pensance officielle.

L'auteur se donne pour mission de pourfendre les tenants de la pensée unique, du politiquement correct, de la bien-pensance vertueuse, toutes ces petites cliques élitistes qui méprisent le bon peuple.

Plus de 815 articles publiés en ligne ont été lus un million 400 000 fois par tous ceux qui ont voulu partager une réflexion s'étendant sur une période de plus de 14 ans. À preuve que l'intérêt pour une identité nationale québécoise affirmée ne se dément pas, quoi qu'on en dise.





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1 commentaire

  • Gilles Bousquet Répondre

    24 février 2010

    Il manque à votre liste :
    Changer le nome de Province de Québec en État autonome du Québec.
    Adopter une nationalité et une constitution québécoise.
    Élargir les compétences québécoises aux affaires extérieures.
    Le mot province est insultant pour désigner le Québec vu que nos dictionnaires décrivent le mot PROVINCE comme un territoire conquis sous l’autorité centrale, ce qui, même si c’est pas mal le cas, est un peut trop réducteur pendant que notre voisin immédiat du sud, est formé d'États, pas de provinces.