Pierre Moreau ne sera pas candidat à la chefferie du PLQ

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On ne s'en ennuiera pas !

Pierre Moreau renonce à la direction du Parti libéral du Québec (PLQ).


Au cours d’une entrevue diffusée dimanche sur les ondes de Radio-Canada, l’ancien ministre libéral a annoncé qu’il ne se présentera pas à la prochaine course à la direction du PLQ.


Il a aussi annoncé la nouvelle sur son compte Twitter.


«Les résultats de l’élection du 1er octobre ont été pour moi l’occasion de faire le point sur ma carrière politique. Aujourd’hui, j’annonce que je me retire de la vie politique active, et que je ne solliciterai pas votre appui en vue de la prochaine course à la direction du #PLQ», a-t-il écrit.


Toujours sur Twitter, il a remercié les membres de sa famille et les électeurs des circonscriptions de Marguerite-D’Youville et de Châteauguay. Il a aussi tenu à exprimer sa «gratitude» aux premiers ministres Jean Charest et Philippe Couillard qui lui «ont tous deux confié de grandes responsabilités au sein de leurs gouvernements, et qui [lui] ont permis de servir mes concitoyens avec honneur, passion et intégrité».


M. Moreau avait relativement bien fait lors de la course à la direction précédente, terminant au deuxième rang derrière celui qui avait été élu, Philippe Couillard. Toutefois, à la surprise générale, M. Moreau a été défait dans sa circonscription de Châteauguay lors des dernières élections québécoises du 1er octobre.


Génération montante


En entrevue à Radio-Canada, il a dit qu’il est «beaucoup plus sage de fermer la porte à la course au leadership». Selon lui, le prochain chef devra «incarner [la] génération montante», celle des 30-40 ans.


Même s’il ne sera pas candidat, il n’a pas l’intention d’abandonner la politique pour autant.


«Je demeure un libéral convaincu, un militant engagé. Il est clair que je ferai valoir mes idées», a-t-il souligné.


Patience


Et première idée, il recommande à son parti de se montrer patient. Déclencher maintenant ou dans un trop proche avenir une course à la direction serait prématuré.


«Ce n’est pas le temps de diviser un parti qui vient d’être sonné par un résultat électoral et de l’écarteler en cinq factions qui vont se disputer le pouvoir pour le leadership», a-t-il fait valoir.


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