Pierre Karl Péladeau admet qu’il a des «croûtes à manger»

L’inexpérience du chef du PQ l’a fait trébucher au sujet de la partition du Québec

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Dur apprentissage de la politique pour PKP

Le chef du Parti québécois, Pierre Karl Péladeau, a joué la carte de l’humilité, mardi, en mettant sur le compte de son inexpérience politique son ratage au sujet de la partition du territoire québécois.

« Vous le savez fort bien : je suis entré en politique il y a 18mois, j’ai été élu chef du Parti québécois il y a six mois. Alors, oui, j’ai certainement encore des croûtes à manger », a-t-il déclaré dans une mêlée de presse.

Dimanche, lors du Conseil national du PQ, Pierre Karl Péladeau a évoqué la possibilité d’établir un dialogue avec les Premières Nations au sujet des frontières d’un Québec souverain. Lors de deux mêlées de presse, l’une en matinée et l’autre en début d’après-midi, il avait refusé de pendre position sur la question de l’indivisibilité du territoire québécois. Ce n’est qu’en fin d’après-midi, dans un court communiqué, qu’il acceptait d’affirmer que les négociations avec les Premières Nations devaient se faire dans le respect de l’intégrité du territoire.

« Pour le Parti québécois et pour moi-même, l’intégrité du territoire, l’inviolabilité du territoire, est un principe qui doit être respecté », a-t-il réitéré mardi.

Le chef péquiste a battu sa coulpe. « Je n’ai pas été suffisammentprécis », a-t-il dit. Mais il a aussi soutenu qu’il avait été mal compris par les journalistes. « Les interprétations qui ont été données à mes interventions étaient inexactes », ce qui l’a incité à apporter des « précisions », a-t-il fait valoir.
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