Volte-face de Péladeau sur la partition du Québec

D’abord ouvert au dialogue, le chef du PQ a fini par défendre l’intégrité du territoire

7d9e196fe5ddc77653d7d2fff6086939

PKP se brûle les doigts deux fois

Le chef du Parti québécois, Pierre Karl Péladeau, a évoqué, dimanche, la possibilité d’un « dialogue » avec les Premières Nations au sujet des frontières d’un Québec souverain, refusant tout au long de la journée de prendre position sur la partition du territoire québécois avant de se dédire.

« Les gens auront des arguments [à présenter], les gens auront des demandes, mais c’est ouvert au dialogue », a déclaré Pierre Karl Péladeau à une journaliste anglophone qui lui demandait si les frontières du Québec resteraient les mêmes s’il obtenait le pays pour lequel il se bat.

Est-ce qu’un Québec souverain pourrait être divisé ? lui a-t-on demandé lors de cette mêlée de presse qui a eu lieu au terme du Conseil national du PQ, le premier auquel Pierre Karl Péladeau participe à titre de chef. « C’est un vaste chantier. Certainement que les frontières sont des questions d’importance internationale, sont des questions qui vont concerner aussi donc le statut, l’intégrité du territoire. Mais je ne peux pas répondre à cette question-là », a-t-il affirmé.

À ses côtés, le président du PQ, Raymond Archambault, a senti le besoin d’intervenir pour prêter main-forte à son chef. Il est remonté à l’époque de la Nouvelle-France. « À ce moment-là, il n’y avait pas de frontières. Les frontières, on a commencé à parler de ça quand les Britanniques sont arrivés en 1760 », a-t-il mentionné, sans qu’un lien avec les frontières d’un Québec souverain, que les autochtones pourraient contester, saute aux yeux.

En matinée, Pierre Karl Péladeau était resté ambigu au sujet de la partition du territoire québécois, avançant qu’« il n’y a pas de porte ouverte », mais que « c’est quelque chose qui continuera à être discuté parce que nous voulons partager ». Il a aussi présenté la Convention de la Baie-James et la Paix des Braves comme « une illustration tangible » du dialogue que le PQ voulait instaurer avec les Premières Nations.

> Lire la suite de l'article sur Le Devoir

> Pour consulter le texte de la Loi 99


Laissez un commentaire



Aucun commentaire trouvé

-->