Pierre Karl Péladeau a mis au rebut la doctrine de Jacques Parizeau voulant que la souveraineté soit possible avec le seul appui des Québécois francophones de souche. L’actuel chef du Parti québécois juge au contraire que l’indépendance ne sera réalisée qu’avec l’assentiment de citoyens issus des communautés culturelles.
À l’ouverture du Conseil national du PQ, Pierre Karl Péladeau s’est dit « très satisfait » des intentions de vote de 38 % qu’obtient son parti chez les francophones, comme le montrait le dernier sondage Léger publié dans Le Devoir samedi. « J’en conclus qu’on doit travailler dans ce qu’on appelle dans les sondages la catégorie des non-francophones et c’est ce que nous avons l’intention de faire : aller à la rencontre des communautés parce que ça nous apparaît essentiel pour faire en sorte de réaliser notre pays », a-t-il déclaré dans une mêlée de presse.
Pierre Karl Péladeau commentait le fait que ce sondage illustrait l’opposition d’une majorité de Québécois aux mesures d’austérité du gouvernement Couillard et une insatisfaction croissante envers celui-ci sans toutefois que le PQ n’en profite. Le PQ est rivé au deuxième rang à 32 %, le même score qu’en juin, derrière le Parti libéral du Québec, à 35 %.
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CONSEIL NATIONAL DU PQ
Rupture avec Jacques Parizeau
L’indépendance ne sera pas possible sans l’appui des non-francophones, juge Péladeau
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