Perle

Sophie Cousineau révèle la profondeur de l'esprit colonisé

Tribune libre

Voici une perle glanée dans La Presse du 4 mai, dans un article qui curieusement décrit l'impasse dans laquelle la minorité québécoise se trouve (et ce depuis 1840).
Remarquez la pub..., mais surtout la mise en contexte :


N'est-ce pas fascinant : un article dans La Presse pour dire combien nous sommes isolés, mais rien qui explique que c'est la structure même de l'assujettissement de la minorité québécoise à une structure fédérale qui constitue le problème. Vous n'avez encore rien vu
Un article écrit à l'ombre de la tour du CN, il faut le faire, et qui nous dit dans l'introduction :

Triste ironie que ce résultat. Après une aventure de 20 ans avec le Bloc québécois, le Québec s'est débarrassé du carcan de la question nationale, ce prisme qui déformait tous les enjeux nationaux. Alors que les positions se polarisent entre la droite et la gauche, le Québec s'est donné la liberté de juger de ce qui constitue un bon gouvernement.

Vous avez bien lu :« le Québec s'est débarrassé du carcan de la question nationale, ce prisme qui déformait tous les enjeux nationaux »
La question nationale serait donc par définition moins importante que les enjeux nationaux? Et de quelle question s'agit-il? De la question nationale québécoise qui empêchait les Québécois de parler d'enjeux «Canadian»?
La question primordiale irrésolue et contraignante qui empêchait de voir les problèmes secondaires est enfin évacuée? Et que constate-t-on? Que nous serons exclus malgré tout du pouvoir?
Ça ressemble à «si vos activités parascolaires nuisent à vos études, lâchez vos études».
Que doit-on fait pour enfin «s'inclure» dans le pouvoir? S'assimiler? Ce prisme «déformait» et maintenant qu'il n'est plus là, que constate madame Cousineau? Que le Québec est plus que jamais dans une impasse? Se pourrait-il donc que ce prisme ne fût pas qu'une lorgnette, mais la réalité elle-même?
Comment peut-on décrire une impasse sans voir la structure même qui conduit à cette impasse? Est-ce la tour du CN de la pub qui fait de l'ombre et empêche Madame Cousineau de voir plus clair? Où est-ce le papier dans lequel elle écrit qui filtre la seule conclusion logique que l'on peut déduire de ses constats?


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2 commentaires

  • Lise Pelletier Répondre

    8 mai 2011

    Bonjour l'Engagé,
    De La Presse, peut-on s'attendre à autre chose des serviles tapis de Gesca.
    Quand ce n'est pas le mensonge, c'est le texte biaisé à vomir et viennent aussi les omissions.
    J'ai cessé de lire ce journal depuis très longtemps, Vigile nous transmet des articles, qui lorsque je les lis, me font toujours le même effet de rage et d'impuissance.
    Lise Pelletier, membre du RIN

  • Archives de Vigile Répondre

    8 mai 2011

    Et un «bon gouvernement», ce serait celui de Harper? Parce que le NDP de Layton n'est pas le canadian gouvernement et que tous les objectifs qu'il formule publiquement comme étant les siens ne se réaliseront pas. Et encore moins que ceux du Bloc, parce qu'il est pas plus pas moins l'opposition d'un gouvernement majoritaire. Même ses députés du Québec perdront une part de ce petit pouvoir d'opposition qui est le loeur, avec le projet de Harper de donner davantage de circonscriptions à l'Ontario et à l'Ouest.