Pas question de déchirer la loi 21 sur la laïcité de l’État

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Logiquement, Cusson est un immigrationniste déchaîné


À l’instar de sa rivale, l’aspirant à la chefferie libérale Alexandre Cusson ne veut pas déchirer la loi 21 sur la laïcité de l’État. 


Évasif lors de l’annonce de sa candidature au leadership du Parti libéral du Québec (PLQ), l’homme de 51 ans a précisé sa pensée lundi. Selon lui, cette législation qui interdit aux employés de l’État en position d’autorité de porter des signes religieux « brime » les libertés individuelles.   


« [Mais] il n’y a pas péril en la demeure pour dire : “On va arriver et on va déchirer une loi.” Je reconnais que cette loi, elle a été adoptée par un gouvernement dûment élu par la population », précise Alexandre Cusson, en entrevue avec notre Bureau parlementaire. 


Comme Dominique Anglade, celui qui occupe toujours sa fonction de maire de Drummondville laisserait toutefois tomber la clause dérogatoire, qui blinde actuellement la loi 21 contre les contestations judiciaires.  


les Seuils d’immigration 


Le prétendant au trône libéral est beaucoup moins catégorique sur le nombre d’immigrants que le Québec devrait accueillir chaque année. 


Rappelons que le gouvernement Legault a diminué drastiquement les seuils à 40 000 cette année. Auparavant, la province recevait quelque 50 000 nouveaux arrivants par an. 








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« Je ne suis pas du tout dans la mouvance de diminuer [les seuils], dit-il. Les seuils qu’on avait étaient bien corrects, et si on arrive à l’étude des besoins, et qu’il en faut un petit peu plus, ou qu’il en faut un petit peu moins, soyons flexibles. C’est théorique pour moi, les seuils ». 


L’austérité a fait mal au PLQ 


Alexandre Cusson admet que la rigueur budgétaire qui a caractérisé les années du gouvernement Couillard « a assurément fait mal au PLQ ». 


« Je n’étais pas là. Quels étaient les autres choix ? Quelles étaient les possibilités ? Quels étaient les risques ? Je n’ai pas le tableau complet, mais clairement, au niveau du lien avec l’électorat, ç’a été difficile, probablement parce qu’on n’a pas expliqué correctement nos choix », a-t-il expliqué. 


Marwah Rizqy est la première députée à avoir donné publiquement son appui au candidat Cusson dans la course à la direction libérale. L’élue de Saint-Laurent s’est déjà prononcée en faveur de la gratuité scolaire. 


L’homme de 51 ans affirme ne pas avoir pris d’engagement auprès de Mme Rizqy quant aux éléments de son programme. « On va parler de frais de scolarité, tout ça au cours de la campagne. Ma position sera claire », a-t-il promis. 






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