Parti québécois: Pierre Karl Péladeau quitte la politique

Une décision déchirante pour un homme de coeur, un incident de parcours pour le mouvement indépendantiste

Le chef du Parti québécois (PQ), Pierre Karl Péladeau, a provoqué une onde de choc en annonçant lundi après-midi qu’il quittait immédiatement la direction du parti pour des raisons familiales.

La voix tremblante et les larmes aux yeux, M. Péladeau a indiqué qu’il avait dû faire un « choix déchirant entre ma famille et mon projet politique, notre projet politique, qui est partagé par tant de citoyens ». « J’ai choisi ma famille », a-t-il précisé.

« Je prends cette décision pour le bien de mes enfants. Je dois pour eux demeurer un exemple. J’aime profondément le Parti québécois, ses militants et ses députés. C’est un grand parti, qui porte le projet fondamental de faire du Québec un pays, et des valeurs profondes de défense des intérêts des Québécoises et des Québécois », a poursuivi Pierre Karl Péladeau en sanglotant.

« Je vous annonce donc à regret que je quitte immédiatement mes fonctions de chef du Parti québécois, de chef de l’opposition officielle et de député de Saint-Jérôme », a-t-il dit.

Surprise générale

Moins d’un an après le couronnement de Pierre Karl Péladeau, le PQ devra se lancer dans une autre course à la direction. Le parti a deux ans pour se trouver un nouveau chef avant le prochain scrutin, prévu pour le printemps 2018.

L’annonce de M. Péladeau a pris par surprise son entourage, y compris ses plus proches collaborateurs, qui ont été avisés à la dernière minute de sa démission imminente. Le chef péquiste avait convoqué de toute urgence une rencontre téléphonique avec ses députés, qu’il a informés de sa démission 15 minutes avant sa conférence de presse, ce lundi après-midi.

Il tire sa révérence au lendemain d’un vibrant témoignage de son ex-conjointe, Julie Snyder, à l’émission Tout le monde en parle. « Mes repères, mes frontières, mon pays, c’était Pierre Karl », a dit Julie Snyder.

Le séjour de Pierre Karl Péladeau à la tête du Parti québécois a été aussi court que mouvementé. En décembre dernier, le chef péquiste avait admis qu’il avait « des croûtes à manger » en tant que leader politique.

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