ÉDITORIAL

Nouvelle politique linguistique: l’Office québécois de la langue franglaise

L'OQLF devient le joual de Troie






En catimini, l’Office québécois de la langue française (OQLF) a adopté plus tôt cette année une nouvelle Politique d’emprunts linguistiques tranchant avec celles qui guidaient l’organisme. Pour la confection de son Grand Dictionnaire terminologique, l’OQLF a assoupli ses critères visant l’adoption d’emprunts à d’autres langues que le français, emprunts qui, pour la grande majorité, sont des anglicismes.


 

Dès sa création en 1961, l’Office de la langue française — c’était le nom de l’OQLF jusqu’en 2002 — s’est vu confier la mission de veiller à « la correction et à l’enrichissement de la langue française parlée et écrite », une mission qui fut reprise intégralement dans la Charte de la langue française en 1977. L’organisme s’est engagé dans une vaste entreprise de francisation des termes employés au travail et dans le commerce, une tâche titanesque compte tenu de la domination de l’anglais dans maintes sphères d’activités au Québec. Grâce à son Grand Dictionnaire terminologique, il a favorisé l’usage du français dans les domaines de l’automobile et de l’aéronautique, de la bureautique et de l’informatique, de la gestion et de la comptabilité, pour ne nommer que ceux-là, tout en servant de référence pour l’affichage commercial de toute nature.


 
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