Serrez-vous la ceinture ! Une phrase qu’on nous claironne dans le cerveau depuis l’ingérence du secteur privé dans tous les paliers de la mécanique politique. «Serrez-vous la ceinture ! » cela ferait un beau symbole «libéral» pré budgétaire ! Une ceinture pour aller avec les semelles et les lunettes du ministre Bachand. Un coup parti pourquoi pas une camisole de force ou mieux une civière dans le couloir des tornades au cœur des États-Unis! Sur Wall Street tiens !
La « Contribution Santé » comme ils l'appellent, cette cure minceur dans l'incurie des obésités capitalistes n'a rien d'un adjuvant. C'est la vieille Histoire du géant qui cherche à bouffer le «gênant». On aura beau dire que le ministre Bachand a fait preuve de «courage» mais un «courage» qui possède avant tout le défaut de sa qualité. Une belle façon de privatiser et de réduire à néant un système de santé public. Disons-le, la notions de «gratuité» et de «services» sont devenu des modèles hyper dérangeant par les temps «économistes» qui courent. Il y a de quoi devenir malade avant le temps. Mais faites-vous en pas on va faire ça par étapes ! Par la porte arrière des Tickets modérateurs comme nous le suggère le rapport Castonguay. Même chose avec les institutions du savoir.
Pendant que les États-Unis d’Obama font des pieds et des mains pour humaniser leur système de santé, le rendre plus accessible aux moins bien nantis nos libéraux de services eux nous imposent exactement le contraire. C’est à se demander si on n’est pas en train de subir le contre-coût de la réforme Obama. Ce coût les «économes» aimeraient bien le récupérer à quelque part! Après tout, nous sommes bien en «démocratie» non ? Mais laquelle ?
Madame Marois, malgré son virage à droite que je déplore à raison d'affirmer que John James Charest depuis 2003 à battu un record de tous les temps avec un déficit budgétaire de 42 milliards. L’équivalent, à peu de choses près, du manque à gagner de la CDPQ lors du scandale du bas de laine québécois. Étrange tout de même. À l'évidence quelqu'un a joué l'argent des contribuables québécois sur la table des marchés boursiers. Personne n'osera l'avouer. Le déficit vient de là, mais ha!, que je suis con! j'oubliais de le dire :«c'est d'la faute à la crise».
Aujourd'hui ce même quelqu'un nous refile la facture à travers un budget de haute trahison. Un haut fait de piraterie mené de main de maître. Mais ce n'est surement pas la faute aux libéraux! Messire James John Charest n'avait pas les mains libre ce jour là ! Il n'était pas au commande du bateau québécois! D'ailleurs il ne l'a jamais été! Élection !? Quelles élections !? Il n'était même pas né ce soir là ! Et ce n'est pas de ses affaires l'honorable ne fait que de la politique point ! La Caisse de Dépôt et Placement du Québec c'est quoi ? Il n'en n'a jamais entendu parler ! Parfois, il se demande même qui est le premier ministre de sa province et il n'a jamais demandé au ministre Bachand de lui soumettre un budget.
Lui ce qu'il voulait c'était d'atteindre «l’équilibre» budgétaire à contribution de :
A) 62 % pour le gouvernement alias «nous # 1»
B) 31 % pour les contribuables alias «nous # 2 »
C) 7 % pour le secteur financier alias «nous # 3»
En regardant la répartition de ces chiffres j’attire votre attention sur la disproportion entre la contribution du secteur riche alias le «secteur chiche» un maigre 7% et celle du pauvre contribuable «alias nous # 2» un très gras 31%. Le gouvernement faisant figure de héros toute catégories des redressements budgétaires avec un incroyable et généreux 62 % sauf si on considère le fait que le 62 % proviendra hors de tout doute de la poche du con «alias nous # 2». Ce qui fait au totale des injustices sociales un incroyable 100%. Sur ce, on comprendra la joie de l'administration Tremblay. Considérez aussi que le maigre 7% du secteur chiche– le corrupteur et employeur «alias le secteur privé»– est un chiffre pipé. Il leur en coûte plus ou moins que cela pour mettre dans leurs poches nos dirigeants, notre système, notre économie voir la possibilité de faire du Québec un pays libre et indépendant du Canada.
François Dupuis du mouvement Desjardins en entrevue à l’émission RDI économie rapportait : «c’est immense comme déficit». Fin de la citation. C’est à se demander pourquoi les libéraux n’ont pas procédés par une hausse d’impôt ? On comprendra que la « technique » à joué un rôle « somnifère » très efficace; il ne fallait surtout pas réveiller la colère du peuple. Impérieux quand on veut filer à l’anglaise - sur la pointe des pieds - avec les économies de la classe moyenne. S’il fallait que le «con» se réveille, s’il savait ce que lui réserve ce budget à longue échéance il sortirait du confort de son trou, pancartes en mains, en criant haut et fort: à l’assassin !
D'un autre côté tout n'est pas encore joué car il y a «cons» et «contribuables» mais il y a aussi «fourbes» et «fourberies». Le problème du capitalisme sauvage c'est qu'il cré justement du «capitaliste sauvage». Et je persiste à savoir que le «comateux» va se réveiller surtout lorsque ce dernier verra ses économies, celles de toute une vie, fondre à vue d'oeil.
Quant aux autres, le petit capitaliste sous influence, cet autre somnambule qui encourage et qui embrasse le chemin de la privatisation tout azimut au moyen de son indifférence ou de son inaction il sera le premier à courir les lignes de piquetages lorsqu'il verra sa raison d'être (son cash) s'envoler dans les poches «du roi de la jungle». C'est la conséquence logique d'un capitalisme retors celui d'un néolibéralisme sans frein, sans contrôle éthique, étatique, politique ou juridique. Une jungle immonde, inhumaine et asociale. En fait elle est la loi d'un seul joueur et d'une seule réalité. L'économie d'abord oui !
L'économie d'abord c'est l'idéologie du serpent qui se bouffe la queue. L'idéologie d'une minorité avec «intérêts». C'est l'idéologie des ombres et des ténèbres. L'idéologie de l'opacité. Un vortex qui gobe tout et qui veux tout. Un point d'aspiration vers quoi et vers qui tout converge comme un trou noir au centre d'un système. Une nébuleuse, un ordre de chose, qu'il faut combattre si on aime la vie, la liberté et la démocratie.
Sur ce je tiens à être le premier à prédire lors des prochaines élections provinciales une victoire du PQ. Un PQ de droite qui héritera bien sur du désastre libéral et qui, malheureusement, ne fera que servir un peu plus les intérêts du trou noir et de la nébuleuse Power Corp inc.
Bien à vous
Nicodème C.