Réponse à M. Julien

Ne vous découragez pas avec le PQ

Tribune libre

M. Julien écrit : «La souveraineté est devenu dans la bouche des péquistes un projet nébuleux, souhaitable, conditionnel tantôt à une éventuelle association, tantôt à un partenariat.
Les indépendantistes parlent d’indépendance nationale !
Je suis un indépendantiste québécois !»
C'est beau à lire et à entendre mais c'est peu efficace chez l'électeur québécois moyen. Exemple : Le PI ne parle que de ça l'indépendance pure mais ne réussit même pas à aller chercher 1 % des votes aux élections générales ou complémentaires.
M. Lévesque, le Québécois a fait avancer l'idée de la souveraineté du Québec de 8 % du temps du RIN à 40 % en 1980 avec son idée d'association. Nous pouvons ajouter que les votes souverainistes ont passé à 2 doigts de gagner le référendum de 1995 avec l'idée de partenariat et en réunissant la droite et la gauche avec la formidable équipe de Messieurs Parizeau, Bouchard et Dumont.
Régresser à la position du RIN ne me semble pas plein de promesses de réussite. À la place de se morfondre et/ou de s'enrager contre le PQ, faudrait apprécier leurs initiatives pour arriver solidement à leur objectif : Faire du Québec, un pays comme l'actuelle tournée de l'ABCD de la souveraineté, sous l’initiative de Mme Marois, avec les jeunes députés péquistes qui parlent des bienfaits de la souveraineté, Messieurs Aussant, Blanchet, Cloutier et Drainville. Surveillez son passage dans votre région !
Comme dirait un motivoloque : Arrêtons d'avoir peur et croyons au succès !


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18 commentaires

  • Gilles Bousquet Répondre

    8 avril 2010

    M. O,
    J'y étais aussi.
    M. Aussant me semble être le plus calme, le plus convaincant, le plus axé sur l'économie, point faible de l'argumentaire souverainiste, face aux fédéralistes qui aiment faire peur, pour décourager.
    100 personnes probablement déjà convaincues, incluant quelques jeunes, c'est déjà ça mais c'est peu pour 4 conférenciers souverainistes de talent, au Centre du Québec.
    Pas facile de déplacer les gens à l'extérieur des périodes électorales.

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    7 avril 2010

    M. Bousquet,
    Merci pour l'info sur la conférence des ABCD ce soir à Drummondville. Les 4 démontrent autant d'enthousiasme dans leur champ respectif que dans la vidéo connue. Enthousiasme qu'on pourrait qualifier de collégien. Ils semblent s'amuser d'une certaine délinquance, comme s'ils pensaient jouer dans le dos de leur chef, en rêvant d'un troisième référendum. Pour estomper cet effet, M. Cloutier rappelle le plan Marois pour la souveraineté, en 4 points, tous provincialistes... sauf si l'on extrapole le quatrième qui vise à rechercher de nouveaux pouvoirs... voire l'indépendance. Drainville fait un bel effort oratoire en révisant l'histoire sous l'angle du "lâche pas quien ben" comme les Haïtiens de Michaëlle. Mais il avoue à mi-mot que le référendum n'étant pas dans les cartons actuels du parti, un pis-aller est d'essayer autant que faire se peut d'améliorer notre autonomie dans ce Canada impossible. Il refuse l'énoncé voulant qu'un troisième référendum, c'est à oublier, vu que le Canada parviendra toujours à nous le voler. Aussant et Blanchet comptent sur le fait qu'une nouvelle génération sera là pour voter... oubliant la loi Dion, par laquelle Ottawa refusera toujours le libellé de la question ou le pourcentage de réponses... Bel exercice de dévouement, mais un tantinet naïf, et prêché à une centaine de convertis trop dociles.
    La suggestion de faire l'UNION de toutes les forces souverainistes pour un vote massif vers une proclamation unilatérale d'indépendance, ça n'a pas fait sourciller le moindre de ces 4 troubadours.

  • Gilles Bousquet Répondre

    6 avril 2010

    M. Gébé, vous écrivez : «Au Québec, c’est d’abord en français. C’est simple ET «Un Québec d’abord en français ce n’est pas un Québec sans anglais» ET «Tous les cours, dans toutes les écoles du Québec, doivent être disponibles en français pour qui le demande. .
    Est-ce que je dois comprendre que le français d’abord veut dire que l’anglais va continuer à « accommoder comme une sorte de charité » temporairement ou pour longtemps, nos anglais au public dans un Québec souverain ou, si l’anglais ne sera enduré que sur la place publique en autant que le français domine ?
    Finies les écoles, les universités et les hôpitaux anglais subventionnés ? Vous n’avez pas répondu à ma question : Est-ce que l’on permettrait des institutions anglaises au Québec contre des institutions françaises dans le roc, principalement, les Acadiens ?
    Si on coupe beaucoup aux anglophones qui parlent la langue de 90 % de notre clientèle, est-ce que nos Anglos vont encore trouver une oreille attentive dans le ROC et aux États-Unis ?
    Ça donnerait quoi de fermer ou cesser les subventions des écoles anglaises et McGill et des Hôpitaux anglophones...dans un Québec souverain ? Est-ce qu'on se prendrait pour une province de l'Ouest canadien quand elles ont banni le français des écoles ?

  • Archives de Vigile Répondre

    6 avril 2010

    "Vous faites quoi avec l’Université McGill ? Arrêter de la subventionner d’un coup sec ou par étapes ? La fermer, peut-être ?"(Gilles Bousquet)
    Les écoles linguistiques. Voilà une autre trahison du PQ.
    Tous les cours, dans toutes les écoles du Québec, doivent être disponnibles en français pour qui le demande. Ou alors pas de subventions. Pourquoi les Québécois devraient payer pour un service auquel ils n'ont pas droit ?
    Le diable est dans les détails qui finissent par colorer sérieusement le principal.(Gilles Bousquet)
    Au Québec, c'est d'abord en français. C'est simple.
    Un Québec souverainiste pourrait mieux se permettre de laisser de la place à l’anglais sur son territoire quand nous contrôlons mieux la situation avec la souveraineté...me semble.(Gilles Bousquet)
    Laisser la place à l'anglais, ce ressemble en effet aux actions du PQ. Pourquoi cette notion que le français diminuerait l'anglais ou lui serait nocif ? Si c'est la logique du PQ, alors elle est aussi vraie à l'inverse et donc l'anglais est nocif pour le français. Comment expliquer que le PQ accepte alors de telles institutions majeures unilingues anglaises (McGill et le CHUM anglo) ?
    Un Québec d'abord en français ce n'est pas un Québec sans anglais. Nous voyons ce qui se passe actuellement à L'Université de Montréal (supposée francophone) où on fait tout en "franglais" pour accommoder les unilingues anglais qui viennent de McGill ou des invités du ROC ou USA.
    La simplicité ? Un seul système qui est d'abord francophone et dans lequel il y a accommodement pour les anglophones. Les anglos n'apprendront jamais le français en appartheid et si on leur finance des meilleurs services aglophones que les nôtres.

  • Gilles Bousquet Répondre

    6 avril 2010

    M. Jean-François-le-Québécois qui écrit : «C’est que le PQ d’aujourd’hui, en termes de détermination envers la cause, de même qu’en termes de qualité de l’équipe le composant, n’arrive pas à la cheville, du PQ des Lévesque, Parizeau, Charron, et Garon (pour ne nommer que ceux-là). »
    C’est vrai que le PQ du début et, principalement celui qui s’est fait élire en 1976, était fort mais celui d’aujourd’hui est solide aussi. Il s’agit d’aller sur le site de notre Assemblée nationale et de lire les curriculums des députés péquistes. 4 jeunes députés, principalement, ceux qui forment l’ABCD dont le premier, M. Aussant de Nicolet-Yamaska qui a le sien très impressionnant.
    Pour ce qui est du vouloir, le PQ de M. Lévesque était aussi prudent que celui de Mme Marois avec sa souveraineté-association et ses 2 référendums à tenir avant que le Québec devienne souverain.

  • Gilles Bousquet Répondre

    6 avril 2010

    M. Gébé écrit : «De même il n’en coûtera rien pour franciser nos anglos si tous nos services sont en français. Ils se franciseront par nécessité.»
    Selon vous, nous ôterions les services en anglais au Québec, après notre souveraineté ? Est-ce que le ROC réagirait en coupant les services français, principalement aux Acadiens, selon vous ?
    Vous faites quoi avec l’Université McGill ? Arrêter de la subventionner d’un coup sec ou par étapes ? La fermer, peut-être ?
    Le diable est dans les détails qui finissent par colorer sérieusement le principal.
    Un Québec souverainiste pourrait mieux se permettre de laisser de la place à l'anglais sur son territoire quand nous contrôlons mieux la situation avec la souveraineté...me semble.

  • Jean-François-le-Québécois Répondre

    5 avril 2010

    C'est que le PQ d'aujourd'hui, en termes de détermination envers la cause, de même qu'en termes de qualité de l'équipe le composant, n'arrive pas à la cheville, du PQ des Lévesque, Parizeau, Charron, et Garon (pour ne nommer que ceux-là).

  • Archives de Vigile Répondre

    5 avril 2010

    Est-ce que, dans un Québec souverain, nous nous contenterions de franciser nos anglos comme ils tentent de nous angliciser, selon vous, pour faire disparaître la langue anglaise du Québec ?(Gilles Bousquet)
    Je parle très bien l'anglais, M. Bousquet, et je n'ai pas eu besoin d'un seul sous pour l'apprendre. De même il n'en coûtera rien pour franciser nos anglos si tous nos services sont en français. Ils se franciseront par nécessité.
    Ce méga hôpital anglophone lié au réseau McGill est l'acte le plus anti-souverainiste, anti-nationaliste, qui soit. Un pas de plus vers un français innutile.
    Un indépendantiste nationaliste québécois, qui se respecte, défend sa langue et laisse l'anglais défendre la sienne (ils reçoivent bien assez de support d'Ottawa).

  • Gilles Bousquet Répondre

    5 avril 2010

    À M. Duval qui écrit : «vous jouez un peu avec les chiffres en insinuant qu’il y a 1% des votes qui sont indépendantistes... »
    Je n'ai pas écrit ça. Je crois simplement que le simple fait, pour un parti politique, de parler d'indépendance clairement, souvent et directement n'attire pas les votes tellement...point. Ça prends de la sécurité et un plan. Me semble que la simple séparation sans négociation n'est pas trop vendeur au Québec. Vous pouvez bien penser le contraire, c,est votre privilège.

  • Gilles Bousquet Répondre

    5 avril 2010

    Faudrait pas mélanger les choses M. Gébé : Être en faveur du fédéralisme actuel comme l’est le PLQ, l’ADQ et le Parti Vert et être pour faire du Québec, un pays, avec des moyens différents, comme le PQ, Québec solidaire et le PI me semble une affaire assez claire.
    L’affaire des 2 hôpitaux universitaires et du français au CEGEP du Québec et autres affaires anglaises au Québec est une autre chose. Nous pouvons être pour ou contre rayer l’anglais du Québec avant ou après la souveraineté, franciser Westmount et McGill et le nom anglophone de nos rues etc. Question de point de vue comme celui du port du hijab ou de la burga ou de la croix ou de la kippa. Est-ce que, dans un Québec souverain, nous nous contenterions de franciser nos anglos comme ils tentent de nous angliciser, selon vous, pour faire disparaître la langue anglaise du Québec ?

  • Archives de Vigile Répondre

    5 avril 2010

    "C’est beau à lire et à entendre mais c’est peu efficace chez l’électeur québécois moyen. Exemple : Le PI ne parle que de ça l’indépendance pure mais ne réussit même pas à aller chercher 1 % des votes aux élections générales ou complémentaires."(Gilles Bousquet)
    Un parti indépendantiste nationaliste peut bien utiliser toutes les stratégies possibles, mêmes contradictoires, pour lui donner toutes les chances de remporter la victoire et le pouvoir, aucun militant ne doutera pour autant de sa loyauté à la cause car ce n'est pas en élection ou sur les bancs de l'opposition qu'un parti est jugé, mais lorsqu'il est au pouvoir.
    Or, le PQ au pouvoir est aussi libéral et fédéraliste que le PLQ. Nous combattons actuellement les murailles (Gesca-Desmarais, CHUM anglais, santé privée anglaise, endoctrinement du multiculturalisme et antinationalisme à l'école, etc...) mises en chantier par le PQ lui-même !
    Nous sommes en guerre contre les édifices de ce parti supposé nationaliste indépendantiste.
    Il y a une limite à notre fond masochiste, tout de même !

  • Archives de Vigile Répondre

    5 avril 2010

    Comment donner la moindre crédibilité à un parti qui met en retrait un de ses membres qui est déclaré "plus populaire et crédible au Québec" (Curzi) ?

  • Gilles Bousquet Répondre

    4 avril 2010

    M. Xavier Duval écrit : « faut exiger le retour de l’option indépendantiste au PQ »
    L’option constitutionnelle du PQ a toujours été la souveraineté-association. Souveraineté politique avec association économique, ce qui devrait normalement être encore le cas bien que le PQ ne parle plus d’association ou de partenariat avec le ROC, ce qui me semble une erreur mais le PQ n’a jamais abandonné l’idée de faire du Québec, un pays, même du temps du beau risque qui ne devait être qu’une période intérimaire, après la défaite du OUI en 1980.
    M. Duval ajoute : «dans les sondages, l’option indépendantiste est plus populaire que le PQ.»
    Normal, vu que Québec solidaire qui se dit aussi souverainiste, récolte 8 % de souverainistes plus 37 % à 40 % au PQ et la moitié des 8 % d’Adéquistes qui seraient souverainistes, ce qui fait le compte en masse.

  • Xavier Duval Répondre

    4 avril 2010

    Je suis partiellement en accord avec vous, vous jouez un peu avec les chiffres en insinuant qu'il y a 1% des votes qui sont indépendantistes... Si le PQ implose, vous pouvez être certain que le PI aura beaucoup plus de votes. La seule raison pour laquelle le PI reçoit si peu de votes est parce que les indépendantistes ne veulent pas diviser le vote.
    On ne peut pas attendre en 2020-30 pour faire l'indépendance, on est déjà en train de se faire submerger par les anglophones et les allophones. Dans 10-20 ans, il sera probablement trop tard. Il faut reprendre le contrôle, mettre la machine en marche le plus vite possible et exiger le retour de l'option indépendantiste au PQ. C'est urgent !
    Les québécois savent très bien que le PQ rime avec indépendance, même que dans les sondages, l'option indépendantiste est plus populaire que le PQ. L'idée qu'il faut toujours être plus mous vient de nos adversaires et il faut cesser de se laisser influencer par eux. Être poli, ouvert ou raisonnable ne veux pas dire de se laisser manger la laine sur le dos.
    «On va toujours trop loin pour ceux qui ne vont nulle part», Pierre Falardeau

  • Gilles Bousquet Répondre

    3 avril 2010

    Pour les intéressé(e)s, voici la liste des dates et lieux de l’actuelle tournée de l’ABCD de la souveraineté :
    Le 13 mars 2010 avait lieu le lancement officiel lors du Colloque Gouvernement souverainiste et création de la richesse à Lévis
    7 avril 2010 Assemblée Centre-du-Québec à Drummondville
    Cabaret Box Office
    Complexe hôtelier Le Normandie
    512, rue Lindsay, Drummondville
    H2B 1H4
    à 19h
    Le suivantes, avec heures et endroits exact à venir, selon le site du PQ :
    22 avril 2010 Assemblée Bas-Saint-Laurent à Rimouski
    20 mai 2010 Assemblée Charlevoix à Beaupré
    27 mai 2010 Assemblée Mauricie à Trois-Rivières
    17 juin 2010 Assemblée Estrie à Sherbrooke

  • Archives de Vigile Répondre

    3 avril 2010

    En 2007, nous avions sur la table le référendum le plus tôt possible.
    Le résultat a été pour le PQ un creux historique. Deuxième opposition. Des analystes annonçaient notre future descente au rang de tiers parti. Nous remontons les marches une à une.
    En 2008, opposition officielle.
    Nous ne sommes pas encore rendu à plus que ce que va proposer le PQ pour les élections de 2012-13, à savoir, une gouvernance souverainiste, sans démarche référendaire d'accession à l'indépendance.
    Si les indépendantistes ne se mobilisent pas pour ce plan, c'est simple, on aura un résultat décevant, et il s'en trouvera pour dire que l'idée d'indépendance est en perte de vitesse.
    Dans le cas d'une victoire éclatante, on aura le vent dans les voiles pour la suite des choses, pour la prochaine marche à monter.
    Mobilisation Indépendance Québec

  • Archives de Vigile Répondre

    3 avril 2010

    « Lorsqu'elle était ministre de la Santé, Pauline Marois avait elle aussi constaté que, d'une façon ou d'une autre, les Québécois devraient payer davantage. Elle n'excluait alors ni le ticket modérateur ni la création d'un impôt santé spécifique.»
    André Pratte,La Presse,3 avril 2010

  • Gilles Bousquet Répondre

    3 avril 2010

    J'écris plus haut : «M. Lévesque, le Québécois a fait avancer l’idée de la souveraineté du Québec » Je devais écrire : « M. Lévesque, le Québécois qui a le plus fait avancer l'idée de la souveraineté du Québec »