Propagande fédéraliste

N’en jetez plus, la cour est pleine !

Le coeur me lève...

Chronique de Richard Le Hir

Pour avoir été qualifié de ministre de la propagande souverainiste pendant la campagne référendaire de 1995, je suis bien placé pour apprécier la performance du camp fédéraliste à ce chapitre pendant la campagne électorale fédérale en cours, et je dois dire qu’elle est en train de fracasser tous les records.

Apprécions au départ que jamais auparavant dans toute l’histoire l’emprise du camp fédéraliste sur les médias n’a-t-elle été aussi grande. Tous les réseaux tant de presse écrite que de presse électronique sont sous son contrôle, et ne reste plus que Le Devoir à conserver une certaine indépendance.

Je dis « une certaine indépendance », car l’isolement dans lequel vous plonge rapidement un discours qui va à l’encontre du discours dominant porte nécessairement celui qui le tient à pratiquer une forme d’auto-censure. Il faut en effet une confiance absolue dans la justesse de son propre message de même qu’une force, un courage, une détermination, une capacité critique et une constance extraordinaires pour ne pas succomber tôt ou tard à l’influence du discours dominant.

***

Il s'agit de propagande lorsqu’on cherche à vous convaincre de quelque chose qui n’est pas vrai, ou, plus subtil, lorsqu’on cherche à vous cacher un fait ou une situation, ou encore à les travestir pour leur donner une apparence ou une couleur qu’ils n’ont pas.

Ainsi, en 1995, pendant la campagne référendaire, l’ancien ministre libéral John Ciaccia avait utilisé une opinion juridique américaine pour tenter de démontrer qu’un Québec souverain ne pourrait succéder à l’Accord de libre-échange nord-américain signé entre le Canada, les États-Unis et le Mexique en omettant de préciser la date de cette opinion. Nous nous en étions rendu compte au bout de quelques heures en constatant que tous les exemples cités étaient antérieurs à une certaine année. Après ladite année, il y avait plusieurs exemples à l’effet contraire.

***

Aujourd’hui, dans ce qui est en voie de passer à l’histoire comme l’une des campagnes électorales les plus ternes de l’histoire du Canada, observons ce qui se passe. Commençons par signaler qu’il y a très peu de sondages, comme si ceux-ci seraient susceptibles de nous révéler une information qu’il est préférable que nous ne sachions pas du tout, ou le plus tard possible, pour en limiter les effets.

Il est vrai qu’il reste encore deux semaines à courir à la campagne, et que les sondages deviennent plus significatifs après les débats des chefs. Chose certaine, l’absence de sondages a permis aux médias de remplir le vide avec leurs interprétations et leurs efforts pour influencer l’opinion dans le sens qui leur convient.

Ce phénomène a été particulièrement perceptible dans les médias québécois qui se sont systématiquement appliqués à minimiser l’importance du soutien au Bloc Québécois et qui ont tenté d’imposer l’idée qu’il est en déclin.

Leur stratégie a été si efficace qu’on aurait été tenté de croire que c’était vrai n’eût été la publication d’un sondage Léger Marketing sur la réaction des Québécois à la performance des chefs au débat en français. Selon ce sondage, 42 % des Québécois estiment que Duceppe l’avait emporté, et ce chiffre correspond « comme par hasard » au niveau moyen du soutien que recueille le Bloc depuis quelques années. Il est donc raisonnable de penser qu’il constitue un juste reflet de la réalité.

L’autre moyen de jouer avec les chiffres pour minimiser l’importance du Bloc, c’est de les présenter sans préciser la part des indécis et sans procéder à leur répartition, ou encore de les répartir en utilisant des critères qui ne correspondent pas à l’expérience.

Mais, comme on a pu le constater cette semaine, les fédéralistes ne font pas que jouer avec les chiffres des sondages. Ils cherchent à démontrer aux Québécois qu’il y a une alternative au Bloc Québécois. Connaissant leur rejet des Libéraux depuis l’affaire des commandites et des Conservateurs pour incompatibilité de valeurs, et profitant du courant de sympathie qui semble exister au Québec en faveur de Jack Layton et du NPD, ils font tout ce qu’ils peuvent pour mousser un parti fédéraliste. Anybody but the Bloc Québécois !

Le summum du délire anti-séparatiste est toutefois atteint lorsqu’on envoie Jack Layton au Centre Bell pour une partie des Canadiens et que Radio-Canada en profite pour tourner des images dans un bar où, « comble du hasard », des partisans choisissent d’entonner le Ô Canada juste à temps pour que Radio-Canada puisse diffuser ce segment comme une « nouvelle » lors de ses bulletins de soirée.

Faut-il qu’on nous prenne pour des nouilles ! En ce qui me concerne, le coeur me lève...


Laissez un commentaire



18 commentaires

  • Stefan Allinger Répondre

    21 avril 2011


    J'ai aussi vu ce publi-reportage de la représentante aux ventes de chez Radio-Canada.
    Elle affirme que dans un geste de spontanéité, le chanteur des hymnes nationaux au centre Bell s'est levé dans la taverne et a pris un micro pour chanter. Quel mensonge!
    Ce théâtre était planifié depuis longtemps. Jean-Charles Lajoie de la station CKAC sport en avait parlé le matin sur les ondes comme quoi le chanteur s'exercerait dans la taverne Normand le soir du match.
    Ça fait du bien d'en parler, une chance q'il y a internet et Vigile, Ouf!
    J'ai hâte de voir si Radio-Canada va diffuser le match d'Équipe Québec lors du tournoi de la coupe Québec l'an prochain. Ha , ha , ha!
    Stefan Allinger

  • Archives de Vigile Répondre

    20 avril 2011

    Monsieur LeHir.
    Vous visez dans le mille lorsque vous affirmez que les médias québécois sont contrôlés par les fédéralistes. Pour exemple, allez lire le blogue de Michel Hébert du Journal de Québec. Cet individu fait de la propagande fédéraliste une mission quasi-divine. La presque totalité de ses articles sont anti-PQ et anti-Bloc. Pour avoir moi-même dénoncé ses articles tendacieux et ses sophismes à plus d'une occasion, le bonhomme s'est mis à m'injurier en faisant preuve d'un goujaterie stupéfiante à mon endroit.

  • Archives de Vigile Répondre

    19 avril 2011

    Monsieur Rancourt écrit:
    "Je trouve parfois d’une naiveté désarmante les propos de certains souverainistes qui voient la victoire prochaine et facile et qui voudraient que leurs leaders jouent la carte de la tranparence dans l’énoncé de leurs stratégies ;
    Je seconde.
    D'autre part Stéphane Russell souligne qu'il ne sert à rien de décliner ad nauseam la liste inépuisable des éléments qui ne tendent qu'à prouver une évidence reconnue par celles et ceux qui fréquentent Vigile ou qui se déclarent "souverainistes allumés".
    Je seconde également.
    Comme plusieurs, je l'ai fait et j'admets que ça ne sert à rien à moins que ça ne serve d'argument pour "allumer" les indécis. Mais les indécis ne sont pas sur Vigile.
    J'ai par contre la profonde conviction que c'est un des principaux obstacles à la progression du projet souverainiste. Si, dans cette brume médiatique contrôlée, notre projet se maintient à 40%, imaginons le pourcentage réel potentiel.
    Or quelle est, au PQ et au Bloc, l'importance accordée à trouver un moyen de contrebalancer cet état de chose? Y-a-t-il quelqu'un qui y travaille ou se contente-t'on de jouer, tout en geignant, les règles du jeu telles qu'elles existent ?
    Je lance la question.

  • Archives de Vigile Répondre

    18 avril 2011

    Bon excercisse de vigilence que ces exemples quotidiens de dénigration fédéralistes organisés pour étouffer l'épanouissement de la nation québécoise francophone.
    L'exemple frappant qui me saute aux yeux tout en pensant à la découverte de Patrick Bourgeois au sujet du contrat secret en Radio-Canada et Gesca de Power Corporation,est cette première page commune du site de Radio-Canada et de celui de CyberPresse qui affiche depuis plusieurs heures:
    ''Le PQ est un parti de radicaux, selon Charest''
    http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/2011/04/18/002-charest-reaction-pq.shtml
    et...''Jean Charest qualifie le PQ de parti de radicaux''
    http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/politique-quebecoise/201104/18/01-4391073-jean-charest-qualifie-le-pq-de-parti-de-radicaux.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B4_manchettes_231_accueil_POS4
    Non mais cela n'est même plus subtile...
    Continuons à mettre en ligne ces techniques quotidiennes de manipulation médiatiques visant à faire peur au monde .
    Merci M. Le Hir pour vos écrits.

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    18 avril 2011

    Et la grande abomination devant ces médias de Gesca en français, c'est que les partis de l'ouest vomissent maintenant ces aveux ouvertement contre l'existence du français au Canada...
    ...et au Québec, des parlant français vont les louanger, et souvent les élire. (vendre son âme pour des $$ qui se feront attendre, quand avons-nous contracté cette tare?)
    Gros travail pour les psychanalystes chez les descendants de Neuve-France!

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    18 avril 2011

    M. Rancourt dit: "Je trouve parfois d’une naiveté désarmante les propos de certains souverainistes qui voient la victoire prochaine et facile et qui voudraient que leurs leaders jouent la carte de la tranparence dans l’énoncé de leurs stratégies..."
    Pour illustrer: à midi, Mme Dussault à radiocadenas reçoit Mme Marois qui explique ne pas vouloir étaler au grand jour les travaux de préparation d'une consultation populaire. L'animatrice saute sur la cassette: "Allez-vous préparer ça en catimini, la souveraineté?..."
    Et les fédés, ils sont transparents dans leurs médias???

  • Archives de Vigile Répondre

    18 avril 2011

    La Presse
    Publié le 18 avril 2011 à 12h15
    Gilles Duceppe ne regrette pas d'avoir parlé de la souveraineté.
    Avez vous remarquer que jamais Gesca ne vas demander a Igatieff ,Layton ou Harper s'ils regrettent d'avoir parler du fédéralisme.
    Pour avoir des regrets il faut avoir commis une faute ou une erreur il me semble.
    Chez les fédéralistes de chez Gesca les formules et les questions ne sont pas anodines ...ni leur titres.
    Donc Gilles Duceppe devrait se sentir plein de regret pour avoir parler de l'option de la souveraineté durant la campagne électorale et les fédéralistes qui croient l'avoir remis a sa place en refusant de discuter des droits des québécois n'ont pas droit venant de Gesca a la question s'il regrette eux d'avoir exclus les Québecois de la constitution canadienne
    Mais au juste pourquoi Duceppe devrait-il avoir des regrets d'avoir discuter de constitution et de souveraineté?
    Chez Gesca il y as deux options
    1-S'il en parle ,on lui demande s'il as des regrets d'en avoir parler comme s'il venait de comettre une faute impardonnable
    2-S'il n'en parle pas et bien chez Gesca on affirme qu'il cache son option ,qu'il refuse d'en parler et on vas lui demnmander s'il ne regrette pas de ne pas en avoir parler.
    En fait ces fédéralistes de chez Gesca qui eux n'ont aucun regret sur quoique ce soit convcernant leur option politique néfaste imposé au peuple Québécois tentent de faire filer cheap les indépendantistes en posant la question des regrets que Gilles Duceppe aurait pu ressentir en parlant de son option politique.
    Mais enfermer les québécois dans la constitution de 1867 rappatriée unilatéralement ou les québécois n'ont eu un seul mot a dire fait leur affaire....et la dessus ils en ont pas de regret.
    Mais pour Gilles Duceppe on vas lui poser la question s'il as des regrets d'avoir parler de son option ,de la constitution et de son option qui est la souverainetée

    Pourquoi chez Gesca on ne pose pas la meme question a Harper et Ignatieff qui viennent de fermer la porte a double tour sur tout changement constitutionel.
    En fait c'est un mur d'immobilisme pour l'éternité qu'il propose aux Québécois en utilisant le roc comme témoin de leur promesse de ne rien accorder sous quelque forme que ce soit aux Québécois pour le prochain cent ans a venir .
    La Presse est carrément minable et imbuvable avec sa propagande fédéraliste

  • Yves Rancourt Répondre

    18 avril 2011

    Bonjour monsieur LE HIR,
    Je ne crois pas que les gens réalisent vraiment à quel point ils se font jouer dans le cerveau par les médias. Comme le disait Noam Chomsky, ça nous prendrait des cours d'"autodéfense intellectuelle" et encore. Tantôt c'est un sondage bidon, tantôt une photo bien choisie, tantôt le témoignage d'un présumé expert, tantôt un doute qu'on laisse planer, tous les moyens sont permis et utilisés habilement pour nous conditionner mentalement. Même un cerveau bien éveillé et au fait de ces pratiques s'y laisse prendre parfois. Alors on peut imaginer l'effet qu'elles ont sur les gens peu alertés et peu informés. C'est ainsi qu'on peut bâtir et détruire des politiciens et des partis politiques; on le voit souvent sur la scène internationale où on transforme en quelques jours en "dictateur" un personnage que l'on nous présentait jusques là comme un bon démocrate. Et peu à peu tous se mettent à le croire.
    J'erre peut-être mais je crois que le plus grand défi que les souverainistes ont à relever au Québec se situe à ce niveau. Dans son dernier livre intitulé "L'oligarchie, ça suffit...", Hervé Kempf parle spécifiquement du Québec où les médias sont les plus concentrés et sous le contrôle de cette oligarchie dominante. Je trouve parfois d'une naiveté désarmante les propos de certains souverainistes qui voient la victoire prochaine et facile et qui voudraient que leurs leaders jouent la carte de la tranparence dans l'énoncé de leurs stratégies; quand on à faire à un adversaire aussi redoutable qui dispose de moyens économiques énormes et de l'appui des médias, il faut être drôlement organisés, rompus aux tactiques de l'adversaire et avoir un plan de match bien arrêté. J'espère qu'on va le réaliser avant qu'il ne soit trop tard.
    Salutations à vous.

  • Stéphane Russell Répondre

    18 avril 2011

    Moi point de vue: cessons donc de nous scandaliser de la sorte. Ce sont des jeux politiques, des jeux de fous j'en convient, mais c'est ce qui gouverne le monde. Moi je m'y attend, alors ce genre de nouvelle ne me surprend jamais. Tout ça n'a rien de personnel, aussi bizarre que ça puisse paraître.
    Je m'explique: si je pense comme nos adversaires, et que je l'applique au Québec, voici ce que ça donnerais. C'est un peu fou, je vous préviens, mais les jeux de pouvoir, c'est ça.
    Pour accéder à l'indépendance, proposons à nos voisins américains de les aider à mettre la main sur l'Ontario, l'ouest canadien et le grand nord. Pour ne pas nous retrouver isolés, nous devrions nous assurer, comme pour le Portugal en vis-à-vis de l'Espagne, d'avoir une façade importante sur la mer. Nous négocierions donc en retour de conserver bien sûr le Québec tel quel, d'y ajouter les provinces maritimes et une partie du Maine (pour Portland) et du nord du Vermont. Aussi, nous pourrions exiger qu'on ne s'oppose pas à ce qu'on récupère une partie du nord de l'Ontario, où il y a encore beaucoup de francophones. Disons de Cornwall à Sault-Ste-Marie et Thunder Bay. Tout ça avec des closes ultra-avantageuses pour les autochtones.
    Ensuite, accepterions-nous un Québec ou l'anglais s'impose par la force des choses? Bien sûr que non! Il faudrait se lier plus étroitement à la France et appliquer des politiques qui franciseraient progressivement les population des nouvelles zones acquises. Il faudrait priver les populations à franciser de moyens économiques et répandre parmi eux des mentalités de scandalisés impuissants et de perdants. Il faudrait corrompre leurs élites et les rendre dépendants afin de faire tuer dans l'œuf toute tentative de résistance: «si vous écoutez ceux qui veulent vous libérer, vous ne tiendrez pas le coup, vous vivrez pleins de catastrophes». Bien sûr, nous y contrôlerions les médias, qui se moqueraient de ceux qui résistent et qui traiteraient de criminels ceux qui pensent... comme nous finalement.
    Tout ça couronné par un traité de libre-échange avec les USA pour ne pas être isolé économiquement et consolidé notre force économique en vis-à-vis des nouvelles minorités.
    Voilà comment pense notre adversaire: il pense à ses intérêts politique et financier, à se gonfler le torse de vanité, le reste il s'en fou. Dans cet exemple, la francisation des populations des Maritimes ne serait rien de personnel contre ces gens, ça serait uniquement une question d'intérêts politique et économique.
    C'est pas beau, mais c'est comme ça. Ce que ça doit nous aider à réaliser c'est:
    -il est inutile de jouer le jeu de nos adversaires en se scandalisant et en réagissant en perdants
    -si nous aurions vraiment perdus la guerre, nous parlerions plus français depuis longtemps, n'en doutez pas! Nous n'avons que perdu des batailles, mais jamais la guerre. Ce n'est pas encore terminé, mais je crois que la fin de la guerre approche! Reste à savoir si nous saurons manoeuvrer pour être vainqueur.
    -si vous croyez que ces politiques que j'ai proposé fictivement ressemblent à des politiques nazies, vous avez raison! En fait, le nazisme a inspiré bien des nations, y incluant nos «amis» d'Ottawa, nos adversaires politiques, y incluant bien sur le colonel Brown-Plum-Pudding, qui réagit exactement comme un chef nazi exterminateur, sauf qu'il dit que les nazis c'est les autres! Mais ce type est un clown. Ce qui est vraiment inquiétant, c'est qu'en 2011, cette attitude est devenue planétaire.

  • Archives de Vigile Répondre

    18 avril 2011

    Entendu samedi matin, 16 avril 2011 à LCN:
    "...après avoir obtenu l'appui du FLQ, le Bloc québécois obtient celui des TCA..."
    Aucune correction du reporter qui a dit ça sans sourciller; aucune correction de la lectrice de nouvelle... comme si de rien n'était.
    Auto-publicité de Radcan:
    "Qui dit la vérité ?" demande Patrice Roy; l'image suivante est un photo de Jack Layton.
    L'accumulation de ces petits messages subluminaux est inquiétante mais pas nouvelle. Il est d'ailleurs remarquable que, malgré ce contrôle évident de l'information au Québec, l'appui à la souveraineté se maintienne à 40%. Quel serait cet appui si l'information était mieux équilibrée ?

  • Archives de Vigile Répondre

    18 avril 2011

    Ce matin,à 5hres30 je me réveille et allume ma radio au 98,5.
    C'est le bon Paul Arcand qui commence sa journée.
    ''Madame Marois a maintenant les deux mains sur le volant et doit utiliser tout son poids pour faire renverser une motion de ses militants sur l'affichage français au Québec''
    Juste ce texte là est suffisant pour commencer sa journée avec un sentiment désagréable envers madame Marois et le PQ.''Les deux mains sur le volant'',80% des québécois l'ont maintenant à travers la gorge et l'associe à Jean Charest et à la tromperie du PLQ ,donc par association Mme Marois va nous faire la même chose.
    Et ensuite ''elle doit utiliser tout son poids pour faire renverser une motion de ses militants sur l'affichage français au Québec''
    Alors en se levant(puisqu'il faut se lever...)on entrevoit la chicane dans le parti,l'instabilité.
    Alors au lieu d'au moins reconnaître que ce fut une belle fin de semaine au niveau harmonisation de forces souverainistes,on pine par association d'expression les tromperies de Jean Charest et Compagnie et on nous souligne à grand trait que la chicane est poignée au PQ et dans le mouvement souverainiste.
    Finalement le bon Paul pourrait changer son titre d'émission pour ''Puisqu'il faut se coucher...''
    Diviser pour gagner vous dites?

  • Archives de Vigile Répondre

    17 avril 2011

    Le summum du délire anti-séparatiste est toutefois atteint lorsqu’on envoie Jack Layton au Centre Bell pour une partie des Canadiens et que Radio-Canada en profite pour tourner des images dans un bar où, « comble du hasard », des partisans choisissent d’entonner le Ô Canada juste à temps pour que Radio-Canada puisse diffuser ce segment comme une « nouvelle » lors de ses bulletins de soirée.
    Une propagande pas arranger pantoute avec le gars des vues.
    Ils étaient la par hazard au moment même ou ils ont entamé par pur hazard le O Canada ...quel heureux hazard pour le réseau de propagande continue.
    Sacré RDI et sa propagande fédéraliste .
    Quand a Ignatieff que les fédéralistes nous présentent comme celui qui dit tres bien connaitre le Québec et les Québécois non seulement il est incapable de nommer le nom d'un seul artiste du Québec mais quand il arrive a en nommer un ,il trouve le moyen de se tromper a répétition en l'appelant Chloé Saint Pierre au lieu de Chloé Sainte Marie.
    Puis les libéraux demandent au peuple québécois de faire confiance et de confier a cet ùltra fédéraliste le mandat de les représenter .
    Un Ignatieff ultra fédéraliste qui ne connait strictement rien du Québec et des Québécois et dont le père spirituel est Pet Trudeau.
    A entendre ce fédéraliste plus qu'arrogant ,les Québécois devrait renoncer a tout leur droit et a celui d'un pays parce que lui ..Igantieff le fier Canadian son grand pere as été enterrer au Québec .

  • Archives de Vigile Répondre

    17 avril 2011

    Bonjour M. Le Hir
    Dans une galaxie près de chez-nous...
    M.Hébert
    Je vous cite:
    « La radio de Québec a peut-être des défauts, mais elle est nettement plus vivante et rebelle que le remplissage d’ascenceur de Montréal, à l’exclusion de Paul Arcand »
    La radio de Québec est politique et est la courroie de transmission du parti conservateur, nier ça, faut être dans les nuages pas à peu près. Faudrait jeter un coup d’oeil du côté des propriétaires de ses médias pour en avoir le coeur net. Je crois qu’ils viennent de Totonto d’ailleurs. Pourquoi nier l’évidence, Québécor, Gesca, Radio-Canada, ce sont de puissants manipulateurs d’opinion. Les souverainistes se partagent les miettes de ce qui restent comme Voir ou Vigile.net.
    http://blogues.canoe.ca/michelhebert/general/pelures-de-banane-pequistes/

  • Isabelle Poulin Répondre

    17 avril 2011

    La désinformation vise aussi à façonner notre réalité, c'est une forme d'hypnotisation collective. Elle vise principalement à nous faire tourner en rond. Les moyens utilisés sont très sophistiqués.

  • Archives de Vigile Répondre

    17 avril 2011

    J'ai été sondé deux fois aujourd'hui. Une fois par téléphone. J'ai pressé la touche 2. Comme par hasard la touche 1, le premier choix offert était smiling jack...
    L'autre fois par voie électronique.
    S'ils nous prennent pour des nouilles ? Évidemment.

  • Claude Girard Répondre

    17 avril 2011

    Autre exemple du Devoir cette fois, le 16 avril:
    «Sondage Léger-Marketing-Le Devoir - Le tiers des péquistes doute que Marois puisse «faire le pays»
    Et les deux autres tiers alors? Et j'aimerais bien qu'on repose la même question maintenant que celle qui veut être la «première première» vient d'obtenir l'appui à son leadership des trois tiers moins 7% de ces mêmes péquistes!

  • Lise Pelletier Répondre

    17 avril 2011

    M. Le Hir,
    Les médias sont au service des dictatures qui s'en servent pour faire leur propagande afin de cacher le fait que notre vote n'est que le maguillage d'une démocratie détournée.
    La concentration des médias entre des mains de plus en plus restreintes dirige et manipule l'opinion publique dans le sens voulu par les oligarchies au service de l'argent.
    Et il y aura toujours de fidèles petits soldats tel que Pratte, Marisal, Gagnon, Dubuc, Martineau, Duhaime, Frulla, Marcotte,Dumont et j'en passe, pour répandre leur venin et pour se faire, les moyens financiers et médiatiques mis à leurs dispositions sont immenses.
    Le retour sur l'investissement doit valoir encore plus.
    Lise Pelletier

  • Archives de Vigile Répondre

    17 avril 2011

    En effet, au Québec nous avons malheureusement une presse désinformative inféodée au pouvoir «canadian» et défendant avec zèle les intérêts «canadian»... Cette presse tendancieuse est une véritable plaie ouverte pour notre démocratie québécoise.
    Vivement une presse libre et impartiale au Québec!
    Jacques L. (Trois-Rivières)