[->2310] Toronto veut damer le pion de Montréal dans le domaine des festivals d’ici 5 à 10 ans. Pas surprenant du tout, dirait feu Jane Jacobs. Après les aéroports, les sièges sociaux, la bourse et j’en passe, pourquoi pas les festivals, avant de s’attaquer sérieusement à l’industrie pharmaceutique, à l’aéronautique, aux jeux vidéos et à tout le reste.
Les villes font la richesse des nations, disait la grande dame, mais une seule nation – le cas du Canada jusqu’à nouvel ordre – tolère mal deux villes métropoles.
Pour s’épanouir, les grandes villes comme Toronto et Montréal ont besoin de l’oxygène que leur procure l’indépendance politique. Sinon, l’une doit se plier aux impératifs de l’autre. Ces impératifs seront, bien sûr, « nationaux ».
Le déclin de Montréal est donc inévitable, disait dès 1980 la plus grande urbaniste du 20e siècle, à moins… à moins que les Montréalais et les Québécois refusent de s’y résigner et décident de faire du Québec un pays souverain. Au nom de ses impératifs nationaux!
À nous de jouer.
Robin Philpot
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1 commentaire
Patrick Lavallée Répondre
16 juin 2007Au-delà des questions identitaires, Robin nous rappelle LA grande raison de vouloir faire la souveraineté du Québec est d'ordre économique.