Montréal ne se décrira plus comme une ville sanctuaire

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Des millions de dollars donnés aux migrants illégaux

Montréal cessera de se décrire comme une « ville sanctuaire », disant ne pas pouvoir demander à ses policiers de fermer les yeux sur une demande de renvoi. La métropole mettra toutefois une « politique d'accès sans peur » pour continuer à offrir les services municipaux aux nouveaux arrivants sans discrimination sur leur statut d'immigration.


La mairesse Valérie Plante a dévoilé ce matin le premier plan d'action sur l'immigration et l'intégration des nouveaux arrivants. C'est lors de cette annonce qu'on a indiqué mettre de côté l'expression « ville sanctuaire ». Elle dit vouloir éviter de donner un faux sentiment de sécurité aux personnes en situation illégale.


L'élue a souligné que la vague des « villes sanctuaires » vient des États-Unis où les Villes disposent de davantage de pouvoirs pour protéger les immigrants en situation irrégulière. Ce n'est pas le cas au Canada, a souligné la mairesse. Son administration a jugé préférable d'abandonner l'expression pour ne pas semer la confusion.


La métropole se présentera plutôt comme une « ville responsable et engagée ». Montréal mettra en place une cellule qui devra veiller à l'accès aux services municipaux sans crainte d'être dénoncés s'ils sont en situation illégale. Cette « politique d'accès sans peur » mènera à la création d'une attestation qui permettra aux personnes de s'inscrire à la bibliothèque sans avoir à donner d'adresse.


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Le plan cible six « territoires d'inclusion prioritaires », où se trouvent près des deux tiers des nouveaux arrivants. Ils auront accès à 3,9 millions pour financer des projets. Il s'agit d'Ahuntsic-Cartierville, Saint-Laurent/Pierrefonds-Roxboro, Côte-des-Neiges-Notre-Dame-De-Grâce, Saint-Léonard/Anjou, Montréal-Nord et Villeray-Saint-Michel-Parc-Extension.


> L'article en intégralité sur La Presse.