Indépendance nationale du Québec

Monter vers l’indépendance...

Que peut-il se passer entre les échelons d’une fédération

Chronique de Bruno Deshaies

Mon propos vient rejoindre celui de Madame Andrée Ferretti qui a été la première à commenter la chronique de Gilles Toupin du 7 juin.

L’indépendance au premier plan
Mario Beaulieu. Penser et agir en peuple souverain à Ottawa
Petit portrait instantané d’un baroudeur de l’indépendance
Dimanche 8 juin 2014. 1 1943 visites + 15 messages (26 juin 2014)

Le 14 juin dernier, on a appris que Monsieur Mario Beaulieu a été élu chef du Bloc Québécois (1).

Le 16 au matin, à la suite de l’entrevue de Paul Arcand avec Mario Beaulieu, le nouveau chef du Bloc Québécois, une certaine question me turlupinait l’esprit depuis longtemps. Elle concerne cette idée d’idéologie à sens unique accolée au concept d’indépendance pour une collectivité nationale. En revanche, que dire de tous les efforts que font les gouvernements souverains pour défendre, premièrement, leur indépendance nationale et, secondement, pour asseoir leur impérialisme qui est l’assise de la nation au sens étatique, juridique. C’est le cas, entre autres, du Canada.

Or toutes ces nations, au sens étatique, ne se privent pas pour dépenser des sommes considérables à la défense de leur idéologie nationaliste profédéraliste. Ne serait-ce que de mentionner le « Forum des fédérations. Le réseau mondial sur le fédéralisme » où le gouvernement du Canada est très actif financièrement et en ressources humaines et matérielles. La chronique qui suit en fait la démonstration.

Indépendance nationale du Québec 415
Ce peuple de la Nouvelle-France peut-il cesser de vivre en permanence comme une nation annexée ? Seule la conscience nationale des Québécois peut répondre à cette question.
Chronique de Bruno Deshaies
Reprise et mise à jour de la Chronique 026(28-09-2000) Vigile.net, vendredi 16 mai 2014
Visites 1993 + 2 messages (16 juin 2014)

« …le défi de la prochaine décennie consiste à convaincre les Québécois de la valeur de l’indépendance nationale… »

Il est évident que le défi de la prochaine décennie consiste à convaincre les Québécois de la valeur de l’indépendance nationale du Québec pour développer une conscience nationale forte, une unité nationale solide et une assise étatique dotée de la souveraineté politique tant à l’interne qu’à l’externe. L’impérialisme de la nation majoritaire ne cessera d’exister sans qu’il ne s’assure du respect du partage des compétences et du pouvoir impératif de l’État souverain.

Opération charme de Stephen Harper au Québec(Entrevue de mercredi 25 juin 2014)

Radio-Canada annonce :

«Dans une entrevue exclusive, le premier ministre Stephen Harper nous parle notamment du changement de ton dans les relations Québec-Ottawa et reconnaît que la faible représentation du Québec au cabinet nuit à la province.»

On peut sentir déjà les odeurs de la réaction d’Ottawa tant par rapport au Bloc et en lien avec le PQ et tous les autres partis politiques de la mouvance souverainiste. N’est-ce pas que le gouvernement fédéral tient compte de nous ? Et, contrairement à nous, il possède à son avantage la prépondérance étatique canadienne sur nous. Il tient compte de nous à sa façon. Tel est l’esprit de cette autre chronique sur l’annexion du Québec au Canada.

Indépendance du Québec 349
Les normes en histoire (9/20)
«Indépendance ne veut pas dire : ne pas tenir compte des autres, ne pas subir d’influence ni de limite.»
Ou bien rechercher le DOC : [Les normes en histoire (9/20) – Vigile] avec Google, puis sélectionner le fichier doc « En cache ».

Dans la situation actuelle du mouvement indépendantiste, il serait bon de bien évaluer la manière d’agir tant au provincial qu’au fédéral. Mais il y a des balises qu’il serait bon de connaître au sujet de la lutte politique et parlementaire. Car cette lutte est aussi pour le Canada-Anglais une LUTTE NATIONALE. Alors :

Quant à la LUTTE NATIONALE, il faudrait reconnaître que le désir de monter vers l’indépendance... exige de faire face lucidement à la provincialisation qui s’impose par la force des choses même si c’est logique et nécessaire. Dans cette lutte nationale, chaque échelon du pouvoir comporte ses avantages et ses inconvénients. Dans la fédération pancanadienne, un certain partage des compétences entre le régional et le central constitue le substratum de l’État canadien souverain. Le Bloc Québécois sera confronté à cette dure réalité constitutionnelle, juridique et politique.

«Il faut un MOUVEMENT NATIONAL GÉNÉRALISÉ AU QUÉBEC pour faire enfin bouger majoritairement l’aiguille démocratique à la faveur de l’optique indépendantiste.»

Que peut-il se passer entre les deux échelons de la fédération pour la nation minoritaire et mineure ?

À l’échelon régional

C’est agir (par soi) collectivement jusqu’à la limite du possible et du permis à l’échelon régional. (Et même un peu plus...)

À l’échelon central

C’est être présent (intelligemment et « paresseusement ») à l’échelon central possédé par la nation majoritaire (y faire montre de trop de zèle serait contribuer à la centralisation et à une plus forte annexion de sa propre nation minoritaire au sein de l’empire fédéraliste pancanadien).

Il y a des risques calculés à prendre. Or, le politique seul, en tant que tel, ne peut y parvenir avec la meilleure volonté du monde sans la convergence des forces nationalistes indépendantistes ayant une vue commune du concept de l’indépendance nationale du Québec.

Il faut un MOUVEMENT NATIONAL GÉNÉRALISÉ AU QUÉBEC pour faire enfin bougé majoritairement l’aiguille démocratique à la faveur de l’optique indépendantiste. Aucun parti politique nationaliste et autonomiste ou même souverainiste n’a réussi jusqu’à ce jour au Québec et cela depuis des générations de Canadiens et de Québécois-Français à vouloir y arriver. Il n’est pas vrai que l’indépendance est à portée de main. Comment pourrait-on y parvenir ?

Aux deux échelons, il faut savoir

(a) parasiter de la manière la plus autonome possible,
(b) savoir ce que c’est que l’indépendance,
(c) être lucide et montrer aux Québécois et Québécoises qu’une politique publique « nationale » est le fondement de l’action indépendantiste.

C’est une fin en soi légitime, intelligente, possible et réalisable.

« Le passé relève du savoir, le futur de la volonté. »
Raymond Aron, Introduction à la philosophie de l’histoire. (1997)

Les politiques québécois, hommes et femmes, ont des devoirs à faire à cet égard. Car le combat pro-indépendantiste dépasse la lutte politique et électorale en tant que telle. C’est la lutte pour la prépondérance au Québec de la souveraineté de l’État du Québec dans le concert des nations indépendantes.

«Tout groupe organisé tend à vivre à sa hauteur, selon sa fin ; c’est ici qu’on trouve ce qui est à la base du nationalisme dans toute société : l’autonomie.»Les Normes en histoire (9/20) (Version 1961-1962, référence supra.)

QUESTIONNAIRE

1. À partir de cette page des NORMES qui porte sur le nationalisme, faites des choix parmi les articles publiés sur le site VIGILE.NET qui, selon vous, vous permettraient de faire une analyse critique de l’état de la pensée des souverainistes.
– Résumer l’essentiel de vos réflexions en une ou deux pages seulement.

2. L’impérialisme donne ses assises au fédéralisme. Selon ce point de vue, le nationalisme des Québécois-Français est en porte-à-faux dans cet empire canadian fédéralisé. Pour discuter de cette situation, faites l’analyse de l’article de Michel David.
RÉF. : Michel DAVID, « Retour à la réalité. » Le Devoir, samedi 20 et dimanche 21 décembre 2008.
– Que pouvez-vous constater à la lumière des explications de David sur le fonctionnement du fédéralisme ?
– La crise économique n’est-elle pas une bonne occasion pour centraliser d’avantage de pouvoirs entre les mains du gouvernement central ?
– Que pensez-vous d’un retour du fédéralisme au provincialisme dans le contexte des tensions économiques internationales ?
– Croyez-vous que les troupes souverainistes embrigadées au sein de deux partis politiques, l’un au Québec et l’autre à Ottawa, sont capables d’endiguer l’offensive centralisatrice et susceptibles de promouvoir simultanément l’indépendance du Québec ?

Indépendance du Québec 353
Les deux faces du partage dans le fédéralisme : l’aspect limite et l’aspect avantage
Chronique de Bruno Deshaies
Vigile.net, jeudi 19 février 2009
443 visites (2014-06-16)
Présentation
Version intégrale « Faire partie d’une confédération, c’est nécessairement être très limité. »
(Maurice Séguin, Les Normes, 1961-1962)

Il faut toutefois se rappeler que la nation fédérante constitue un système englobant : elle surplombe et superpose la société annexée. Elle affirme ses forces, les défend et peut (pour des raisons géopolitiques et de souveraineté nationale) les imposer.

C’est en ce sens que nous pouvons dire qu’un régime fédéral, quel qu’il soit, est toujours plus que politique, car il est un système à la fois politique, économique et culturel imbriqué. La nation minoritaire ne peut être qu’un appendice en tant que nation annexée. Et le fédéralisme, c’est de l’annexion. Conséquence principale :

«Être annexé c’est être gouverné par un autre.» [Voir Les Normes en histoire (12/20)]

Présentation
Version intégrale

La conversation sur la notion de nation indépendante doit faire son chemin au sein de la société civile ainsi que parmi la population en général. Au-delà de la lutte existentielle du moment entre des partis politiques qui cherchent à prendre le pouvoir, il nous faut former une intelligentsia indépendantiste dans le contexte qui est le nôtre. C’est probablement en ce sens qu’il faudrait interpréter le message du nouveau chef du Bloc Québécois.

L’heure n’est plus à dresser le bilan des obstacles à l’indépendance mais de préparer démocratiquement l’accomplissement d’une action humaine par la multiplication des actes individuels mûris par la connaissance de la portée de la décision comprise et acceptée avec sincérité et franchise.

Voilà ce que veut dire accepter vraiment (2) de «Monter vers l’indépendance».

(1) Le Bloc Québécois de demain devra apprendre de son passé et surtout des réactions du Canada-Anglais dont le gouvernement fédéral est leur porte-parole canadian et défenseur suprême des objectifs nationaux de l’État fédéral. Consulter : Indépendance du Québec - 180
« 28 juin 2004 : Élections Canada. Le Bloc québécois doit choisir : la fédération ou l’indépendance ? » Chronique du jeudi 27 mai 2004. Voir aussi : «Le juste milieu, c’est l’indépendance. Les indépendantistes doivent se concerter sur les fondements de l’indépendance.» Indépendance du Québec – 151. Chronique du jeudi 25-09-2003 (Sites consultés le 2014-06-26)

(2) C’est-à-dire dans la réalité, et non dans l'imagination ou le rêve.

RÉACTIONS

Avant-propos

Certaines personnes ont eu l’occasion de lire cette chronique. Deux personnes m’ont livré leurs impressions ou leurs perceptions. Il ressort que la connexion entre le politique et la population n’arrive pas à se réaliser. Trop de stratégies et pas assez sur la substance de l’indépendance en soi.
La bataille de l’opinion publique n’est même pas commencée.


Sans chercher à chipoter sur quelques détails particuliers, il y a quelques bonnes idées dans cette Tribune libre du 18 juin dernier.

Marcel Bernier dixit,

« Chaque citoyen, chaque citoyenne recèle une partie du pouvoir qui circule dans une société : il ne réside en aucune manière dans les mains d’oligarques qui se prennent pour des aristocrates et qui croient à une quelconque main invisible qui présiderait à leur destinée… » ()

Pour un Front commun dédié à l’indépendance du Québec
Marcel Bernier, Tribune libre de Vigile.net, mercredi 18 juin 2014. (501 visites 2014-06-26)
http://www.vigile.net/Pour-un-Front-commun-dedie-a-l

2014-06-20 19 :15

Réaction de Georges P.

« Réaction à chaud » par un « canadien » pure laine, rural dans l’âme et urbain, et très soucieux de comprendre les souverainistes. Il m’écrit, spontanément, du fond de son expérience et de sa réflexion intime, ce que tous les souverainistes confondus ne veulent pas entendre. Dixit :

Un peu comme le loup dans la bergerie, je me sens à la fois critique et indifférent à la cause de l’indépendance pure et simple.

Je sais que le projet surgit en mon esprit, tout comme il l’a fait dans la tête des Canadiens devenus Québécois.

J’adhère à ta thèse du besoin d’informer une population de plus en plus hétéroclite, libre et inconsciente du besoin d’une appartenance quelconque.

La révolution de la Liberté, Égalité, Fraternité, vécue par notre nation mère, ne peut être la nôtre : sans trop savoir ce qu’a été la nôtre ou encore ce qu’elle est dans l’esprit des Québécois devenus apatrides.

« Tout groupe organisé tend à vivre à sa hauteur, selon sa fin ; c’est ici qu’on trouve ce qui est à la base du nationalisme dans toute société : l’autonomie. »

Tu as bien raison de citer Séguin afin de tenter de saisir ce que le sentiment national signifie.

Mon petit article portant sur les Seigneurs Papineau m’a fait réaliser que je suis demeuré, bien malgré moi, un censitaire sans aucune attache au Seigneur Nicolas Juchereau ou à ses descendants. La petite bourgeoisie rurale pouvait se permettre cette liberté d’appartenance.

Pour le moment, comme tu le sais, je suis campé dans une étude du régime Seigneurial et de l’influence du Séminaire de Québec, ces deux mamelles de notre Nation.

- L’histoire de la bourgeoisie urbaine, triturée par le régime anglais, me reste inaccessible et sans gouvernail.
- Je termine en appuyant le mouvement d’indépendance que tu chéris et pour lequel tu te dévoues tellement.
- Je suis également d’accord quand tu écris que le système de gouvernance fédéraliste offre à la fois tout et rien.

La question n’est pas uniquement une question de loi, mais bien plus une question du vouloir de tous et de chacun.

2014-06-21 23:44

Les impressions d’Isabelle,

Nous verrons bien, Isabelle, si Mario Beaulieu et tous les candidats du Bloc sauront « être présents (intelligemment et « paresseusement ») à l’échelon central possédé par la nation majoritaire et comprendront que (y faire montre de trop de zèle serait contribuer à la centralisation et à une plus forte annexion de sa propre nation minoritaire au sein de l’empire fédéraliste pancanadien) ».

J'aime tellement lire vos textes. Ils m'aident à approfondir ma réflexion sur l'indépendance.

2014-06-22 10:23

@Isabelle

Comme tu peux le constater les choses ne sont pas simples. Cependant, la part de vérité du témoignage de Georges P. est renversante. Il est des nôtres, mais le signal du départ ne vient pas !

Bruno Deshaies

Réponse d’Isabelle :

Nous verrons bien si Mario Beaulieu et tous les candidats du Bloc sauront « être présents (intelligemment et «paresseusement») à l’échelon central possédé par la nation majoritaire et comprendront que (y faire montre de trop de zèle serait contribuer à la centralisation et à une plus forte annexion de sa propre nation minoritaire au sein de l’empire fédéraliste pancanadien) ».
J'aime tellement lire vos textes. Ils m'aident à approfondir ma réflexion sur l'indépendance.

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Bruno Deshaies209 articles

  • 294 355

BRUNO DESHAIES est né à Montréal. Il est marié et père de trois enfants. Il a demeuré à Québec de nombreuses années, puis il est revenu à Montréal en 2002. Il continue à publier sa chronique sur le site Internet Vigile.net. Il est un spécialiste de la pensée de Maurice Séguin. Vous trouverez son cours sur Les Normes (1961-1962) à l’adresse Internet qui suit : http://www.vigile.net/Les-normes-en-histoire-1-20 (N. B. Exceptionnellement, la numéro 5 est à l’adresse suivante : http://www.vigile.net/Les-Normes-en-histoire, la16 à l’adresse qui suit : http://www.vigile.net/Les-normes-en-histoire-15-20,18580 ) et les quatre chroniques supplémentaires : 21 : http://www.vigile.net/Les-normes-en-histoire-Chronique 22 : http://www.vigile.net/Les-normes-en-histoire-Chronique,19364 23 : http://www.vigile.net/Les-normes-en-histoire-Chronique,19509 24 et fin http://www.vigile.net/Les-normes-en-histoire-Chronique,19636 ainsi que son Histoire des deux Canadas (1961-62) : Le PREMIER CANADA http://www.vigile.net/Le-premier-Canada-1-5 et le DEUXIÈME CANADA : http://www.vigile.net/Le-deuxieme-Canada-1-29 et un supplément http://www.vigile.net/Le-Canada-actuel-30

REM. : Pour toutes les chroniques numérotées mentionnées supra ainsi : 1-20, 1-5 et 1-29, il suffit de modifier le chiffre 1 par un autre chiffre, par ex. 2, 3, 4, pour qu’elles deviennent 2-20 ou 3-5 ou 4-29, etc. selon le nombre de chroniques jusqu’à la limite de chaque série. Il est obligatoire d’effectuer le changement directement sur l’adresse qui se trouve dans la fenêtre où l’hyperlien apparaît dans l’Internet. Par exemple : http://www.vigile.net/Les-normes-en-histoire-1-20 Vous devez vous rendre d’abord à la première adresse dans l’Internet (1-20). Ensuite, dans la fenêtre d’adresse Internet, vous modifier directement le chiffre pour accéder à une autre chronique, ainsi http://www.vigile.net/Le-deuxieme-Canada-10-29 La chronique devient (10-29).

Vous pouvez aussi consulter une série de chroniques consacrée à l’enseignement de l’histoire au Québec. Il suffit de se rendre à l’INDEX 1999 à 2004 : http://www.archives.vigile.net/ds-deshaies/index2.html Voir dans liste les chroniques numérotées 90, 128, 130, 155, 158, 160, 176 à 188, 191, 192 et « Le passé devient notre présent » sur la page d’appel de l’INDEX des chroniques de Bruno Deshaies (col. de gauche).

Finalement, il y a une série intitulée « POSITION ». Voir les chroniques numérotées 101, 104, 108 À 111, 119, 132 à 135, 152, 154, 159, 161, 163, 166 et 167.





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1 commentaire

  • Archives de Vigile Répondre

    30 juin 2014

    J'ai œuvré quarante ans dans le domaine des AFFAIRES.
    On nous a toujours parlé du principe de la "tarte" qui au lieu d'être sur la table (Horizontal) était placé à la (Vertical)
    On nous enseignait à coups de graphiques qu'il fallait en prendre le plus possible et en laisser le moins aux autres.
    S'est exactement se que faits le parti Libéral. Ils se sert
    des riches, des anglo et des allo. Que reste-t-il pour nous
    les québécois. Il faut se servir de notre force et regarder
    vers l'horizon. Tout le monde sait que le soleil se lève à
    l'est, il s'agi maintenant de le mettre en pratique dans
    notre vie. Si on y pense comme y faut se n'est pas tellement compliqué. Il s'agi juste de faire travailler ses
    méninges.