Monsieur Harper, après votre tournée diplomatique en Asie, fini les manipulations et les galéjades, il faut revenir sur terre et à vos responsabilités, en politique étrangère.
Où serez-vous Monsieur Harper, le 30 novembre prochain? Quelle attitude prendrez-vous, au lendemain des élections organisées au Honduras par les Putschistes militaires qui ont chassé du pouvoir leur président démocratiquement élu, Manuel Zelaya, le 28 juin dernier?
Allez-vous dénoncer énergiquement ce coup militaire et condamner les nouvelles élections putschistes du 29 novembre prochain? Allez-vous emboiter le pas à la suite de Luiz Inácio Lula da Silva, président du Brésil et de Cristina Fernández, présidente de l’Argentine qui ont décidé de ne pas reconnaître les résultats des prochaines élections générales du Honduras, puisque celles-ci sont une attaque directe aux droits électoraux et constitutionnels des Honduriens.
Monsieur Harper, qu’attendez-vous pour exiger la restitution immédiate du présidente Manuel Zelaya, avant les élections du 29 novembre qui vient? Qu’attendez-vous pour porter bien haut le flambeau de la démocratie, tant souhaitée et désirée en Amérique Latine et dans les Caraïbes?
Monsieur harper, bougez-vous, nous attendons votre réponse!
Marius Morin
Monsieur Stephen Harper, êtes-vous toujours Premier Ministre du Canada?
Tribune libre
Marius Morin130 articles
Citoyen du Québec, Laval, Formation universitaire, Retraité toujours
Laval
interpellé par l'actualité socio-politique
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2 commentaires
Jean-François-le-Québécois Répondre
19 novembre 2009Non, Harper, c'est le dictateur à vie du Canada, maintenant, je dirais...
Il se comporte en autocrate depuis sa toute première élection, et il y a pris goût.
Archives de Vigile Répondre
19 novembre 2009Une lettre qui tombe à point et qui met au défi nos élus au Parlement d'Ottawa de brasser la cage de l'"aplaventrisme" devant les volontés de Washington. Tous nous savons que le Pentagone et la CIA sont aux premières loges, avec l'oligarchie locale hondurienne, de ce Coup d'État militaire. Dans leur esprit, la démocratie sur laquelle ils n'ont pas plein contrôle n'est pas la démocratie. Plein contrôle veut dire contrôler les institutions politiques, les Cours de justice, l'armée et le Conseil exécutif. Lorsqu'ils n'arrivent pas à le faire par la manipulation électorale, ils le font par un Coup d'État qu'ils convertiront en gouvernement démocratique qu'ils auront pris soin de "tricotter" de manière à ne plus perdre de "mailles". Vous pensez que j'exagère ou que je caricature. Détrompez-vous. C'est l'expérience de la grande majorité des pays de l'Amérique latine. Ils sont en première ligne pour dénoncer ces élections truquées au Honduras: UNASUR, OEA, ALBA, ONU. Le Président constitutionnel du Honduras vient tout juste de lancer un appel à la Communauté internationale pour dire que les conditions ne sont pas réunies pour permettre des élections libres et transparentes. Qu'a à dire le Canada, lui qui croit tellement en la Démocratie pour envoyer ses soldats se faire tuer en Afghanistan pour que ce peuple puisse en vivre. Tout près de nous, le peuple Hondurien n'en demande pas tant, seulement que l'on dise non à ces élections réalisées par des putschistes.