Mon programme pour sauver le français

Au quotidien, il faudra aussi cesser de se faire traiter comme des étrangers chez nous

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«La progressive disparition du peuple québécois»






Dans notre société où le cycle médiatique va trop vite, il arrive qu’une nouvelle importante n’occupe l’actualité que quelques jours, avant d’être déclassée par d’autres, bien moins importantes.




C’est ce qui vient d’arriver avec les résultats du recensement. On les a commentés pendant quelques jours, avant de les oublier.




Ils annonçaient pourtant quelque chose de bouleversant : la progressive disparition du peuple québécois. Pour cela, on nous pardonnera d’y revenir, même si plus personne n’en parle.




Québec




Il faut dire que certains médias ont travaillé fort pour nous dire que rien ne se passait. On a voulu nous faire croire que tous les indicateurs alarmants ne sont pas des indicateurs pertinents.




La langue maternelle ? Interdit d’y réfléchir ! La langue parlée à la maison ? S’en préoccuper serait une forme d’intrusion odieuse dans la vie privée.




Poussons plus loin : est-il encore permis de se questionner sur les liens entre l’immigration massive et l’anglicisation du Québec ? Non. Et si on s’entête à le faire, on se fera accuser de racisme. Comme d’habitude.




Parlons franchement : dans un monde normal, ces résultats devraient lancer un signal d’alarme.




Une question devrait s’imposer : voulons-nous encore, dans un siècle, dans deux siècles, et pour très longtemps, être un peuple de langue et de culture françaises ? Si oui, il faut replacer cette question au cœur de notre vie publique.




Cela impliquera bien des choses. La première sera de nous percevoir à nouveau comme une nation et non seulement comme une collection d’individus dispersés. Il faut savoir qu’on existe pour vouloir survivre.




Au quotidien, il faudra aussi cesser d’accepter de se faire traiter comme des étrangers chez nous. Le boujour/hi montréalais représente un manque de respect effrayant envers le peuple québécois et son histoire.




Mais politiquement, des mesures s’imposent. J’évoque les plus importantes.




Il faudrait imposer la loi 101 au niveau collégial. Comment peut-on accepter qu’un si grand nombre des jeunes issus de l’immigration rejettent le système francophone dès qu’ils en ont l’occasion ? La loi 101 au cégep, c’est le minimum vital.




Il faudrait en finir avec le bilinguisme institutionnel des services publics. La minorité historique anglaise a droit à des services dans sa langue, c’est évident.




Mais pour le reste de la population, la langue commune devrait être le français, point final. Il ne devrait pas suffire de faire press nine pour la contourner comme c’est le cas actuellement. Le français ne devrait pas être optionnel au Québec.




Mesures




Poursuivons : il faudrait réduire significativement l’immigration. Dans le cadre actuel, nous n’avons pas les moyens de recevoir autant de gens et de réussir leur francisation et leur intégration à la culture québécoise.




De même, il faudrait rendre la francisation obligatoire pour les immigrants. Mieux encore : il faudrait rendre la maîtrise du français et la connaissance des grands repères de l’histoire québécoise obligatoires pour ceux qui veulent s’installer ici avant même qu’ils n’arrivent.




Il faudrait aussi faire l’indépendance du Québec. Mais ça, ce n’est apparemment pas pour demain. N’en demandons pas trop à un peuple endormi.



 




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