La messe de minuit. Pyrogravure, œuvre originale et complète par Carol Guay Val-Brillant Qc. (2012)
Avec la permission de l’artiste. 23 décembre 2013
Notre minuit de la.. veille.., ce beau pays tant désiré de nos cœurs, ce pays si durement éprouvé à grands coups d’époques de noirceur, d’accablements, de renoncements, de reniements, de traîtrises, de misères, de travail meurtrissant, de blessures, de malheurs, de tristesses, de pleurs, d’humiliation, de joie, de belles enfances pittoresques avec des flocons de neige sur la mitaine, de traînes sauvages, de patins, cravates et pompons au vent, de beaux réveillons de Noël, le gros sapin dans l’coin, tout endimanché d’étoiles, la crèche mystérieuse, les beaux enfants heureux, en bonne santé; le bonheur des parents. Le peuple de la foi et l'espérance; que pouvions-nous faire d’autre.
Noël était là pour nous ressourcer, nous remettre en orbite autour de nos espoirs; feu de la Saint-Jean pareillement. ….Ils sont encore là, à chaque tour de danse autour du poêle solaire, ils nous attendent toujours.
Après l’hiver qui viendra, le beau vernal ensuite espérons-nous; hum! la mer gronde, se déchaîne, pour libérer les captifs enchaînés à la Pleureuse de l’Anse, la Marjolène si jolie ; les grandes marées neptuniennes enragées; le roi des mers, réclame ses matelots du cœur, sur le pont des anciens.
Craquements douloureux du vaisseau, violoncelle des mers, qui se tord sur les vagues comme une chrysalide, qui désire désespérément naître et s’envoler jusqu’à son berger à l’autre bout du futur.Sur notre couche, nous espérons; l’étoile du nord, est notre lampe de nuit.
Froid rigoureux, morve au nez reniflée, raquettes qui croutchent, sur la neige, inquiétude grandissante, Kalinka des nations! Reviens-nous!
Kalinka, l’étoile qui chante à la Noël des beaux chants grégoriens aux sanctuaires orthodoxes magnifiques; beauté qu’ils ont retenus du message..r; indicible si magnificente et convoitée par les filous de la terre; aucun accord possible; dit!
S’ils avaient su, les jardiniers n’auraient jamais pénétré dans le jardin des souffrances, mais le vaisseau d’or, navigue sur tous les océans, il amarre à tous les ports; comme Saint Nicolas nous ne cherchons pas à comprendre; juste voir, entendre et ressentir;il faut libérer les captifs, l’histoire de notre peuple est un filet clandestin, caché sous l’œil de Dieu, près du fleuve géant; celui qui ne voit pas le mal, celui qui partage notre tristesse dans nos cœur, c’est là qu’il nous parle avec notre propre histoire;du violon blessé de Jean-Sébastin Bach, jusqu’à l’hymne à la joie de Beethoven; les chercheurs d’or céleste.
Ah!que tu me fais du bien toi, beau mois de juillet, le mois de l’éternité, je t’ai vu au hiémal, c’est toi qui faisait briller les diamants sur la neige, les loupiotes à feu des cœurs d’hiver en hibernation d’espérance; printemps présent de l’hiver.
Mais qui peut voyager dans les déserts arides nordiques des coeurs, qui remarquera celui qui voit tout à travers leurs yeux fatigués et las, qui se ferment trop souvent devant la souffrance des justes comme eux? Ont-ils des regrets historiques qu’ils n’arrivent pas à se pardonner de génération en génération? Voici la sortie glorieuse sous le soleil des libérés; déliez plus bas et vous serez déliés plus haut; cœurs compatissants, la clef des royaumes; seul les libérés peuvent délier les captifs, qui agonisent depuis si longtemps, sous les larmes des étoiles.
Un bon jardinier garde toujours le pot plein, ses espoirs ont besoin d’eau, ils croissent, jusqu’au grand jour de terre aperçue; il ne les a jamais abandonné, même si parfois son cœur dînait avec le découragement, la peine et la révolte.
Sous la grande ourse,j’ai cueilli sur ma mitaine, un présent de sa soeur stella polaris, le flocon du nord; stella polaris beauté céleste, m’a raconté l’histoire de Saint Nicolas, la volute diamanté du nord, qui sait insuffler l’amour dans ses présents; les enfants sont émerveillés, c’est cela qu’ils désirent et qu’ils espèrent le plus; l’amour, le grand Amour qui voit et ressent tout.
L’amour qui surprend comme un voleur et vient s’étendre doucement sur les cœurs; rosée du matin qui s’évapore en cheveux d’ange au lever de la majestueuse lumière, qui réchauffe le monde des cœurs aimants.
Ô,mon beau sapin, tes rameaux innombrables sont éternité à raconter sur la voie lactée.
À l’équipage de Vigile et tous ses visiteurs, un magnifique esprit de Noël qui descend tout doucement sur le pont de vos cœurs, comme des flocons paisibles;les confettis des étoiles au temps de l’hiver.҉
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