À gauche à droite au centre, le remous des naufrages.

Tribune libre

À gauche, à droite, au centre, centre-gauche, centre-droit; quel fouillis intellectuel enfargeant et abrutissant, impossible de faire avancer quoi que ce soit de cette façon; impossible de naviguer comme ça! IMPOSSIBLE!
Pour faire avancer une cause commune, ça prend de l'équilibre; on ne surcharge pas un navire à gauche ou à droite, à l'arrière, à l'avant et espérer en même temps, naviguer correctement; c'est irréaliste, comme c'est irréaliste d'espérer ralier tous les électeurs, vers une même direction autre, que son équilibre naturel de croisière.
Tous, répartis uniformément dans toutes les tendances vers une destination commune.
Ni à droite ni à gauche, ni au centre neutre, mais partout et surtout droit devant. C'est comme ça qu'un vaisseau progresse vers sa destination finale. C'est celà qui nous manque et pas autre chose: « Un but commun » L'indépendance du Québec et du peuple ça concerne TOUT le peuple.
« Soyez de votre pays avant d'être d'un parti » ( Honoré Mercier 1893)
Ça doit se trouver ça des péquistes, des libéraux, des caquistes, des onistes, des solidaristes, des indiens, des verts, des rhinocéros, des tricératops, des indépendantistes,des poteux, enfin une représentation courtepointe complète de la nation, qui naviguerait vers un seul but: l'indépendance nationale du Québec.
Un libéral indépendantiste ça doit exister quelque part dans le peuple ça, de même que dans toutes les autres allégeances.

Alors ce sont ces gens là qu'il faut encourager à se présenter devant le peuple, pour se faire élire et ne plus laisser passer, les pirates monopolistes du pouvoir et de l'argent sale.
Un appel historique toutes tendances confondues, dans un seul et unique but: L'indépendance du Québec en terre d'Amérique.
Depuis quelques décennies, on ne se gêne plus pour se présenter devant le peuple en lui promettant mers et mondes, pour se retourner ensuite et le trahir effrontément ce peuple et faire à sa guise avec les rats, qui rongent notre peuple.
Eh bien, faisons la même chose, trahissons tous ces salauds opportunistes et affairistes.
Faisons comme le troupeau de buffles, qui se retourne subitement contre ses poursuivants sans avertir.

( Honoré Mercier 1893 )
« Vous avez la dépendance coloniale, je vous offre l'indépendance.
Vous avez la gêne et la misère, je vous offre la fortune et la prospérité.
Vous n'êtes qu'une colonie ignorée du monde entier, je vous offre de devenir un grand peuple, respecté et reconnu parmi les nations libres.
Hommes, femmes et enfants, à vous de choisir; vous pouvez rester esclaves dans l'état de colonie, ou devenir indépendants et libres, au milieu des autres peuples qui, de leurs voix toute-puissantes, vous convient au banquet des nations.
J'ai fait tous mes efforts pour vous indiquer la route dans laquelle vous devez entrer pour devenir un peuple heureux et répétant la parole énergique de Cicéron, je vous dirai:
« Patria est ubicumque bene est »
« La patrie est partout où l'on est heureux » »

( Extrait du Discours d'adieu d'Honoré Mercier, prononcé au Parc Sohmer à Montréal le 4 avril 1893)
Serge Jean


Laissez un commentaire



5 commentaires

  • Serge Jean Répondre

    24 mars 2013

    Continuons, il faut quand même s'occuper du gréement. Oui mais vous n'avez pas répondu à ma question? Oui j'ai répondu,...droit devant!....si toutefois vous y croyez à votre voyage! C'est tout ce qu'il nous reste il me semble non? La FOI!
    Serge Jean

  • Archives de Vigile Répondre

    23 mars 2013

    C’est qui les tièdes dans cet optique ? C’est ceux qui croient encore qu’en tournant en rond éternellement sur eux-mêmes ils finiront un jour par se rendre libres ! C’est ceux qui courent tout partout depuis des siècles, en chambranlant à droite, puis à gauche, puis à gauche et à droite, sans réaliser qu’il court dans un cercle vicieux pour l’éternité ! C’est le jeu de la dualité sans fin ! Je vous le dis, nous sommes tous déjà libre et indépendant ! Pas besoin de courir à l’extérieur ni de nous projeter dans des mirages ; tout est déjà là !
    Organiser notre milieu de vie en un pays soi-disant indépendant ne rendra jamais personne libre ! Le pays n’apporte pas la liberté ni l’indépendance à l’être que nous sommes ! Mais la liberté intérieure facilite la construction d’un milieu neuf, ou si vous voulez d’un pays indépendant ! Il ne faut pas mettre la charrue avant les bœufs ! Ceux qui nous font miroiter la liberté à plus tard sont là pour nous distraire de ce que nous sommes tous déjà de par essence dès maintenant : des absolus, des immortels, au-delà du rôle temporaire, et temporel que nous jouons pour l’instant dans ce monde qui n’est que de passage ; et nous ne sommes pas cet acteur dans ce théâtre, nous sommes au-delà de ce jeu illusoire, ce qui est, avant cette incarnation, avant cette manifestation, qui ne devrait être pour nous qu’un jeu, qu’une expérience temporaire, qu’un jeu factice, si nous n’avions pas perdu la mémoire de ce que nous sommes réellement de par essence ; aujourd’hui nous croyons que ce jeu est réel ; et qu’il n’y a que cela ; et qu’après cette vie c’est fini pour nous ; alors si nous y croyons dur comme fer nous resterons attachés à ce monde ou à cette réalité, et nous aurons tendance à la reproduire, de vie en vie.
    Il y a autant de buts et de rôles dans cette vie éphémère qu’il y a d’hommes sur la terre. On ne peut rallier tous les hommes dans un même projet dont les buts s’opposent radicalement. La moitié voudra aller à droite, et l’autre moitié à gauche, et encore, il y aura des variances, des colorations particulières. Si nous respectons le libre-arbitre de tous, nous devrions permettre que chacun des hommes aille où il veut ! Que chacun trouve sa véritable place, et personne ne peut imposer sa façon de vivre à d’autres ! Ce qui est vrai pour l’un et faux pour l’autre, ce qui est vérité pour l’un est mensonge pour l’autre, ce qui est bien pour l’un est mal pour l’autre, c’est la dualité, et ce que nous sommes est au-delà de la dualité, au-delà de ce jeu des contraires, des opposés, or tout en ce monde est fait pour nous placer en opposition les uns contre les autres. Comment envisager la paix permanente au sein de cette dualité ? Les forces de l’ombre de ce plan se nourrissent de la dualité. Ces forces génèrent la dualité, l’alimente, s’en nourrisse !
    Le nouvel ordre mondial ne veut pas tenir compte du libre-arbitre de chacun ; il veut que tout le monde aille dans la même direction ; celle que le haut de la pyramide conçoit pour tous les hommes sans vous demander d’abord votre avis ! Il veut que le monde continu à s’entredéchirer à travers une dualité mettant les hommes de la terre en lutte permanente les uns contre les autres. Il veut un monde où la peur et la guerre de tous contre tous prédomine éternellement. Lorsque l’on viendra vous offrir un gouvernement mondial. Dites que vous n’en avez pas besoin, parce que vous êtes déjà ce gouvernement de par votre essence et que vous vous gouvernez vous-même ! Comment un dieu aurait-il besoin d’un faux dieu pour le gouverner ? C’est impossible !

  • Archives de Vigile Répondre

    23 mars 2013

    Cette façon d’aborder l’indépendance, voir la liberté qu’elle pourrait être, en avant, à venir, demain, désirer un devenir meilleur dans un futur quelconque, or cette façon de la reporter toujours à plus tard, cette façon de faire miroiter l’espérance, le désir, devant nous, c’est ça que nous avons fait depuis des siècles, et avec quels résultats ? Niet !
    Pourquoi ne concevions nous pas plutôt que cette façon de concevoir, c’est-à-dire de toujours courir après sa queue, ne serait pas plutôt derrière nous qu’en avant ! Courir toujours en avant lorsque l’on tourne en rond ne sert à rien ! Faire miroiter l’indépendance à plus tard n’est pas réaliser l’indépendance, et réaliser l’indépendance ne veut pas dire nécessairement vivre libre !
    La liberté, la vraie, ne passe et encore moins ne passera jamais par l’indépendance politique ou économique ! La liberté permanente, elle est intérieure, déjà là, aujourd’hui dès maintenant, et pas en avant, et elle n’a rien à foutre de n’importe quels systèmes politiques ou économiques ; elle transcende tous ces appendices de liberté, tous ces mirages, toutes ces projections illusoires en avant, demain, plus tard, par étapes.
    Nourrir cette façon de faire est de la pure folie ; c’est se contenter que des relents de la liberté ! C’est un faux débat ! Un piège ! C’est rester emprisonner dans un cercle vicieux ! La liberté n’est pas devant, ni à droite, ni à gauche, elle est intérieure, dès maintenant, dans le cœur, en centre de tous les hommes.
    Nous sommes déjà libres au centre de notre être ; tous les hommes sont déjà libres au cœur de leur cœur ! Pleurer parce que l’indépendance n’est pas faite, et qu’elle est reportée toujours plus loin en avant est sans fin ; jamais aucun homme ne se rendra jamais libre de cette façon puisqu’il l’est déjà ; s’il ne cessait d’abord de nourrir indéfiniment cette illusion et cette course folle en avant ! Cette recherche de liberté et d’indépendance en avant.
    On en a marre un moment donné ! On devient désabusé ! Et c’est un très bon signe ! Nos illusions tombent ! Quelque chose en nous, notre essence, nous transmet par intuition que nous faisons fausse route ; puisqu’il n’y a pas de chemin vers la liberté et l’absolu par en avant, parce que nous sommes déjà ce que nous cherchons ici et maintenant ; la liberté est là ; nous sommes liberté.
    Nous pensons qu’un autre extérieur à nous, un sauveur, un politicien, un parti, un pays, un oligarque, nous apportera la liberté sur un plateau d’or ; c’est ça le mirage, c’est ça la croyance, c’est ça l’illusion. Notre essence à tous n’est pas concernée par les illusions de nos personnalités et de nos égos, de nos personnes, de nos personnages et de tout ce que nous croyons être en ce monde.

  • Archives de Vigile Répondre

    23 mars 2013

    Pour avoir un but commun, il faut avoir des valeurs communes, des croyances commune, une culture commune et surtout une idéologie commune qu'elle soit à gauche ou droite. La neutralité cela n'existe pas car on a toujours une prise de position idéologique quelque part qui est contraire à une autre prise de position idéologique. Même en refusant de se prononcer sur une prise de positon par désir d'objectivité ou de neutralité, on favorise une position idéologique au détriment d'une autre, car c'est le "qui ne dit mot consent" qui entre en ligne de compte.
    Il y a même un certain Jésus qui disait vomir les tièdes parce qu'il n'était ni chaud, ni froid, alors même Dieu refuse et rejette la neutralité ce que Option Nationale ne semble pas avoir compris. Il y a trop de sujet sur lequel on ne peut pas garder le silence où il faut obligatoirement se prononcer, c'est pour cette raison que je n'ai jamais cru à ce discours de Aussant qui affirme que l'indépendance ni n'est à gauche, ni à droite, mais en avant. Le mouvement indépendantiste ne pourra jamais satisfaire pleinement la gauche et la droite en même temps, alors il devra un jour ou l'autre choisir entre les deux, alors à défaut d'être obliger d'en choisir qu'un seul, mieux vaut choisir la gauche, car la droite est majoritairement fédéraliste et la majorité des ennemis de la cause indépendantiste sont à droite et non à gauche.

  • Christian Montmarquette Répondre

    23 mars 2013

    Si c'est trop compliqué pour votre tête la gauche et la droite..
    - Expliquez-nous donc quel genre de projet de société vous voudriez pour le Québec et quels sont les éléments constitutionnels que vous voudriez y voir inscrits?
    Parce qu'une province de drette où c'est l'élite économique qui domine tout et contrôle la démocratie, moi, j'en ai déjà une.
    Christian Montmarquette
    Montréal