Moins d'État pour mieux gouverner

CAQ - Coalition pour l’avenir du Québec



Photothèque Le Soleil

Les Québécois bénéficient des programmes sociaux les plus généreux en Amérique du Nord. Le prix de cette générosité est élevé puisque les contribuables québécois paient davantage d'impôts et supportent une dette plus considérable que les citoyens des autres provinces canadiennes ou des États-Unis.
Depuis quelques décennies, la richesse des Québécois, sur laquelle repose le financement de tous ces programmes, augmente moins vite que celle des autres Canadiens et celle des Américains, nos principaux partenaires commerciaux. Pendant la même période, l'économie du Québec a créé systématiquement moins d'emplois, et surtout moins d'emplois à temps plein, en proportion de sa population que les autres provinces alors que le vieillissement plus rapide de la population québécoise force le gouvernement à consacrer une proportion toujours plus grande de son budget aux programmes de santé. Comment peut-on expliquer autrement que, malgré la hausse sans précédent des impôts de 4 milliards $ par année annoncée l'an dernier, le Québec ne retrouvera l'équilibre budgétaire qu'en 2013-2014?
On pourrait garder nos lunettes roses et attendre encore quelques années avant d'agir. Mais déjà la situation financière du Québec est préoccupante. La dette du secteur public, quand on tient compte de notre part de celle du gouvernement fédéral, est plus élevée, en termes relatifs, que celles de l'Irlande et du Portugal, deux pays qui ont demandé l'aide de l'Union européenne et du Fonds monétaire international. Ce type d'aide s'accompagne de mesures d'austérité qui se traduisent par des coupes dans les programmes et par une hausse du chômage. Les membres les plus vulnérables de la société et les employés de l'État en font souvent davantage les frais que les autres.
L'Action démocratique du Québec suggère une autre voie. L'adoption et la mise en oeuvre des propositions soumises aux délégués du Conseil général de Trois-Rivières permettra à un futur gouvernement de l'Action démocratique de disposer, à moyen terme, d'une marge de manoeuvre additionnelle d'environ 2,7 milliards $ à chaque année, et cela, sans toucher aux services à la population. Ces diverses mesures auront également comme conséquence de réduire les coûts du logement et d'accélérer le rythme de croissance de l'économie québécoise. Voici un aperçu du programme proposé:
- Introduire la concurrence dans les monopoles que sont les sociétés d'État pour les inciter à mieux performer;
- Améliorer la démocratie et la transparence syndicale pour protéger les droits et libertés des travailleurs syndiqués;
- Mettre en place les conditions pour atteindre véritablement l'équilibre budgétaire;
- Aider les entreprises à performer avec les règles de l'économie de marché;
- Faire profiter les Québécois davantage de nos ressources naturelles.
En agissant maintenant, il sera possible d'étaler sur plusieurs années les mesures nécessaires à la réalisation des économies escomptées. Un gouvernement de l'Action démocratique établira un calendrier plus précis après consultation des différents partenaires sociaux. Cette réforme se fera en respectant les dispositions des conventions collectives en vigueur tout en traitant avec civilité les serviteurs de l'État.
Lors des prochaines élections générales, les citoyens du Québec auront un choix véritable. Ils pourront élire l'un ou l'autre des deux partis qui ont conduit le Québec dans ce cul-de-sac financier ou ils pourront confier la gouverne de l'État à l'Action démocratique. Ils déclencheront alors le processus qui fera du Québec un État moderne et prospère résolument en marche vers l'autonomie financière.
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Claude Garcia, président de la Commission politique de l'Action démocratique du Québec

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Claude Garcia, président de la Commission politique de l'Action démocratique du Québec

Administrateur de sociétés

Au cours de sa carrière, M. Garcia a présidé les activités canadiennes de la société d'assurance Standard Life entre 1993 et 2004. Pendant son mandat, il s'est fait remarquer pour une déclaration publique controversée durant la campagne du référendum de 1995. Devant des partisans fédéralistes, le 24 septembre 1995, M. Garcia déclare de ses adversaires souverainistes : « il ne faut pas gagner, le 30 octobre, il faut les écraser ». Les propos de M. Garcia suscitent une vive polémique dans la classe politique et une manifestation à l'Université du Québec à Montréal, où il siège au conseil d'administration[1].

Il a ensuite occupé un poste de membre du conseil d'administration de la Caisse de dépôt et placement du Québec entre 2004 et 2009. Il était le président du comité de vérification de la caisse, en 2008, alors que l'organisme responsable de la gestion des fonds de retraite publics québécois a enregistré la plus importante perte financière de son histoire. Il a démissionné de son poste en mars 2009 après avoir été informé que son mandat ne serait pas renouvelé par la ministre des Finances du Québec, Monique Jérôme-Forget[2].

Privatisation d'Hydro-Québec

M. Garcia est, avec l'économiste Marcel Boyer, l'un des principaux promoteurs de l'idée de privatiser la société d'État d'Hydro-Québec. Il a rédigé plusieurs articles et rapports prônant les mérites de cette idée dans les journaux. En 2007 et 2009 il a rédigé deux rapports, publiés par l'Institut économique de Montréal, un think tank néo-libéral, où il dénonce le manque de rigueur de gestion de l'entreprise publique et l'attrait que représente la privatisation, faisant valoir que la vente de capital-action dans l'entreprise permettrait au gouvernement du Québec de payer une partie de sa dette[3],[4].

[http://fr.wikipedia.org/wiki/Claude_Garcia->http://fr.wikipedia.org/wiki/Claude_Garcia]
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