Martine Ouellet mise à fond sur l'indépendance

La candidate promet un référendum dès un premier mandat

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Un bon placement






Martine Ouellet promet de faire de l'indépendance du Québec le thème central de la campagne électorale de 2018 si elle obtient la chefferie du Parti québécois.




«Qu'on le veuille ou non, la prochaine campagne électorale portera sur l'indépendance du Québec. On doit se préparer», a souhaité jeudi la députée de Vachon à l'occasion d'un point de presse. Seule, parmi les candidats à la chefferie du PQ, à promettre un référendum dès le premier mandat d'un gouvernement péquiste, Martine Ouellet promet de répondre aux questions soulevées par son option politique en produisant une sorte de bible qu'elle appellera «les 50+1 réponses pour l'indépendance».




Depuis le référendum de 1995, le Parti québécois a omis de mettre à jour son argumentaire sur l'indépendance, estime l'ex-ministre de l'Énergie et des Ressources naturelles.



Transition 

«Les gens ont des questions tout à fait légitimes sur la monnaie, les pensions [prestations de retraite provenant du gouvernement fédéral], l'assurance-emploi, sur l'armée, les frontières [...] L'objectif est de faire en sorte que tout soit compréhensible dès le premier coup d'œil», a précisé Mme Ouellet.




Les turbulences économiques déclenchées en Grande-Bretagne à la suite du résultat du référendum sur le Brexit n'effraient pas Martine Ouellet.


«La Grande-Bretagne a toute la force économique qu'il faut [...] On voit, dans le référendum, qui est le plus grand geste démocratique qu'un État puisse faire, des institutions financières faire des campagnes de peur et qui s'immiscent dans des campagnes démocratiques pour orienter [le vote] vers le statu quo qui favorise leurs intérêts [...] Le peuple britannique a rejeté cette campagne de peur», a fait observer Martine Ouellet.


Convergence




Souhaitant activer la convergence entre les partis souverainistes, la députée de Vachon évite de préciser si le Parti québécois, sous sa direction, accepterait de concéder certaines circonscriptions pour permettre aux candidats de Québec solidaire et d'Option nationale de se faire élire. «On n'est pas rendus là [...] Je pense que ce sera à géométrie variable.»




 



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