Madame Frulla et l'hystérie

PLQ de JJC - Confiscation de l'État

Le club des Ex.
Radio-Canada est censée posséder le réseau d’information qui dispose des meilleurs journalistes d’enquête et des meilleurs chefs d’antenne, en plus d’avoir les meilleurs animateurs et les analystes les plus compétents pour discuter de l’actualité et informer ses auditeurs.
En écoutant le Club des ex suite à l’intervention du premier ministre Charest lors de la période de questions au cours de laquelle il a invectivé madame Marois au sujet de Vigile et des terroristes qui s’y manifesteraient (sic) tout en accusant le PQ de se radicaliser, j’ai été suffoqué d’entendre madame Frulla Hébert parler de la chef de l’opposition en la qualifiant d’hystérique tout en accusant Vigile d’avoir dirigé une campagne de salissage à l’endroit de certains députés libéraux élus avec de faibles majorités.
S’il en est une qui mérite le qualificatif d’hystérique, c’est bien madame Frulla-Hébert. Quelle comédie que celle qu’elle nous a jouée en soulevant son portable pour tenter de nous faire voir les images accusatrices devant étayer ses propos outrés! Quelle démagogie que ses interprétations complètement biaisées des faits. Quelle improvisation digne du plus complet amateurisme que son analyse de la situation, qu’une simple recherche de quelques minutes aurait suffit pour qu’elle comprendre que la « bombe » que Jean Charest avait lancée ne reposait sur rien de ce qu’il affirmait et qu’en dehors de l’odeur nauséabonde qui s’en dégageait, elle allait en réalité se caller davantage en exposant à la face des Québécois sa petitesse, son absence d’honnêteté intellectuelle et l’immoralité de sa conduite.
Depuis que madame Frulla-Hébert a quitté la vie politique, suite à sa défaite électorale, elle sévit sur les ondes de la télévision et émet sur toutes les tribunes auxquelles elle parvient à accéder les mêmes âneries, les mêmes propos biaisés, les mêmes platitudes marquées de ses appartenances politiques qui lui enlèvent toute crédibilité et qui ne trompent personne sinon elle-même.
Si ce genre d’information doit être tenue pour du journalisme responsable, je me pose en faux et comme de plus en plus de Québécois, je me désole de voir une institution porteuse d’une aussi prestigieuse histoire dans le domaine de l’information s’adonner à des séances de placotages qui n’ont plus rien d’informatif et qui, au contraire, nous désinforment sans même nous divertir.
Claude G. Thompson


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9 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    16 mai 2013

    Mme Frula encourage des gens comme Charest. Moi se qui m a frapper c est le temps que Bellemare faisait des révélations sur les juges elle a dit que s il n étais pas content qu il fallais démisionner. Mais on voit les recommentation qui on suivi. Faut croire que quelqu chose ne marchait pas

  • Archives de Vigile Répondre

    21 octobre 2011

    Madame Frulla n'est pas une journaliste. C'est une ex-politicienne, encore partisane, qui fait du commentaire politique, à défaut d'analyse. La formule de l'émission le veut ainsi. Ses collègues sont tout aussi partisans.
    J'ai déjà fait une plainte à la SRC à son sujet, et on m'a répondu que Mme Frulla ne prétendait pas à la neutralité, et qu'elle assumait pleinement son parti pris, tout comme ses collègues.
    Si vous cherchez des analyses plus objectives, ce n'est pas en écoutant cette émission que vous les obtiendrez.

  • Archives de Vigile Répondre

    21 octobre 2010

    Je trouve très surprenant de lire et dans le billet de M.Thompson et dans les commentaires que les commentaires de Madame Frulla Hébert sont partisants! Évidemment qu'ils le sont, tout autant que les commentaires des autres "ex" du club, c'est le concept même de l'émission. Pour ce qui est de vos opinions face à la SRC, à l'émission ou à Madame Frulla Hébert, aucun problème mais de grâce ne vous plaignez pas de la partisanerie des commentaires!
    J. Fortin

  • Archives de Vigile Répondre

    21 octobre 2010

    Effectivement cette satrape sévit sur les ondes de radio tralala avec une outrecuidance infecte et ses jugements biaisés et partisans. C'est pas demain la veille qu'on va en être débarassés. Tant mieux si elle s'est fait prendre les culottes à terre.
    Quant au club des EX et l'insipide Durivage, mettons que c'est pas moi qui enrichi leur cote d'écoute tellement je trouve ça insignifiant et inutile.

  • Archives de Vigile Répondre

    21 octobre 2010

    Jean J. Charest utilise la même tactique qu'il avait utilisée naguère pour désarçonner Bernard Landry lors d'un débat. Rappelez-vous la citation hors contexte et déformée d'une déclaration de Jacques Parizeau. Il était impossible à Monsieur Landry de vérifier la dite citation, comme probablement Madame Marois ne doit pas passer des heures sur le site de Vigile, si sympathique soit-il, ni être au courant de toutes les affiches qui sont posées sur des poteaux à travers le Québec.
    En résumé, un démagogue ça fait de la démagogie.
    De la même manière, l’histoire autour du ‘petit peuple’ est encore une diversion du type des Yvette, cette fois-ci.
    Les médias, certains plus que d’autres, étant des adversaires, se comportent trop souvent comme des commères (s’cusez mesdames) de bas étages. Regardez Radio-Canada = 95% de ses émissions ne sont plus que cela, du commérage, à commencer par l’émission « Parles, parles, jases, jases » de Guy A. Lepage, le roi en la matière, accompagné de son fou du roi d’ailleurs.
    De toute façon le vrai pouvoir a utilisé et utilisera toujours tous les moyens pour nous écraser. Même si le PQ est au pouvoir au Québec, il demeure dans l'opposition dans l'ensemble ‘canadian’. Charest (aidé de Lucien Bouchard!!!) n'a peur de rien en la matière.

  • Archives de Vigile Répondre

    21 octobre 2010

    Mme Beaudoin faites quelque chose. C'est honteux.
    « Elle n'a pas caché son amitié avec son adversaire politique, Louise Beaudoin. En 2007, elles publient conjointement le livre Amitié interdite.»
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Liza_Frulla

  • Jacques Bergeron Répondre

    21 octobre 2010

    La partisanerie politique rend souvent aveugles les fédéralistes de la trempe de Mme Frulla. Malheureusement ces gens ne peuvent rien apporter à la démocratie par cet aveuglement qui leur interdit de réfléchir, de penser et d'analyser les événements avec la rigueur que l'on devrait pouvoir attendre de gens oeuvrant dans les communications télévisées, radiophoniques ou écrites. Disons que les fédéralistes perdent souvent les pédales comme nous avons pu le voir lors de la crise d'octobre 1970. Tiens,j'ai le goût de l'inviter,avec ses ami-e-s fédéralistes à aller admirer le monument élevé en souvenir de celles et ceux qui ont été enfermé-e-s dans les prisons par la grâce d'un certain P.Elliot Trudeau à la demande d'un autre fédéraliste et mangeur de hotdogs, un certain Robert Bourassa de triste mémoire, et la complicité de ses ami-es du PLQ et du PLC et des députés du parlement d'Ottawa. Cette dame, appelée Frulla pourrait en profiter pour réfléchir sur la liberté, dont ses semblables ont privé le peuple du Québec de liberté et près de 500 personnes mises en prison et n'ayant rien à voir avec la crise d'octobre de 1970 et les felquistes,

  • Gaston Boivin Répondre

    21 octobre 2010

    Frulla, ça rime avec Canada et Radio-Canada. Je ne sais si elle déjà reçu l'Ordre du Canada, sinon cela ne saurait tarder. Elle semble cependant avoir été faite grand chevalier de Radio-Canada où elle apparait, comme si elle était le saint-esprit, à propos de tout et de rien, dans des émissions très variées, y ergotant souvent la même rectitude en faveur des libéraux et des fédéralistes, miellant et beurant épais de feuilles d'érables la tartine Canada.
    Jean-Pierre, qu'elle lui crie parfois, à trois ou quatre reprises d'affilée, sur un ton qui mêle l'exaspération et l'amitié, pour lui signifier son désaccord, comme s'ils étaient un vieux couple, avant de le semoncer par la rectitude. Et la demoiselle Grégoire, à l'apparence conviviale et sympathique, si jeune mais tellement vielle tant elle fait la morale, celle du statut quo et de l'enferment et de l'enchaînement du Québec et des Québécois. Pauvre homme! Comment il fait pour les endurer. Moi, je ne suis plus capable!

  • Archives de Vigile Répondre

    20 octobre 2010

    Très rarement je suis à l’écoute de Radio-Canada qui, comme j’en parlais dans un texte précédent, est devenu un outil de propagande quand Jean Chrétien lui a donné l’ordre de faire l’apologie du fédéralisme en pleine campagne du référendum de ’95 (R.D.I.). Bref, par, disons, inadvertance, j’écoutais le Club des Ex animé par Simon Durivage. On pouvait y voir Liza Frulla, Marie Grégoire et Jean-Pierre Charbonneau. Et comme M. Thompson le décrit si bien, ce fut une suite d’âneries, d’interprétations mesquines et carrément de mensonges partisans. M. Charbonneau se débattait dans tout ça entre la vocifération des deux mégères qui disaient n’importe quoi pour défendre les bassesses de John James Charest, la honte de l’Assemblée Nationale.
    Comme je le disais, je n’avais pas regardé R-Can depuis longtemps et, croyez-moi, entendre des piaillements de basse-cour de la sorte, m’incite à fermer le petit écran. J’ai rarement entendu, hors de l’assemblée nationale, autant de mensonges et d’insinuations vicieuses. M. Rhéal Mathieu est un homme honorable qui a le droit, comme n’importe qui, de ne pas être d’accord avec les traitrises des libéraux. Nulle part dans Vigile, qui a été décrié par le roi des menteurs, nous retrouvons quelque incitation à la violence. Si Charest disait ça hors de l’Assemblée Nationale où il se réfugie derrière l’immunité, l’impunité, il se ferait attaquer en justice car il salit malicieusement un citoyen qui a le tort de ne pas être d’accord avec lui et avec ses traitrises.
    Vigile est un site au service des citoyens, et jamais le webmestre n’a laissé ou laisserait passer des invitations à la violence. Tout ça n’est que de la saloperie d’invention libérale. Vous voyez comme je suis un homme violent. M. Thompson a été moins radical que moi mais chacun, à sa manière, nous exprimons un ras-le-bol de propos mensongers, crasseux et diffamatoires.
    Un grand personnage disait que celui qui crache vers le ciel ne salit pas le ciel mais sa propre personne. Attendez que tout ça retombe mesdames Frulla et Grégoire.
    Ivan Parent