ÉLECTION PARTIELLE

Lisée appelle à l’union des «progressistes» dans Verdun

La proposition du candidat à la direction du Parti québécois reçoit un accueil tiède

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Pour le moins !

Les forces « progressistes » devraient profiter de l’élection partielle à venir dans Verdun, circonscription laissée vacante à la suite de la démission de Jacques Daoust, pour unir leurs forces, croit le candidat à la direction du Parti québécois (PQ) Jean-François Lisée.

Le député péquiste tend ainsi la main à Québec solidaire, mais aussi « à tous les autres progressistes […] qui veulent chasser les libéraux, un comté à la fois ». « [Le départ de M. Daoust] est une grande opportunité pour la convergence [indépendantiste], a-t-il indiqué en marge de l’annonce de ses propositions en éducation dimanche matin. […] Je tends cette main-là pour que nous trouvions les moyens de nous présenter en front uni contre les libéraux. Pour dire qu’à Verdun, comme ailleurs […], ce gouvernement toxique, nous n’en voulons plus ! »

Comme il s’agit d’une partielle, « l’enjeu ne sera pas référendaire, [mais plutôt] l’incompétence des libéraux », a-t-il ajouté.

Quant à savoir si un « candidat commun » se présenterait sous la bannière péquiste ou solidaire, le député de Rosemont a indiqué qu’il faudrait plutôt « inventer » une nouvelle bannière. « Il faut l’inventer ensemble ! », a-t-il dit.

Alliance prématurée


Alors qu’on lui demandait si une telle alliance pourrait intéresser son parti, le président et co-porte-parole de Québec solidaire, Andrés Fontecilla, a fait savoir qu’il est encore trop tôt pour se prononcer. « Il faudrait d’abord savoir si c’est une proposition formelle du Parti [québécois] ou si c’est juste une idée qui sort comme ça de la tête de Jean-François Lisée », a-t-il précisé en entrevue avec Le Devoir.

Le candidat péquiste Alexandre Cloutier a pour sa part fait savoir que, bien qu’il estime qu’il est fondamental de trouver une voix commune pour unir les forces indépendantistes, il serait prématuré d’envisager une telle alliance pour l’élection partielle de Verdun. « Ce sont des enjeux sérieux qui doivent être soumis aux membres du Parti québécois, mais qui doivent aussi être débattus avec les autres partis indépendantistes », a-t-il dit. Il ajoute que la question sera très certainement débattue lors du prochain congrès du PQ.

Même son de cloche du côté de Québec solidaire, qui n’écarte pas tout à fait l’idée, rappelant que cette possibilité revient régulièrement sur la table. Compte tenu des règlements du parti, pareille proposition devrait d’abord être débattue et votée par les membres des associations locales. M. Fontecilla souligne toutefois que, pour qu’une telle alliance puisse voir le jour, il faudrait que les deux partis arrivent à s’entendre sur leurs valeurs profondes.

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