Lisée a bon espoir de remporter Louis-Hébert

Le comté est vacant depuis le départ de Sam Hamad

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On demande à voir





Le chef du Parti québécois a bon espoir de mettre la main sur le comté de Louis-Hébert, château fort libéral laissé vacant par le départ de Sam Hamad, en misant sur ce qui le «distingue très clairement des libéraux».


Sans vouloir donner plus de détails sur son éventuel plan de match, Jean-François Lisée a indiqué que des discussions étaient en cours, notamment concernant l’éventuelle candidature péquiste.


«On y réfléchit et on en a discuté cette semaine», s’est-il contenté de dire en marge du congrès régional des membres du Parti québécois, qui se tenait dimanche au campus de Charlesbourg du Cégep Limoi­lou.


La loi accorde au premier ministre un délai de six mois pour lancer les élections partielles dans l’ancienne circonscription de M. Hamad.


Vent de changement


Lors de son discours devant une centaine de membres du parti, la députée péquiste Agnès Maltais a aussi abondé dans le même sens, estimant qu’une volonté de sortir les libéraux était «profondément ressentie à Québec».


«Il y a un certain bureau d’enquête du Journal de Québec qui nous aide beaucoup à rappeler ça quotidiennement aux gens, que ces gens-là [les libéraux] sont au pouvoir depuis 15 ans et que jamais le grand ménage des écuries n’a été fait», a-t-elle mentionné devant une centaine de membres du parti.


«Il [Sam Hamad] trouvait ça plate, la job de député, il n’aurait pas “toffé” longtemps comme moi. Mais, Sam, dans Louis-Hébert il a été populaire, il était dur à tasser. Mais là, les gens en veulent aux libéraux», a-t-elle affirmé, en laissant entendre que l’équipe péquiste serait très présente dans le comté vacant au cours des prochaines semaines.


Radios de Québec


Questionné par un membre sur la ligne de pensée des radios d’opinions de Québec, plutôt de droite, M. Lisée a tenu à dire qu’il fallait «s’adapter au climat politique».


«Je réponds toujours aux invitations des radios de Québec et j’y suis assez bien accueilli», a-t-il indiqué. «J’accepte qu’on se plaigne d’une chose, soit de ne pas être assez invité», a-t-il ajouté.




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