Des documents truffés de fautes envoyés aux parents

L’enseignante en cause a pourtant réussi son test de certification en français

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À quand un recours collectif des parents contre les commissions scolaires ?






Des parents d’élèves fréquentant l’école de la Primerose à Beauport ont reçu des documents expliquant les consignes pour l’accompagnement de la lecture à la maison... truffés de fautes de français. Une situation jugée « inacceptable » par la Commission scolaire.




Le document de trois pages contenant au moins six fautes de français a été envoyé la semaine dernière aux parents d’élèves d’une classe de 3e année du primaire.




Dans le tableau fourni aux parents servant à comptabiliser les lectures à la maison, on peut d’abord lire les mots « bonnus » avec deux « n » et « défi réussit », avec un « t ».




Dans les documents explicatifs, on retrouve également des fautes d’orthographe, notamment au mot davantage, écrit « d’avantage », ainsi qu’au déterminant « ces », écrit de la mauvaise façon : « le but de ses lectures est de permettre aux élèves de choisir leur lecture chaque soir [...] », peut-on lire. « Si vous poser [sic] des questions à votre enfant [...] », est-il également possible de lire.




Mise au fait de cet envoi par Le Journal, la Commission scolaire des Premières-Seigneuries l’a aussitôt condamné. « Pour nous, ce n’est pas une qualité acceptable », a fait savoir la porte-parole, Martine Chouinard.




« La qualité du français est un élément important, une exigence qui doit être respectée pour l’ensemble de notre personnel », a-t-elle ajouté, précisant que le document sera corrigé.




Correction « en duo »




La porte-parole n’a pas été en mesure d’expliquer à quel processus de correction les documents sont soumis avant d’être envoyés aux parents.




« C’est plutôt difficile à gérer, puisque nos enseignants écrivent chaque jour, que ce soit dans les agendas aux élèves et par courriels, alors que les enseignants et les parents communiquent beaucoup par courriels. Ce qui est demandé aux enseignants, c’est de travailler en duo, en faisant relire leurs documents par un collègue, afin d’éviter les coquilles. Mais, tout n’est pas validé, parce qu’il y a parfois des transmissions par courriels à 21 h », précise Mme Chouinard.




En cas de « difficulté importante » en français, la Commission scolaire pourrait offrir de l’accompagnement ou de la formation, a-t-elle ajouté.




Une exigence du ministère




Mme Chouinard a par ailleurs confirmé que la professeure à l’origine de l’envoi des documents avait réussi le test de certification en français écrit pour l’enseignement (TECFÉE), tout comme l’ensemble des enseignants à la CS. « C’est maintenant une exigence du ministère de l’Éducation pour obtenir un brevet d’enseignement, et nous le respectons ».




« C’est certain que la direction va intervenir », a poursuivi Mme Chouinard. Il n’a pas été possible de joindre le directeur de l’établissement.



 
















Photo courtoisie



















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