Les Québécois n'aiment pas la vérité

On le voit : il n’y a pas que les Québécois qui détestent les vérités qui dérangent, mais toute l’humanité.

Chronique de Jean-Jacques Nantel

L'auteur s'exprime en son nom personnel.
Si le monde, l'Occident et le Canada continuent à évoluer comme ils le font présentement, tout ce que les Québécois considèrent important va vite se retrouver dans les poubelles de l'histoire: leur langue, leur mode de vie, leurs acquis sociaux et même leurs valeurs les plus chères (démocratie, droits de l'homme, féminisme, etc).
Même en ne tenant aucun compte de la destruction accélérée de notre environnement planétaire, il est évident que, comme jadis le monde communiste, l'Occident est en train de s'effondrer sur lui-même parce qu'il consomme plus de richesses qu'il n'en produit. Partout en Europe et en Amérique du Nord, l'environnement se détériore, la population vieillit et devient de plus en plus hétérogène, les dettes nationales augmentent, les monnaies se dévaluent, les infrastructures se dégradent, les hôpitaux débordent, etc. En un mot, ça saigne de partout.
Ce mal de civilisation est particulièrement grave au Québec puisque ce dernier est soumis EN PLUS à la domination, à vingt contre un, d'un autre petit peuple qui détourne à son profit une partie notable de sa richesse, de ses industries, de ses ressources et de ses taxes. Si les agences internationales qui décrivent le Canada comme le meilleur pays du monde ne citent jamais les villes du Québec dans leurs rapports, c'est, entre autres, parce que les vols que le Canada anglais a commis à nos dépends pendant 250 ans lui ont donné le petit avantage qu'il lui fallait pour prévaloir sur les autres pays riches.
Il suffit d'ajouter que le peuple québécois est le seul au monde à devoir faire face à une tentative délibérée d'ethnocide par immigration massive pour comprendre qu'il devra être un des premiers à réagir. S'il ne le fait pas de toute urgence, il doit s'attendre à ce que, quand il sera devenu minoritaire dans son propre pays, la coalition de ses ennemis le retournera dans la misère où croupissaient ses ancêtres, entre autres en réintroduisant partout le bilinguisme. Exactement comme lors de ses référendums, les gens qu'il acceuille généreusement sur son territoire lui feront de grands sourires pour ensuite voter massivement contre ses intérêts vitaux.
En pratique, il est possible que le plus grave problème auquel nous devrons faire face soit notre incapacité individuelle et collective à nous adapter assez rapidement pour empêcher l'effondrement de notre société. De nos jours, en effet, l'accélération de l'histoire est si grande que nous devrons réformer nos mentalités et nos sociétés à l'intérieur d'une seule vie humaine. Compte tenu des temps de réaction normaux de l'être humain, on peut honnêtement se demander si cela sera possible.
Le refus d'agir des individus
L'étonnante inaction de nos contemporains, qui savent et comprennent parfaitement bien que la planète, l'Occident et le Québec sont en train de mourir, s'explique d'abord par le fait qu'il faut toujours que ce soit désagréable, que ça souffre ou que ça saigne pour que les êtres humains acceptent de changer leurs façons de faire.
A première vue, notre incapacité à nous préparer à des dangers lointains parfaitement identifiés est un grave défaut de notre constitution. Cette caractéristique, pourtant, nous a bien servis, même aux époques de grands bouleversements, puisque nous avons survécu à quatre milliards d'années d'aventures.
Pendant tout ce temps, la sélection naturelle a favorisé la survie des êtres qui savaient accumuler beaucoup d'énergie dans le moins de matière possible. Cette règle d'économie est responsable du fait que les plantes sont immobiles et les animaux, paresseux. C'est à cause d'elle que la plupart des organes du corps humain sont situés au-dessus de son centre de gravité: le cerveau et les cinq sens, les deux bras, le coeur, les poumons et l'essentiel des systèmes digestif, glandulaire et immunitaire. C'est encore elle qui incite les hommes à éviter le sommet des montagnes pour plutôt vivre et travailler à proximité des équipotentielles économiques qu'on trouve au bord des rivières, des lacs et des océans.
Puisque, dans notre univers, l'énergie et la matière ne cessent de se dégrader et que la Terre est un espace fini, la seule chose qui se soit vraiment accumulée au cours du long processus évolutif auquel nous avons été soumis, ce sont les années. Autrement dit, le but de l'opération était de durer. Comment s'étonner, dans ces circonstances, que les pulsions humaines soient organisées selon une hiérarchie qui nous oblige à toujours nous occuper des problèmes du court terme avant ceux du long terme?
Selon les biologistes, notre cerveau a une structure qui ressemble à celle d'une poupée russe. En son centre se trouve en effet un cerveau reptilien, ce souvenir de très lointains ancêtres, qui contrôle de multiples réflexes primaires de survie (respiration, température, etc). Au dessus de ce cerveau reptilien se trouve un cerveau paléo-mammalien qui contrôle l'essentiel de nos émotions. Enfin, enrobant le tout, se trouve cette immense structure appelée néo-cortex, ce siège de la pensée rationnelle et du langage. Bien que l'ensemble soit interconnecté de façon complexe, il est clair que les deux premières structures ont pour fonction d'assurer notre survie à court terme en libérant brutalement, quand nous sommes en danger, les immenses réserves d'énergie de l'organisme auxquelles elles ont un accès direct: l'énergie des muscles, de la libido, de l'affectivité, de la peur et de nos pulsions agressives. De son côté, le néo-cortex, beaucoup moins excitable, assure notre survie à long terme par l'analyse et la réflexion.
Cette architecture de nos centres nerveux explique le fait que, dans les étroites limites de notre crâne, puissent cohabiter un être de lumière qui rêve de vérité, de beauté et de justice et un monstre préhistorique, primaire et brutal, qui est capable, lorsqu'il se sent menacé, de poser des gestes d'une violence inouïe. Quand une catastrophe déclenche une panique généralisée, même les êtres les plus civilisés se transforment vite en brutes aveugles qui n'hésitent pas, pour sauver leurs vies, à bousculer femmes et enfants ou à piétiner des visages.
Le refus d'agir des sociétés
A cette hiérarchie des pulsions humaines qui nous empêche de réagir avec vigueur à des dangers lointains s'ajoute l'énorme inertie culturelle que nos sociétés opposent toujours au changement.
Même si plusieurs de nos pulsions instinctives ont été reprogrammées pour servir de ciment à nos sociétés - qu'on songe à l'importance sociale de la sexualité - il est certain que si les hommes modernes acceptent de vivre en société avec des millions de leurs semblables, c'est parce que cela est rationnel et efficace et non parce qu'ils aiment leurs voisins ou leurs collègues de travail (souvent, ceux-ci leur tapent plutôt sur les nerfs). Ce qui tient nos sociétés ensemble et les empêche de se désintégrer, ce sont nos conventions sociales, c'est-à-dire de purs produits de l'intelligence humaine.
Dans l'espèce humaine, ce sont les idées qui mènent le monde. Ce sont elles qui permettent à de multiples individus de coordonner efficacement leurs actions pour générer une quantité maximale de richesses. Dans chaque pays, les gouvernants cherchent donc à homogénéiser la société en imposant à tous une religion ou une idéologie particulière. Cela est même vrai des sociétés ouvertes et tolérantes du monde contemporain puisque une gigantesque pression sociale y est appliquée sur tous ceux qui rejettent par exemple l'égalitarisme.
Si l'efficacité sociale d'une idée est habituellement corrélée avec sa vérité, c'est loin d'être toujours le cas. On le voit dans le cas des religions, ces idéologies qui sont truffées d'invraisemblances, mais auxquelles leurs adeptes croient, non parce qu'elles sont vraies, mais parce qu'elles sont utiles. Pourvu qu'ils y trouvent les explications, les rites et les recettes morales qui leur permettent de vivre sans avoir à se préoccuper du reste, les citoyens d'un pays sont tout à fait disposés à se satisfaire de l'idéologie fignolée par leurs élites.
Bien sûr, comme le savoir progresse, une telle position est intenable et les idéologies officielles doivent être constamment rafistolées au fur et à mesure qu'on en découvre les défauts. De tels replâtrages, surtout lorsqu'ils sont fréquents et maladroits, font évoluer les paradigmes d'une façon assez navrante, du moins jusqu'au jour où un dissident découvre et propose une synthèse plus simple et harmonieuse des faits connus.
Habituellement, ce genre de remise en question des idées reçues se termine assez mal pour l'hérétique, surtout si sa grande idée menace beaucoup d'intérêts en place. Même si le paradigme en vigueur est complètement épuisé, le bonhomme doit habituellement faire face à une hostilité populaire d'autant plus grande que le changement proposé est important. Pour le citoyen moyen, la stratégie la moins coûteuse pour faire face à ce ¨danger¨ est de gagner du temps, d'éviter le sujet et de passer à autre chose en espérant que les autorités sauront régler le problème. Menacées dans leurs intérêts, celles-ci se hâtent d'ailleurs de réagir. On connait le cas de Galilée, ce vieillard de soixante-dix ans qu'on a soustrait à son étude et à ses télescopes pour lui dire qu'on allait lui arracher les ongles, les yeux et la peau et lui faire exploser les rotules à coups de marteau s'il n'admettait pas que la Terre était au centre de l'univers. De façon peu surprenante, le pauvre homme avoua... et la Terre continua à tourner autour du soleil.
D'ordinaire, pour qu'une idée vraiment nouvelle obtienne droit de cité dans une société, il faut attendre que de nouvelles générations aient accédé au pouvoir. Jusqu'à ce moment-là, l'intelligence et ses raisonnements à long terme sont considérés comme des nuisances. On le voit: il n'y a pas que les Québécois qui détestent les vérités qui dérangent, mais toute l'humanité.
Les changements essentiels à la survie du Québec moderne
Comme les problèmes du Québec moderne affectent l'Occident (et bientôt l'humanité) dans son ensemble, il est clair que faire la souveraineté du Québec ne suffira pas. Il faudra faire plus et mieux. Chacun devra faire sa part et mettre de l'eau dans son vin en commençant par les groupes qui ont le plus profité de la grande fête de gaspillage du dernier demi-siècle, notamment tous les libertaires (féministes, homosexuels, les partisans de l'avortement, des drogues douces, etc).
Certains prétendent que nos libertaires ne sont pas sincères lorsqu'ils affirment défendre des valeurs d'avenir; qu'en réalité ils savent que l'Occident actuel n'est pas viable à long terme et qu'ils se soucient peu de voir leur monde disparaître avec eux s'ils peuvent en profiter jusqu'au bout. Si cela est vrai, alors ces gens font partie du problème et non de la solution. Quoiqu'il en soit, ce serait quand même dommage de laisser disparaître une civilisation où, pour la première fois depuis des millénaires, chacun est laissé libre de rechercher le bonheur comme il l'entend.
De toute façon, nous n'aurons pas le choix de nous atteler à la résolution de nos problèmes actuels puisque la planète entière - le seul vaisseau spatial dont nous disposions - est aujourd'hui menacée de mort. Pour faire face à la gigantesque crise planétaire que tout le monde voit approcher, nous n'aurons que deux solutions. La première sera de faire comme les bêtes dont nous sommes issus en nous préoccupant uniquement de nos petits plaisirs à court terme et en attendant pour réagir que nous ayons sombré dans un nouveau et très douloureux Moyen Âge. La deuxième solution sera d'agir comme des êtres intelligents en faisant dès aujourd'hui les petits investissements nécessaires pour sauver ce qui peut encore l'être.
Si chaque peuple devra faire sa part pour éliminer les désordres environnementaux et démographiques dont il est responsable, il appartient aux peuples les plus menacés - c'est-à-dire en premier lieu au peuple québécois - de montrer la voie au reste de l'humanité en adoptant un nouveau paradigme social dont le principe sera que tout apport positif à la société doit être rémunéré et que tout dommage causé doit être pénalisé.
Comme le Québec est fortement intégré à une économie mondialisée, ce nouveau paradigme, qui prend le contre-pied de celui qui prévaut dans notre société de consommation et de gaspillage actuelle, devra être appliqué très graduellement. Le mieux serait de s'en servir pour régler d'abord nos problèmes les plus urgents, en particulier dans le domaine démographique.
Par chance, notre passage à l'état de pays souverain devrait nous faciliter les choses. En récupérant tout ce que le Canada anglais nous vole et en nous organisant plus efficacement, nous devrions pouvoir financer la réduction de la taille de l'Etat (un gouvernement de moins), le paiement d'une partie de nos dettes, le retour au déficit zéro, la rénovation de nos infrastructures les plus abimées (ex: le pont Champlain), l'octroi de subventions massives à la natalité, etc.
Comme chacun le perçoit sans peine, certains éléments d'un tel programme seraient en contradiction flagrante avec les valeurs et les tendances de notre société actuelle. Ainsi, l'idée de subventionner des familles plus nombreuses, en plus de transférer de la richesse aux hétérosexuels, impliquerait que les femmes ne pourraient finalement pas occuper la moitié de ce que les féministes considèrent comme des emplois honorables.
Puisqu'on parle de changer de paradigme, signalons que cette conception féministe est remarquablement fausse et sent son autre siècle à plein nez. Car la profession de mère de famille est une occupation parfaitement honorable et utile. Si elle est aujourd'hui dévalorisée, c'est uniquement parce que les mères de plusieurs enfants ne reçoivent aucune rémunération pour l'apport absolument essentiel qu'elles font à la société. Elles ne sont même pas comprises dans les statistiques sur la production de richesse et n'auront même pas droit aux pensions de vieillesse que leurs propres enfants paieront aux actuels travailleurs salariés. (Comme disait Yvon Deschamps, elles ne travaillent pas parce qu'elles ont trop d'ouvrage.) Notons que c'est parce qu'elles reçoivent un salaire que les travailleuses en garderie ne subissent aucun mépris social et ce, même si elles s'occupent de plusieurs bébés, changent des couches plusieurs fois par jour et se mettent régulièrement les mains dans le caca...
Pour stabiliser notre démographie à long terme et sauver notre peuple de l'ethnocide planifié par le petit peuple d'à côté, il nous suffirait de réduire drastiquement l'immigration et de faire du travail de mère de famille nombreuse une profession en bonne et due forme avec salaire et avantages sociaux. L'idée serait de donner suffisamment de subventions aux femmes qui désireraient avoir un troisième ou un quatrième enfant pour obtenir le nombre de nouveaux citoyens nécessaires à la stabilisation de notre démographie.
Un calcul rapide montrera que le coût d'un tel programme serait ridiculement bas comparé aux coûts des déséquilibres démographiques que nous sommes en train de créer. En effet, il ne nous manque que 20 000 naissances pour atteindre les 110 000 naissances annuelles dont nous avons besoin au Québec pour atteindre (à long terme) la croissance zéro. Même en supposant que trente mille enfants de troisième ou de quatrième rang naissent déjà à chaque année, le nombre total de naissances que l'Etat devrait alors subventionner serait de seulement cinquante mille. Or, en comptant une subvention de disons cent mille dollars par enfant de troisième rang, ce programme ne coûterait à l'Etat que cinq milliards de dollars annuellement, soit moins de 5% de l'ensemble des taxes et impôts que nous payons déjà !!! Le peuple québécois serait-il en train de se suicider pour économiser des pinottes?
En fait, ce simple exemple montre de façon limpide que notre incapacité à régler nos problèmes les plus graves provient, non d'un manque de moyens, mais de notre refus de penser et d'agir autrement.
***
Jean-Jacques Nantel, ing.
Mai 2011


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4 commentaires

  • Jean-Claude Pomerleau Répondre

    30 mai 2011

    JJ Nantel:
    ''Comme disent les Anglais : ¨Adapt or die !¨''
    Ils disent aussi: ''Demography is destiny''
    JCPomerleau

  • Jean-Jacques Nantel Répondre

    30 mai 2011

    Cher monsieur Beaudry,
    Par votre commentaire, vous montrez à quel point il peut être difficile de changer de paradigme. Et à quel point il est facile de retomber dans les vieux fantasmes dépassés des années cinquante.
    Si je comprends bien votre intervention, les travailleuses en garderie seraient retournées dans l'asservissement parce qu'elles s'occupent d'enfants? Si c'est le cas, les féministes devraient exiger la fermeture de toutes les garderies, ces antres d'esclavage. Si elles ne le font pas, c'est uniquement parce que ces travailleurs (qui sont presque tous des femmes) sont indépendants et reçoivent des salaires.
    Or, si vous avez lu mon article, c'est précisément ce que je propose pour les femmes qui DÉCIDERAIENT d'avoir un troisième ou un quatrième enfant: les payer avec du vrai argent, de vrais chèques de paye, des fonds de pension et tout le tralala. Je propose de faire de leur occupation une profession en bonne et due forme.
    Que le mari ou le chum participe à ce travail ou le fasse à la place de sa conjointe, c'est tant mieux, mais on s'en fout pas mal, puisque l'alternative, si nous ne faisons pas ce que je dis, c'est, à terme, la disparition de la société québécoise, de l'Occident et, donc, du FÉMINISME lui-même. On parle ici de survie et non de la promotion d'une idéologie puriste d'un autre siècle.
    Comme disent les Anglais: ¨Adapt or die!¨

  • Archives de Vigile Répondre

    30 mai 2011

    Texte intéressant, mais je ne comprends pas toute l'emphase que vous mettez sur le retour des femmes à la maison. L'une des avancées du féminisme aura été d'intégrer l'homme dans l'éducation des enfants, alors je trouve rétrograde de demandez à nos mères, soeurs et filles de reprendrent le chemin de leur asservissement.
    La question des enfants se pose en tant que couple, ce qui signifie que l'homme et la femme y participent également.
    Je suis d'une autre génération qui a vécu toute sa vie avec des femmes comme mes égaux. Alors SVP. ne ramenons pas ces vieilles traditions rétrogrades où la femme était en situation d'asservissement dans la prison privée qu'était la maison, alors que l'homme vivait sa liberté dans le monde public. Femme et Homme ont droit à la vie publique et femme et homme ont droit à la vie privée avec les enfants.

  • Archives de Vigile Répondre

    30 mai 2011

    Le peuple agit, en fonction, des informations qu'il reçoit des médias. Et en fonction, des signaux que lui envoie ces politiciens.
    Les médias nous parlent de "Printemps arabes", alors que les Chrétiens s'y font égorger et que dans les rue on promet la disparition du dernier Juif.
    Avant d'être à ma retraite, j'étais aussi une de ces personnes qui ce croyait informé. Mais depuis que j'ai plus de temps, j'ai découvert que ce n'était pas le cas.
    Quand nos élites n'ont pas le courage de défendre des politiques "virils" pour défendre le Français. Ou qu'ils qu'ils acceptent des quotas d'immigration complètement fou. Comment voulez-vous que le peuple puisse prendre conscience du danger, alors qu'il est prisonnier du quotidien?
    Pour que le peuple entende, il faut parfois frapper du poing sur la table et être moins timoré.
    On n'annonce pas une tempête comme on annoncerait le beau temps.
    Et en refusant un débat de société sur l'affichage en Français, le PQ participe à maintenir les Québécois dans l'ignorance.