Les larmes du crocodile

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Les Québécois, un peuple mort-né ?

Snif ! Le West Island est triste. Heureusement que le docteur Couillard est là pour consoler ces rednecks Canadian qui survivent de peine et de misère en territoire québécois, où le français se meurt trop lentement.


Est-ce que j’hallucine que je retourne dans les années 1970 lorsque des anglophones convaincus que René Lévesque était la réincarnation de Satan migraient vers Toronto ?


Je regardais les leaders anglophones venus gémir devant le premier ministre, l’autre jour, et je reconnaissais ce public des angry anglos des années 1970, 1980, puis 1990. Ils n’ont pas changé, même s’ils se font tranquilles depuis que leur parti – le PLQ – domine. Depuis 2003 (sauf la parenthèse Marois).


Mauvais gagnants


Le recul alarmant du français à Montréal n’est pas assez rapide au goût de certains leaders de cette communauté, probablement la minorité la plus choyée du monde, avec une quantité de grandes institutions complètement disproportionnées par rapport à leur nombre : universités, cégeps, hôpitaux, musées, etc.


À bout de souffle, la loi 101 râle. Le mouvement indépendantiste québécois est moribond. Après une génération d’endoctrinement, les jeunes francophones commencent à perdre leurs repères et à adopter la québécophobie qui était jadis l’apanage de The Gazette. Bref, my dear friends... vous gagnez ! Arrêtez de chialer ! Moi, le prophète de malheur, je me souviens que dès la fin des années 1990, je rassurais Robert Libman, du Equality Party, en lui disant : « You are winning. Stop whining ».


Boue populiste


Cet électorat de crocodiles qui pleurent demeurera fidèle à presque 100 % au PLQ. Ce parti voit à ses intérêts tout en endormant l’enfantin peuple québécois divisé en trois partis également « dangereux », selon Couillard. Même The Economist de Londres se met de la partie pour traîner François Legault dans la boue populiste.


Ça donne envie de devenir fédéraliste comme Jacques Chagnon ou Michaëlle Jean pour profiter des bonnes choses de la vie, au lieu de perdre son temps à essayer de ressusciter un peuple mort-né.