Crise au PLQ

Les jours de Couillard sont comptés

Partira-t-il sous des pressions externes ou internes ?

À la manière de Denis Lessard...

Je ne sais pas si vous en êtes conscients, mais la situation se dégrade à la vitesse grand V pour le leadership de Philippe Couillard à la tête du Parti Libéral du Québec. Au point même où il devient évident que ses jours à la tête de cette formation sont comptés.
Lorsque La Presse se met à critiquer le leadership d’un chef du PLQ, il ne survit jamais bien longtemps. Parlez-en à Daniel Johnson fils qui avait été évincé sans cérémonie au profit de l’inénarrable Jean Charest. Or il est évident que La Presse n’a pas apprécié du tout la façon dont Philippe Couillard a géré l’incident Fatima Houda-Pépin, comme le démontre la lecture de la chronique d’Alain Dubuc aujourd’hui.
En fait, La Presse, tout comme le caucus du PLQ, commence à comprendre que Philippe Couillard est loin d’être l’homme qui va pouvoir l’emporter sur le PQ aux prochaines élections générales, et ils doivent être plusieurs à souhaiter in petto que les électeurs d’Outremont règlent le problème pour eux en boudant massivement Philippe Couillard à l’élection partielle du 9 décembre prochain.
Pour ce qui est de La Presse, il faut reconnaître en toute justice que Couillard n’était pas son premier choix lors de la dernière course à la chefferie. L’Empire Desmarais avait encore sur le coeur la décision de Couillard d’opter pour l’implantation du CHUM au centre-ville alors qu’il privilégiait plutôt le site d’Outremont.
Si Couillard a pu être élu aussi facilement, c’est qu’il avait fait des promesses intenables aux anglophones :
-* 1. signer la Constitution de 1982
-* 2. renoncer à toute utilisation de la clause nonobstant.
Bien entendu, il s’agissait de promesses inconsidérées. Même Jean Charest n’avait pas osé signer la Constitution de 1982. Quant à renoncer à utiliser la clause nonobstant, les anglophones y tenaient mordicus. En effet, ils demeurent à ce jour encore traumatisés par l’expérience de la loi 178 en 1988 lorsque Robert Bourassa avait pris la décision de soustraire en partie les dispositions de la Charte de la langue française au jugement de la Cour suprême désavouant l'usage exclusif du français dans l'affichage commercial.
Chez les anglophones, cette décision avait été reçue comme une trahison (Rights are rights, are rights ! s’était écrié Clifford Lincoln dans un discours enflammé à l’Assemblée Nationale), et avait provoqué sur le champ la démission de trois députés anglophones, en plus d’entraîner la formation du Equality Party qui allait contribuer à affaiblir la représentation du PLQ aux élections générales suivantes, lorsque il parviendrait à faire élire quatre députés dans l’Ouest de Montréal.
On comprend donc que les anglophones aient voulu assurer leurs arrières en exigeant du candidat à la chefferie Libérale, en contrepartie de leur soutien, cette renonciation à utiliser la clause nonobstant.
Mais depuis qu’il a pris la tête des troupes Libérales, Couillard déçoit beaucoup, autant ses collègues que la communauté anglophone. Même si elle s’est abstenue d’y faire écho pour ne pas jeter de l'huile sur le feu, on n’a aucune peine à deviner que cette dernière n’a pas du tout apprécié son soutien à la motion du PQ qui s’est trouvée à renforcer il y a quelques semaines la légitimité de la Loi 99 de 2000, la Loi sur l'exercice des droits fondamentaux et des prérogatives du peuple québécois et de l'État du Québec.
Quant aux députés du PLQ, ils ont été effarés de la façon dont Couillard a géré, ou plutôt n’a pas su gérer, la rébellion de Fatima Houda-Pepin sur un enjeu aussi critique, et comment il s’est pris les pieds dans le tapis avec le déficit zéro.
Plus grave encore (comme si c’était possible), il y a toute la question de la gestion du passé hérité de Jean Charest, avec sont lot de scandales et de ministres démissionnaires qui sont tous dans la mire de la Commission Charbonneau ou de l’UPAC.
Couillard lui-même est très vulnérable pour son rôle dans la saga du CUSM et ses liens particuliers avec Arthur Porter. Et quand on découvre que la députée Libérale Kathleen Weill, ministre de la Justice sous Jean Charest, était responsable du financement de la campagne à la chefferie de Philippe Couillard, qu’elle est la conjointe de Michael Novak, jusqu’au mois d’août dernier à l’emploi de SNC-Lavalin à titre de Vice-président directeur Affaires gouvernementales, autochtones et économiques mondiales, qu’il a été invité à démissionner dans la foulée des allégations de corruption et de pots-de-vin dans l’affaire Ben Aissa et qu’il a vendu pour 13 millions $ d’actions de l’entreprise juste avant que le scandale ne soit éventé, on comprend qu’il nous reste bien des choses à apprendre et qu’elles ne seront pas toutes jolies.
On apprenait d'ailleurs à ce propos ces jours derniers que la Cour suprême du Panama se prononcera au plus tard en février sur la demande d’Arthur Porter de ne pas être extradé au Québec. Ses chances d’obtenir gain de cause sont assez minces, mais s’il fallait que ce soit le cas, cela n’entamerait en rien la résolution des autorités policières québécoises et fédérales d’aller au bout de cette affaire par tous les autres moyens dont elles disposent, et ils sont nombreux.
Alors, à moins que Couillard ne soit rejeté par l’électorat d’Outremont, solution qui permettrait son « exfiltration » (c'est le bon terme à employer pour une ex-barbouze du SCRS) du PLQ en douceur, la question qui se pose est de savoir si son départ sera le résultat de pressions externes comme la découverte de faits compromettants, ou de pressions de l’intérieur du parti pour qu’il quitte ses fonctions devant sa performance aussi peu convaincante.
Bien entendu, parfaitement au fait de toutes ses vulnérabilités, le PQ préfèrerait certainement affronter Couillard dans une élection générale que tout autre candidat au passif moins chargé. Dans les officines péquistes, on se frotte déjà les mains à la perspective de l’affronter en campagne électorale avec les munitions disponibles.
Mais du côté des fédéralistes, de l'Empire Desmarais, des anglophones et du PLQ, on est très conscient de la gravité de l’enjeu de la prochaine campagne électorale, et l’on préférerait de beaucoup disposer d’un rempart plus solide.
Un retour de Raymond Bachand ? Peu vraisemblable. Son nom a été cité par Michel Arsenault de la FTQ dans des conversations téléphoniques interceptées par la police. Il risque même d’être appelé à s’en expliquer devant la Commission Charbonneau.


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19 commentaires

  • Yves Capuano Répondre

    25 novembre 2013

    Pierre Moreau sera le prochain chef du PLQ. Il a les mêmes qualités que John James Charest et c'est probablement celui qui a les mains les moins sales de tout le Parti libéral du Québec.

  • Pierre Gouin Répondre

    24 novembre 2013

    M. Carmichael
    Si notre gouvernement a pu vendre de nos richesses c'est qu'elles nous appartiennent.

  • Archives de Vigile Répondre

    24 novembre 2013

    @M. Gouin,
    "Je suis toujours surpris quand on parle de nationaliser nos ressources naturelles. Je pense qu’on a juste oublié qu’elles nous appartiennent et qu’on peut les faire exploiter comme on veut, à nos conditions."
    Quand vous vendez votre résidence, M. Gouin, est-ce qu'elle vous appartient encore?
    Quand le PLQ vend les ressources pétrolières sur l'île d'Anticosti, est-ce qu'elles nous appartiennent encore?

  • Archives de Vigile Répondre

    24 novembre 2013

    Si après tout ce que nous avons découvert comme corruption rattachée au PLQ,ce parti est toujours en avance sur le PQ,j'irais même jusqu'à dire que ce sont peut-être les jours de Pauline Marois qui sont comptés.
    Pour aller chercher les votes de ceux qui sont indécis face à souveraineté et qui s'attachent au PLQ crosses après crosses,va vraiment falloir que la madame à fasse preuve de charisme ou qu'elle cède sa place.Ces chiffres parlent d'eux-mêmes.
    Même si je trouve qu'elle fait du bon boulot dans l'ensemble jusqu'ici,çà va prendre plus que çà.
    Bernard Drainville a fait du bon travail avec la Charte de la Laïcité mais madame Marois en pense quoi?
    Me semble que nous ne l'avons pas beaucoup entendue là-dessus?

  • Pierre Gouin Répondre

    24 novembre 2013

    @ M. Micheau
    Je suis toujours surpris quand on parle de nationaliser nos ressources naturelles. Je pense qu'on a juste oublié qu'elles nous appartiennent et qu'on peut les faire exploiter comme on veut, à nos conditions.

  • Nestor Turcotte Répondre

    23 novembre 2013

    @ M. Jean
    J'ai lu et relu le projet de loi 60. D'abord le titre. Je me limiterai à cela. Êtes-vous capable de me citer un seul pays sur cette planète qui a osé appeler sa charte de la laïcité une charte DES VALEURS?
    L'égalité homme femme n'est pas une valeur: c'est un droit inscrit dans nos chartes.
    La neutralité n'est pas plus une valeur: c'est un principe de direction pour une société et en passant, il y a, dans le monde différents modes de neutralité.
    Bref, 27 mots pour annoncer une charte de laïcité appelée d'un faux nom, ça frise le ridicule.

  • Jean-Claude Michaud Répondre

    23 novembre 2013

    Le PLQ au complet est un parti donc les jours sont comptés et que son existence est un anachronisme surtout suite aux scandales du gouvernement corrompu de Jean Charest mais aussi parce qu'au plan idéologique il a fait son temps. Le Grand parti progressiste qui a remplacé le PLQ est le Parti Québécois qui aurait intérêt à se recentrer comme le Parti du centre gauche souverainiste pour marginaliser le Parti Québec Solidaire et Option Nationale et faire le plein des votes centres-gauches.
    Le Parti de la mafia Libéral du Canada au Québec doit disparaître et je pense que la CAQ doit revenir aux sources de l'ADQ et prendre sa place comme parti nationaliste conservateur pour canaliser le vote fédéraliste, nationaliste mou ou souverainiste patient. L'ADQ et la CAQ sont vraiment les descendants de l'Union Nationale de Duplessis et Daniel Johnson Père. Les anglophones qui refusent de voter CAQ pourront créer leur Bloc Anglo-Québécois sur la base du Parti Égalité pour faire entendre leur voix.
    Le PQ peut s'affirmer comme un parti de centre-gauche efficace et nationaliser les ressources naturelles et les faire exploiter sous licences par des partenaires privés contre redevances équitables et impôts sur les profits de ces dernières. Le PQ pourrait aussi s'engager dans une révision en profondeur des structures obsolètes et organismes superflus qui siphonnent les finances de notre État du Québec afin d'aller chercher le vote des gens de la gauche efficace.

  • Archives de Vigile Répondre

    23 novembre 2013

    @ Nestor Turcotte
    "L'âme du peuple" est en lien direct avec le projet de "charte" laquelle, contrairement à vos affirmations, faisait partie du programme électoral il y a plus d'un an.
    Carriériste J.F. Lisée? Larouche? Hivon? Hébert& Gaudreault? Marceau? St-Arnaud? Ouellet? Koto? Zakaïb? Bérubé? Breton?
    Cloutier? Drainville? Lelièvre?

  • Archives de Vigile Répondre

    23 novembre 2013

    http://www.tooclosetocall.ca/2013/11/20-novembre-2013-crop-montre-le-plq-et.html
    Couillard ou un autre, pas de changement, en fait plutot le docteur Couillard qu'un autre ?
    Extrait du site;
    Le PLQ reste en tête mais perd lui aussi des plumes, passant de 38% à 37%. Une telle avance de 5 points serait vraisemblablement suffisante pour que Philippe Couillard devienne Premier Ministre.
    Le PQ recule en effet et ne pointe qu'à 32% ( 33 % est le minimum pour envisager un gouvernement minoritaire ).
    Projection de sièges;
    PLQ 63 sièges 51-72
    PQ 55 sièges 45-65
    CAQ 5 sièges 5-10
    QS 2 sièges 2-3
    L'autre parti en progression est QS qui regrimpe à 10%. Les cyniques d'entres vous diront que les sondages surévaluent les petits partis et vous n'auriez pas torts. Néanmoins, être sondé à 10% est une performance remarquable pour cette formation. Les projections "moyennes" continuent de n'accorder "que" deux sièges à QS, mais le potentiel pour d'autres victoires est définitivement là. Cela ne prendrait que de relativement faibles "bonus" pour que la formation de Françoise David ne ravisse les comtés de Sainte-Marie-Saint-Jacques, Laurier-Dorion ou même Hochelaga. Par le passé, QS a démontré être très efficace lorsqu'un comté était ciblé. Le PQ devrait définitivement se méfier si les intentions de votes actuelles devaient persister.
    On se dirige vers des gouvernements minoritaires, PQ ou PLQ, le jovialisme ne peut remplacer le fait que quel que soit le chef du PLQ, le PQ a besoin maintenant de faire absolument le plein partout aileurs, en régions surtout, Montréal oublions ca, Québec aussi.
    Sans compter les rumeurs de désistement réciproque, PLQ, CAQ
    A noter Couillard est donné GAGNANT a Roberval, 40 % des voix, un bastion du PQ !!!
    Pauline Marois avait raison de ne pas aller au massacre, reste à savoir si le climat sera mieux après le budget.

  • Serge Jean Répondre

    23 novembre 2013

    C'est le parti Québécois qui mènera le Québec à l'indépendance, parce que vous indépendantistes
    authentiques vous monterez sur ce vaisseau et vous l'aborderez si nécessaire; c'est votre parti national et c'est à vous de vous en occuper; allez tous les Daniel Breton et les dames Martine Ouellet emparez-vous des commandes de ce vaisseau. Ce sont ces gens là que le peuple désire et attend depuis toujours et c'est seulement à ce moment là que toute la machine du Québec souverain se mettra en marche vers toute sa gloire.
    Le peuple il désire des gens qui se tiennent debout, il ne donnera jamais véritablement son cœur à ceux qui ne le connaissent pas; le peuple se reconnait dans ceux qui donnent leur vie pour lui. Boute-selle, qui osera poser le pied dans le premier étrier; celle ou celui qui osera possédera la force de TOUT un peuple.
    Vive le Québec glorieux!
    Serge Jean

  • Archives de Vigile Répondre

    23 novembre 2013

    Je ne crois pas que sa démission viendra de l'interne. C'est un parti d'hypocrites qui ferment les yeux sur tout, même sur la corruption. Regardez les députéEs autour de Couillard sourire et l'approuver de façon tellement soumise que s'en est gênant et dégradant.
    Je ne comprend pas les gens qui votent pour ça.

  • Nestor Turcotte Répondre

    23 novembre 2013

    @ André Gignac
    Est-ce possible aussi que dans le PQ, en commençant par le chef, on soit en train de vendre l'âme de notre peuple à certains diktats inconnus du grand public, mais qui sont bien présents dans cette formation politique qui n'est plus que l'ombre d'elle-même?
    Certains croient encore, malgré leur reniement récent et leur retour au bercail de façon circonstancielle, qui pensent que le PQ peut mener le Québec à l'indépendance?
    Il y longtemps que j'ai perdu confiance en ces gens qui ne parlent plus de la ferveur indépendantiste des premiers temps et qui n'ont d'autres intérêts que ceux de se faire réélire, en moussant le nationalisme, le temps d'une élection?

  • Archives de Vigile Répondre

    23 novembre 2013

    Monsieur Le Hir
    Comme je l'exprimais à M.Jean Archambault dans son article du 21 octobre dernier: le PLQ c'est le parti des anglos du West Island et des immigrants. POURQUOI CE PARTI NE SE TROUVE-T-IL PAS UN CHEF ANGLO?; LES CHOSES SERAIENT PLUS CLAIRES POUR LES QUÉBÉCOIS N-C-P?. Fin de la citation. Et je rajoute ceci: Couillard, c'est un homme de service comme bien d'autres politiciens québécois fédéralistes qui ont vendu leur âme et leur peuple aux colonisateurs "canadians". La liste des vendus à citer serait très longue à énumérer.
    André Gignac 23/11/13

  • Marcel Haché Répondre

    23 novembre 2013

    Tant et aussi longtemps que les péquistes ont soufflé dans le ballon crevé du référendum, les libéraux du West Island en ont profité. Ils ont proliféré à ce point qu’on aurait pu croire à l’invasion d’une nouvelle espèce parmi Nous.
    Maintenant que les indépendantistes s’appliquent au quotidien plutôt que de s’en remettre à un futur référendum, les libéraux sont bien embêtés. Leur espèce ne parvient pas à s’adapter. Ils sont si embêtés, les libéraux, qu’on a cru voir apparaître récemment une sous-espèce à leur espèce, les « libéraux ruraux ». Ne pas confondre cette sorte avec une autre espèce québécoise, celle-là depuis très longtemps en voie d’extinction. Une simple variété finalement, ces « libéraux ruraux », un peu moins rouge que celle des villes. Mais foncée ou pâle, toute l’espèce reste en danger, qu’il ne faut surtout pas protéger.
    Couillard ? Pôôôôvre Couillard ! Pov’typ va. Comme le disait une vieille canaille de sa famille politique : que voulez-vous…? Le bonhomme a hérité du mauvais A.D.N. politique de son espèce…
    « Faudra me marcher sur le corps » disait-il récemment.
    Pouvait-il mieux dire ?
    Admirons quand même le sens de la prémonition du spécimen !

  • Archives de Vigile Répondre

    22 novembre 2013

    Le PLQ n'est pas le PQ . L'erreur historique du PLQ est de choisir comme chef les plus malhonnêtes prêts à commettre tous les crimes contre la Nation québécoise et l'erreur du PQ consiste à toujours choisir des personnages marginaux qui ont de la difficulté à passer la rampe auprès du bon peuple à décoloniser .
    MICHEL GUAY

  • Archives de Vigile Répondre

    22 novembre 2013

    Je suis très heureux de lire vos commentaires qui sont très souvent exacts et judicieux . Il est hilarant de voir la non-coordination entre les députés libéraux et leurs chefs.
    C`est arrivé au parti québécois au début de leur mandat, ayant beaucoup de nouveaux élus(es) sans expérience du pouvoir, mais actuellement je pense que la maîtrise des dossiers par les ministres Drainville, Ouellette, Lisée, Gaudreau,Marceau, Hébert, etc, est éloquente et si il n`y a pas de putsch venant de l`intérieur du parti libéral (par Paradis, etc, avide de pouvoir), le parti québécois pourra passer sur le corps ... de Couillard lui-même.
    Je souhaite que votre texte se concrétise dans ses moindres ramifications.
    Merci . Jean Meyers. Trois-Rivières.

  • Nestor Turcotte Répondre

    22 novembre 2013

    Qui peut m' expliquer alors pourquoi le PQ ne domine pas dans les sondages?
    Serait-ce que les péquistes sont aussi embarrassés avec leur cheff?
    Il reste Legault? Mais il semble qu'il n'a pas plus de leadership que les deux autres?
    Il nous faudrait trois nouveaux chefs. Au PQ, je n'en vois pas de bien sérieux.
    Au PLQ, peut-être Moreau. Et à la CAQ, c'est le vide total.
    On devrait fermer le parlement pour y penser UN AN.

  • Henri Marineau Répondre

    22 novembre 2013

    "Un retour de Raymond Bachand ? Peu vraisemblable. Son nom a été cité par Michel Arsenault de la FTQ dans des conversations téléphoniques interceptées par la police. Il risque même d’être appelé à s’en expliquer devant la Commission Charbonneau."
    Alors qui? Un dauphin inconnu sorti de la cuisse de Robert Bourassa?...Le PLQ en est bien capable et ce n'est pas la première fois qu'il renaîtrait de ses cendres!...

  • Archives de Vigile Répondre

    22 novembre 2013

    Bonsoir M. Le Hir
    Tout ça, c'est bien vrai et bien beau mais me semble qu'il serait temps de parler de l'après Marois et de connaître son dauphin. Je ne désespère pas.