Sauf pour l’anglais

Les autres langues sur la pente glissante

Même en France

Tribune libre

Faut écouter à la télé de Radio-Canada, les samedis soir, l’émission « En direct de l’univers » pour réaliser que l’anglais, en chansons, choix de leurs invités, nos vedettes québécoises francophones, est très majoritaire. Samedi passé, l’invité était M. Paul Houde, grand admirateur de la musique américaine.

Avec l’anglicisation de l’Union européenne, il est probable « chances are » que nous allons tous finir, sooner ou later…anglophones en conservant quelques expressions françaises comme : C’est la vie mon ami ! ; L’amour, toujours l’amour; Un petit je ne sais quoi, etc. Le français de moins en moins de salon et l’anglais, de plus en plus, pour se faire une vie…à l’extérieur.
Voici 2 intéressants sites Internet de France :
L’anglais, langue internationale des affaires
Quelles sont les raisons pour lesquelles tant de professionnels suivent actuellement des cours d’anglais des affaires ? La réponse à cette question est en fait très simple. L’anglais est la langue qui permet de faire des affaires à l’international.
Suite à l’adresse Internet suivante :
http://blog.communicaid.fr/cours-danglais/langlais-langue-internationale-des-affaires/
Et une autre adresse Internet, sur le même sujet :
http://www.greenlangues.com/langlais-des-affaires.html
Pour finir le plat, voici ce qu’en écrit Wikipédia :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Anglais
Entourés par 98 % d’anglophones, notre principale clientèle à l’exportation de nos produits, préparons-nous à ramer à contre-courant longtemps.
Même, notre Céline Dion, réalise sa vie en chantant en anglais à Las Végas, sans parler de notre sport nationale, le hockey, qui se passe tout en anglais, même à Montréal.


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8 commentaires

  • Marcel Haché Répondre

    27 mars 2011

    Avant de penser envoyer des fonctionnaires au front de la francisation, il serait important que les ministères à vocation « économique » ne soient pas eux-mêmes porteurs de messages ambigus. C’est en français uniquement que les fonctionnaires du Québec devraient « répondre », d’autant qu’ils sont de grands dispensateurs d’argent… y compris auprès des entreprises de 50 employés et moins.
    Ça pourrait commencer par là !
    D’autre part, les fonctionnaires de ministères à vocation « économique » ne peuvent pas faire tout le travail des autorités politiques. Par exemple, les services aux employeurs d’Emploi-Québec sont en concurrence avec leurs équivalents fédéraux(Emploi) auprès des petits comme des grands employeurs. Il y a compétition sur le terrain entre les fonctions publiques. Il ne suffit pas de « décréter » à Québec pour que la réalité change.
    Les autorités politiques du Québec doivent elles aussi être en compétition (politique et administrative) avec l’institution fédérale. Cela s’appelle aussi combattre. On devrait remarquer à cet égard que nos lignes de défense ont été enfoncées depuis longtemps…
    Un « redressement national », en français, cela pourrait commencer de la façon suivante, par un message clair : Ottawa retire ses programmes économiques (et ses fonctionnaires), mais avec compensations financières, et puis après, ici-maintenant, l’argent public parle français point à la ligne, l’idée étant que le fédéral peut être sorti à la pièce, même par l’institution provinciale. Si une gouvernance souverainiste a un sens, ce pourrait bien passer aussi par l’argent…Changement de paradigme, oui, mais inversion aussi d’un dicton : No candy ? No money !



  • Archives de Vigile Répondre

    26 mars 2011

    p.s.
    On est souvent trop paresseux pour répondre à ces comparaisons insultantes entre français ceinture fléchée et anglais épanoui. Alors, renversons le sarcasme de M. Bousquet. À ceux dont les parents ont peur de ne pas avoir assez d’initiative pour exposer leurs jeunes à l’anglais, on pourrait leur réserver une heure après la classe pour les confiner dans une pièce avec la radio tonitruante projetant du métal et du Arkade fire, en présence des journaux racistes comme The Gazette, The Suburban et cet autre qui demande la pendaison de Marois. Des heures de plaisir !
    Comme ceux-là n’ont jamais perçu la chance de notre différence de Québécois, de pouvoir savourer l’élégance française d’un Jean D’Ormesson interviewé par Stéphane Bureau… on les exempterait aussi du tableau interactif de Charest où les fiers Québécois partageraient le génie de Boris Vian, de Guy de Maupassant et de Philippe Noiret ou Fabrice Luchini... Au choix. On ne peut imposer la culture…

  • Archives de Vigile Répondre

    26 mars 2011

    M. Bousquet,
    Voilà pourquoi des gens vous soupçonnent de collaboration : les syllogismes vicieux.
    À l’argument « langues secondes personnelles », vous répondez « optionnelles ». Et au lieu de remplacer le temps « langues secondes » par un meilleur enseignement structuré du français, le rendant attirant, selon votre souhait, vous ironisez (déconnez) :
    « Les élèves de parents qui ont peur de faire angliciser leurs enfants, auraient le choix de remplacer l’heure de l’anglais pas du bricolage, peut-être un peu de macramé ou du tricot »
    On croirait entendre le fasciste Éric Duhaime. Machiavélique, en plus de faire un ridicule transfert de temps de style « Éthique et culture religieuse » vous instillez dans le cerveau du lecteur que ceux qui opteraient pour un meilleur français seraient des timorés de l’anglicisation ! Ça vous ouvre la porte pour introduire de faux arguments : Savez, Lévesque et Parizeau sont devenus bilingues même issus d’un système d’enseignement de l’anglais que vous décriez !
    Poussant plus loin le bouchon antisocial, vous souhaitez déculotter les enseignants déjà démunis de renforts, en jugeant que leurs activités hors la classe sont puériles (allongent leur semaine de 2 heures ou coupent sur les journées de relâche, pédagogiques, congés de plein air, de maladies, etc.)
    Ce dont le Québec a besoin c’est d’un appui à ses enseignants et non de poignards. Ils ne sont pas l’ennemi, ils sont nos bras, notre éthique. Les syndicats, au Québec, sont un acquis, pas une nuisance, conforme à la droite religieuse. Quant à l’attrait à donner à la langue, vous avez raison, suffit de la rendre indispensable, nécessaire à gagner sa vie. Alors, que la loi 101 originale soit restaurée tout simplement serait déjà un grand pas : certificats de francisation, affichage, rétablissement de l’Office de la langue française.
    En somme, l’anglais (seul enseigné maintenant aux nouveaux arrivants) ça s’attrape comme la varicelle. Anecdote : fils de 5 ans d’une nièce en stage à Paris : en quelques semaines, il parle parisien. C’est excellent. Mais il a perdu sa langue maternelle : plus un mot de Québécois. Bon, on peut le célébrer… mais s’ils étaient à Londres… Le petit parlerait cockney à sa mère…

  • Marcel Haché Répondre

    26 mars 2011

    50 employés et moins ?
    Le Québec est constitué pour beaucoup de petites entreprises.Suggérez-vous d'engager des fonctionnaires pour surveiller l'avancement des travaux ?
    Des fonctionnaires de la langue ? Pour donner raison aux morrons du West Island ?

  • Archives de Vigile Répondre

    26 mars 2011

    M. O, faudrait bien que notre réseau scolaire francophone devienne attirant par lui-même, ce qui serait bien mieux que d’obliger les Québécois à l’adopter. Comment faire ? Commencer par exiger le français, langue de travail aux petites entreprises comme c’est le cas pour celles de 50 employés et plus en plus d’améliorer l’enseignement du français et de l’anglais à partir de la maternelle.
    L’enseignement de l’anglais pourrait être libre. Les élèves de parents qui ont peur de faire angliciser leurs enfants, auraient le choix de remplacer l’heure de l’anglais pas du bricolage, peut-être un peu de macramé ou du tricot ou des jeux de ballons.
    Si les profs manquent de temps pour améliorer l’apprentissage des langues, qu’ils allongent leur semaine de 2 heures ou coupent sur les journées de relâche, pédagogiques, congés de plein air, de maladies etc.
    Ce n’est pas l’apprentissage de l’anglais jeune qui anglicise, autrement, le plus anglicisés aurait été M. René Lévesque qui a appris l’anglais très jeune avec ses voisins anglophones à New Carlisle. M. Parizeau est devenu économiste en Angleterre, ce qui ne l’a nullement anglicisé, vous en conviendrez.

  • Archives de Vigile Répondre

    25 mars 2011

    Tous les individus qui ont besoin de "faire des affaires" en dehors du Québec doivent se donner une compétence suffisante en anglais. Personne ne nie ça!
    Mais ça n'a rien à voir dans le débat sur la langue officielle du Québec, le français, que l'État a le devoir de promouvoir par l'enseignement auprès de tous les citoyens, de tous les employeurs (ministères inclus) et de tous les médias. Les langues secondes (comme les religions) sont affaire individuelle, que chacun se procure au besoin.

  • Archives de Vigile Répondre

    25 mars 2011

    M. Poulin, je demande au PQ de considérer, étendre la langue française, langue de travail aux entreprises de moins de 50 employés et d'adopter un hymne national québécois, ce qui devrait être présenté au congrès d'avril où je suis inscrit comme observateur.
    Tout ça en plus de l'adoption d'une constitution québécoise et autres gestes de souveraineté que le PQ ne manquera pas de prioriser, s'il prend le pouvoir à la prochaine élection générale.

  • Raymond Poulin Répondre

    25 mars 2011

    Prochaine étape: M. Bousquet va présenter une proposition au congrès du Parti québécois afin qu'il inscrive dans son programme qu'il fera de l'anglais la langue commune au Québec?