1. «La communauté de langue anglaise du Québec se sent invisible non seulement face à la majorité, mais aussi par rapport à elle-même», indique le Commissariat dans un document obtenu en vertu de la Loi d’accès à l’information.
2. Une majorité de députés fédéraux s'est prononcée contre un projet de loi du Bloc québécois, qui proposait l'application de la loi 101 aux entreprises fédérales du Québec.
3. Louise Harel est souverainiste? «Il y a longtemps que la communauté anglophone à Montréal ne voit plus les souverainistes comme des bonshommes sept heures», assure Peter Trent.
4. Louise Harel est perçue comme une représentante de «l'État-nounou» qui se mêle de tout, dit Beryl Wajsman, rédacteur en chef du Suburban, un hebdo de la banlieue anglo-montréalaise.
5. L’Université McGill souhaite construire un nouveau pavillon au coût de 80,4 M$ sur son campus du Mont-Royal, a appris Le Journal de Montréal.
6. Dans son rapport soumis en avril 2004, la Commission Mulroney-Johnson a appuyé les plans de redéploiement du CUSM, au coût total de 1,1 milliard $.
7. Pour une métropole comme Montréal, il n’est pas exagéré d’avoir deux CHU. (Bernard Drainville)
8. La souveraineté ne se fera pas à Rivière-du-Loup dans une partielle. (Paul Crête)
La communauté de langue anglaise se sent peut-être invisible mais elle ne l’est pas, pas plus qu’il n’existe de banlieue anglo-montréalaise puisque Montréal est une ville anglaise.
Les Québécois assistent à la transformation de leur métropole en un Mont-Toronto et n’y voit pas d’inconvénient. Les Anglais ont droit à leurs institutions. Nous leur fournissons une large part de l’argent et de la main-d’œuvre. Nous encourageons les Québécois et les immigrants à fréquenter leurs établissements. Nous plions comme des roseaux. Ne sommes-nous pas, à l’exemple de Louise Harel, doublement handicapés par notre langue et nos allégeances politiques? Est-ce ce qui nous pousse, comme Bernard Drainville et Madame Harel, à réclamer le nec plus ultra pour les Anglais et à laisser dépérir nos institutions?
M. Trent a raison de ne plus nous craindre. Nous avons tellement peur de perdre des votes, tellement peur d’une poignée d’individus et du bonhomme 7 heures, que nous livrons le Québec au Canada sur un plateau d’argent.
Et si l’indépendance du Québec avait pour point de départ Rivière-du-Loup?
Plus qu’une hypothèse, c’est une nécessité. Une urgence.
M. Crête n’y croit pas. Qu’il se retire. M. Éric Tremblay, du Parti indépendantiste, n’a rien à voir dans le tableau.
Rangeons-nous derrière Victor-Lévy Beaulieu. L’indépendance commence à Rivière-du-Loup!
Maintenant, plus que jamais.