Les opinions sont très controversées sur Vigile, depuis quelques temps, sur la pauvreté ou la richesse du Québec, sa situation économique et le degré de son endettement. Des sujets délicats vu que les réponses peuvent être interprétées très différemment par les fédéralistes et les souverainistes :
Si le Québec est reconnu riche, les fédéralistes vont conclure que c’est parce qu'il est dans le du Canada et les souverainistes, que ça nous permet de nous séparer du ROC sans craintes.
Si le Québec est reconnu pauvre, les souverainistes vont conclure que c’est à cause du colonisateur Canadien et les fédéralistes, que nous sommes trop pauvres pour risquer de nous séparer.
La richesse et la pauvreté au Québec avaient aussi influencé le PQ de M. Lévesque et de ses successeurs. Il avait choisi de prendre le pouvoir et de réaliser la souveraineté en s’appuyant sur les syndicats et ses travailleurs, ce qui lui barrait la sympathie du patronat incluant ses cadres. C’était son choix qui était naturel puisque le PQ était social-démocratie, plus proche des pauvres que des riches.
C'est bien connu, les entrepreneurs québécois, très majoritairement fédéralistes, sont ceux qui ont plus d’argent pour financer les partis politiques et, en même temps, obtenir ainsi quelques faveurs des gouvernements fédéral et provincial. Il restait au PQ, la multitude de ses membres, décidés à avoir un pays, pour remplir sa caisse, années après années.
Un nouveau pays peut difficilement voir le jour avec la sympathie de seulement les syndiqués, pendant que la majorité de nos influents et puissants entrepreneurs sont contre. Le recentrage du PQ sous Mme Marois me semble de nature à mieux balancer les clientèles du PQ : Patronat syndicat parce que nous ne pouvons pas ignorer un des ces 2 groupes, nécessaires à notre économie capitaliste d'ouverture.
LA question actuelle
Le Québec, pauvre ou riche ?
Telle est LA question !
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1 commentaire
Archives de Vigile Répondre
12 janvier 2011Bonjour monsieur Bousquet,
la vraie question, ou plutôt le vrai défi, selon moi serait de trouver à quelles conditions la classe d'affaires francophone farouchement fédéraliste d'aujourd'hui amorcerait dans l'immédiat un revirement significatif en faveur de l'option indépendantiste... Ces conditions existent-elles? J'en doute. Ca vaut la peine d'y réfléchir et d'y travailler. Mais le risque est grand de s'aliéner les classes populaires et le milieu syndical.La lutte des classes existe bel et bien quoi qu'on en dise.Si ce terrain économique est miné, par chance il reste ceux de la culture et de la langue.J'ai bien peur cependant qu'ils ne soient pas de taille à contrebalancer les difficultés du premier. Nous sommes vraiment un peuple de colonisés!