La dénatalité et l'immigration tueront le Québec

Le Québec de demain sera réactionnaire ou il ne sera plus

Pour survivre dans le Canada post-national, il faudra être réactionnaire

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Chronique de Sengtiane Trempe

Bientôt, les Québécois deviendront minoritaires dans leur propre pays.


En plus des 54 000 nouveaux arrivants l’année dernière, le Québec a traité 50% des demandes d’asile dans tout le pays, soit 20 000 entrées supplémentaires. Il s’agit donc de 74 000 immigrants arrivés sur le territoire québécois en une seule année, soit un nombre plus élevé qu’une circonscription électorale.


De plus, les gouvernements libéraux – à Ottawa comme à Québec – ont la ferme intention d’accélérer cette noyade.


Si la tendance se maintient, le peuple québécois – légitime – deviendra minoritaire sur son propre sol d’ici 2035Après cette marginalisation démographique, l’établissement d’un État souverain par des voies démocratiques ne sera plus possible car nous n’aurons plus la force du nombre.


L’enjeu démographique est un enjeu prioritaire car il porte sur l’existence même du peuple. C’est une question existentielle quant à la survie de la nation.



Le remplacement de population


Nous constatons que les politiciens du Québec sont timides voire muets sur la question de l’immigration. Ils sont complices dans leur silence de la mort du peuple québécois. La plus grande crise que nous vivons présentement est celle du Grand remplacement, soit le changement d’un peuple par un autre.


En raison de la propagande incessante sur les bienfaits de la diversité culturelle et ethnique, les élites québécoises se sont soumises à la doctrine officielle du Canada : le multiculturalisme.


Pourtant, n’importe quelle nation qui se respecte comprend que la multiplication des cultures exogènes dans des proportions incontrôlées menace l’unité nationale.


Il est déplorable de constater qu’aujourd’hui les Québécois sont déjà considérés comme une communauté comme une autre au sein du Canada  – et même au sein du Québec – alors que c’est la France royaliste qui a baptisé, défriché et humanisé ce pays. Les Français arrivées en Amérique sont les fondateurs, les explorateurs et les bâtisseurs de ce pays.


Nos ancêtres – malgré l’hostilité du climat, des Iroquois, des Britanniques et des Américains – ont su faire rayonner ce foyer lumineux de l’Amérique française qu’est le Québec.




Le foyer lumineux de l’Amérique française


Le Québec a toujours été une terre de résistance au modèle de société anglo-saxon que représente les États-Unis, son ersatz canadien et toutes les autres pays assimilés à leur culture. Les différences fondamentales qui nous séparent des Anglo-saxons sont profondes, car elles sont dans notre esprit, dans notre cœur, dans notre façon de raisonner.


Il nous arrive de profiter de la culture américaine qui ne produit pas que du mauvais. Toutefois, il faut apprendre à apprécier l’Autre pour son exotisme et ne pas s’oublier pour autant.


Fondamentalement, ce qui nous différencie du reste de l’Amérique du Nord, c’est que le peuple canadien français est issu de la culture classique française tout en étant l’héritier des valeurs universelles catholiques.


Les Anglo-saxons sont libéraux, matérialistes, individualistes et protestants.


Nous sommes enracinés, attachés à la culture classique française, au collectif et à l’État.


Nous considérons que la famille est le noyau de la Nation et que la priorité est celle des générations à venir. Le patriotisme – l’amour de la Patrie – c’est l’idée d’apprécier quelque chose qui dépasse notre propre personne, soit de mettre la Nation au-dessus de nous.


Même si les baby-boomers se sont égarés, rappelons que nos ancêtres en ont bavé pour que nous soyons dans une telle condition d’abondance.


Le Québec est une terre catholique. La fondation de Montréal est religieuse : l’objectif de Maisonneuve était de créer une Cité catholique parfaite. L’époque de la Nouvelle-France, tant décriée depuis la Révolution tranquille est pourtant une histoire formidable.


C’est en raison de la contrainte dans laquelle vécurent nos ancêtres que naquit ce potentiel immense qui sera gaspillé par les révolutionnaires tranquilles.



Demain, le Québec


C’est cet héritage gaspillé qui nous revient aujourd’hui entre les mains.


Après avoir perdu la foi catholique, nous sommes en train de perdre la langue. Demain, ce sera le pays entier qui nous échappera.


L’Acadie ne doit pas être l’avenir du Québec.


La génération lyrique qui décède nous laisse un Québec corrompu, inféodé à Ottawa, gangrené par le communautarisme, la dénatalité, la déchristianisation et le relativisme culturel.


Ainsi, les générations à venir doivent être plus que conservatrices. Dégoûtées de l’ultra-libéralisme et du relativisme moral ambiant, elles doivent être réactionnaires.


Ceux qui refusent d’aborder les questions de l’identité nationale, de la démographie et de l’immigration massive démontrent une incompréhension majeure de la situation nationale québécoise.


Tout n’est pas encore perdu.


Il faut dès maintenant nous mettre à la tâche.



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3 commentaires

  • Yves Corbeil Répondre

    26 mars 2018

    Bien du vrai et aussi du discutable dans votre chronique. Une seule chose a surveillé pour cet élection à venir l'automne prochain, le taux de participation avec le décorticage par "couleur" et tranche d'âge.


    Suite à quinze années de traversé du désert libéral et la situation présente de notre démocratie sociale et ses institutions, ­ça en dira long pour la suite du monde. 


    Une parenthèse sur la situation vécu par Martine Ouellet avec le reste ou "les restants", DÉGUELASSE, personne ne mérite un tel acharnement et personne ne l'a vécu de mémoire d'homme avec une telle ampleur, ils font vraiment pitié ce PETIT monde là et les pseudos indépendantistes qui y participe encore plus. La démocratie, c'est sûrement pas cette façon de faire.


  • André Gignac Répondre

    25 mars 2018

    J'ai de la misère à croire que les Québécois qui se déplaceront pour aller voter en octobre de cette année, puissent donner encore leur appui à ces partis inféodés au fédéralisme "canadian". À part la CAQ qui a mentionné réduire les quotas d'immigration à 40 000 entrées par année si ce parti prend le pouvoir provincial (hic!), aucun des autres partis même le PQ supposément souverainiste (de façade seulement) n'a mentionné quoi que ce soit. Tant qu'au "quebec liberal party", rien de surprenant, ce parti est à genoux devant le West Island anglophone, les allophones et l'establishment financier qui a besoin de main d'oeuvre à bon marché. Pour eux, "phoque" la minorisation et l'assimilation des Québécois!!!


    Durant la période électorale, les Québécois devraient s'unir en bloc et poser des questions pertinentes  aux partis en place à savoir sur le remplacement de la population par cette immigration massive, sur le multiculturalisme "canadian" et sur la détérioration du français au Québec. Il faut sortir une fois pour toute de cette inconscience collective; nous devons nous prendre urgemment en main en créant notre propre pays qui nous donnera le plein contrôle de notre immigration, de notre économie, de nos frontières et de la langue française qui deviendra, par le fait même, la seule langue officielle et commune de tous les Québécois. 


    INDÉPENDANCE OU ASSIMILATION!


    André Gignac 25/3/18


  • Éric F. Bouchard Répondre

    23 mars 2018

    Depuis 1968, le Québec est lui-même un État multiculturel ou postnational. Un État dont la légitimité repose sur un peuple formé de tous les Québécois quelque soit leur culture et dont l’identité se construit à même la dénationalisation des Canadiens-Français, à même la négation de leurs droits nationaux et de leurs référents historiques . Seule la prédominance du français y demeure encore admise du simple fait d’une majorité -déclinante- de francophones. Dès lors, pour conserver et défendre notre héritage identitaire, tel que nous y invite Sengtiane Trempe, il nous faudrait cesser de s’identifier à l’État du Québec ou à la supposée «nation» québécoise, tous deux faussement idéalisés. Il faudrait plutôt que nous puissions, en tant que Canadiens-Français, nous regrouper et nous reconnaître à nouveau comme nationalité, et la vivre et la défendre en tant que telle, face aux deux États qui nous réduisent et nous ignorent toujours davantage, deux États qui procèdent de la même entreprise d'assujetissement colonial : le Canada et le Québec. Les torts sont si grands envers nous depuis les 50 dernières années, qu’obtenir réparations pourraient à terme, lorsque la «génération lyrique» aura cessé de faire obstruction, servir de base nouvelle à une action politique enfin conséquente.