Le Premier ministre doit faire preuve de transparence par rapport à son implication dans le dossier

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Les Québécois ont le droit de savoir

Subvention à la compagnie Canadian Royalties
À l’occasion de la période de questions, le 14 avril dernier, le député de Verchères et porte-parole de l’opposition officielle en matière d'éthique et d'intégrité, monsieur Stéphane Bergeron, a interpellé la vice-première ministre quant à l'implication du premier ministre dans la décision d'octroyer une subvention de 100 millions de dollars à la compagnie Canadian Royalties.
«La semaine dernière, on apprenait dans le Journal de Montréal que Ressources Québec allait financer à hauteur de 100 millions de dollars le développement de la mine Nunavik Nickel. Le premier ministre connaît très bien ce dossier, en tant qu’ancien membre du conseil d’administration de Canadian Royalties, la compagnie qui possède la mine. Il avait même été nommé au comité spécial de 4 personnes, présidé par son ami et partenaire d’affaires Arthur Porter, qui avait piloté la vente de cette société québécoise à des intérêts chinois. L’argent de Ressources Québec provient du Fonds de développement économique, ce qui implique que le dossier est nécessairement passé au Conseil des ministres. En tant qu’ancien membre du conseil d’administration de cette entreprise, le premier ministre a-t-il eu la prudence de se retirer de toute discussion du Conseil des ministres en lien avec le financement de la société Canadian Royalties?», a demandé le député de Verchères.
La vice-première ministre ayant choisi de ne pas répondre à la question et de plutôt s'en prendre à lui, monsieur Bergeron est revenu à la charge: «Les Québécois ont le droit de savoir si, dans un dossier comme celui-là, le premier ministre a pris part ou non aux discussions. Or, il appert qu'il ne s'est pas retiré des discussions au Conseil des ministres et, plus encore, on apprend qu'il s'est même rendu à Pékin, en octobre, pour traiter de la question de la mine de Canadian Royalties. En tant qu'ancien membre du conseil d'administration de cette entreprise, n'aurait-il pas dû se retirer de toute discussion et de toute implication dans ce dossier?».
«Comment se fait-il que Canadian Royalties ait pu faire cheminer un dossier d'une telle importance auprès du gouvernement, alors qu'elle est probablement la seule minière au Québec qui n'a aucun lobbyiste inscrit au registre? Est-ce parce que la compagnie s'est dit: "On n'en a pas besoin, de lobbyiste, on a le premier ministre pour faire le travail!"?», s’est finalement enquis Stéphane Bergeron.


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