Le PQ veut permettre aux petits épargnants de confier leur argent à la Caisse de dépôt

Des produits financiers pour les Québécois réclamés par l’opposition

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Une bonne idée à créditer au compte du PQ





Le Parti québécois propose que les citoyens puissent confier leur épargne personnelle à la Caisse de dépôt et placement.


Le bas de laine des Québécois gère actuellement l’argent d’une trentaine de déposants institutionnels.


Un gouvernement péquiste permettrait aux petits épargnants de profiter eux aussi des bons rendements de la Caisse de dépôt, qui a fait fructifier les avoirs des régimes de retraite et d’assurance de 10,2 % en cinq ans.


«On s’est payé une Cadillac au Québec, lance le député péquiste Nicolas Marceau, en entrevue avec notre Bureau parlementaire. Il faut permettre aux Québécois de bénéficier de l’expertise qu’on trouve à la Caisse. On parle de rendements très solides en haut des indices de référence, il n’y a pas beaucoup de fonds commun de placement que vous et moi on peut s’acheter qui offrent des rendements comme ceux là!»






Nicolas Marceau







Le PQ veut permettre aux petits épargnants de confier leur argent à la Caisse de dépôt




Photo d'archives Jean-François Desgagnés





L’ancien ministre des Finances du gouvernement Marois signale que les contribuables allongent un demi milliard $ par an pour payer les gestionnaires de l’organisme.


Selon lui, la Caisse pourrait créer des produits financiers accessibles à monsieur et madame tout le monde: Un fonds qui reflèterait le placement moyen des déposants et un autre fonds de placement «plus typiquement québécois» dédié à des entreprises d’ici.


Pas question toutefois d’alourdir la gestion de la Caisse. Comme c’est le cas pour le régime volontaire d’épargne retraite (RVER), ce sont les institutions financières et les courtiers qui offriraient ces nouveaux produits financiers.


Aucun avantage fiscal


«La Caisse n’aurait pas à s’empêtrer dans des relations avec les individus. La Caisse continuerait à faire ce dans quoi elle est bonne, c’est-à-dire fabriquer des produits financiers et gérer des fonds pour les Québécois», insiste le député de Rousseau.


Aucun avantage fiscal ne serait accordé non plus pour les gens qui choisiraient d’y investir. Ainsi, pas de crédit d’impôt pour les épargnants, comme c’est le cas pour le fonds de solidarité FTQ ou le Fondaction de la CSN. «Il n’y a donc pas de coût pour l’État et ça n’entre pas en concurrence avec ces fonds là», précise Nicolas Marceau.


Il affirme avoir «réfléchi» à cette idée de permettre aux Québécois de confier leur argent à la Caisse de dépôt lorsqu’il était aux commandes du ministère des Finances, mais n’avoir pas eu le temps de l’appliquer.


«Informellement, on en avait déjà parlé avec des gens de la Caisse, la réception n’était pas négative», dit-il.


À la Caisse, on s’est milité à dire que l’organisme «ne commente jamais publiquement les déclarations des parlementaires».




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